divendres, 14 de juny del 2013

RECOMIENDO ESTE LIBRO: "JE DOIS TOUT À TON OUBLI" DE MALIKA MOKEDDEM



CITA: " Comment Selma pourrait-elle, lors de ses promenades au crépuscule sur la plage du <<Grand Travers>> à Montpellier, ne pas penser aus naufrages à répétition des candidats à l'immigration? Quan cette image la submerge, Selma se surprend à observer cette mer avec défiance. Pourquoi offre-t-elle des perspectives aus uns et s'ouvre-t-elle en tombeau pour tant d'autres?"


RESEÑA Y CRÍTICA DE CARLES CORTÉS:

Je dois tout à ton oubli, Malika Mokeddem, Paris, Ed. Grasset, 2008
Cette dernière lecture de Malika Mokeddem nous renvoi une autre fois à ses histoires les plus autobiographiques comme dans ses livres précédents, par exemple, Mes hommes (2005). À cette occasion l’écrivain explore une situation peut être un peu douloureuse : le contraste entre les deux sociétés, la française et l’algérienne, où la protagoniste habite. Selma est la jeune divorcée qui doit retourner à cause d’un évènement familial et retrouve la voix conservatrice de sa mère, l’action contraire des traditions. Elle qui habite en France ne se trouve pas à l’aise dans son propre pays, à l’intérieur de l’Algérie, dans le même désert que connaît bien l’écrivaine.
Le roman est un excellente révision des derniers événements historiques de l’Algérie, depuis l’indépendance de la France jusqu’au triomphe de l’intégrisme dans les années 80. Un mélange de sensations, en faveur et avec sens critique de son pays et de ses habitants. On parle aussi de décadence des villes, d’une Oran reléguée dans le mépris et les immondices avec les façades écaillées et des immeubles vides.
Entre la révision critique de l’histoire sociale et politique, la vie de Selma, marquée par la volonté de fuir loin de sa famille et du désert. Partir était l’unique obsession de la jeune Selma dans son adolescence. Mais il y a surtout une lutte personelle contre le régime militaire qui ne laisse aucune liberté a la concrétion amoreuse des algériennes, comme c’est le cas de Selma et son ami homosexuel Goumi. Un sens critique contre une société qui fait la considération suivante : « ici, c’est l’obésité qui est le canon de la beauté et la boulimie le critère de santé » (p. 67). Et une affirmation que ces derniers temps, après la révolution tunisienne nous avons écoutée : « L’Algérie ne s’en sortira que par les femmes ! » (p. 85). C’est le point de vue de la femme, de l’écrivain à l’intérieur de la protagoniste, la principale apportation de ce roman : la vision de la crise algérienne et par extension du Maghreb à travers les yeux d’une femme.

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Malika Mokeddem


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