tag:blogger.com,1999:blog-78430299407498036742024-03-14T09:43:17.500+01:00SAÏD EL KADAOUI MOUSSAOUIPsicòleg, escriptor i ciutadà del món, gairebé.
Psicólogo, escritor y ciudadano del mundo, casi.
علم النفس، والكاتب والمواطن في العالم، تقريبا
Psychologue, écrivain et citoyen du monde, presqueSaïd El Kadaoui Moussaouihttp://www.blogger.com/profile/08071409368201017445noreply@blogger.comBlogger95125tag:blogger.com,1999:blog-7843029940749803674.post-16776933017856452332013-12-15T16:53:00.002+01:002013-12-15T16:55:29.076+01:00RECOMIENDO ESTE LIBRO: UN AUTRE MAROC, DE ABDELLATIF LAÀBI <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
</div>
<div style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;">
<img border="0" height="298" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjKU3e3lvDVxubCnVHw8DQcSDOrUzuXOCYwHwwc9s0XIppSog-v_rY6rTCHHMD5Xfv6RIy_A3brvrwApge11fIyAZuZaUzCCfA80ncsVeO127nG6D597ohjT_HN4XgPZI21tXNw-_6LeJTd/s400/un+autre+maroc+ok_0.jpg" width="400" /><i> </i></div>
<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
</div>
<br />
<br />
<br />
<span style="font-size: large;"><b>Cita: <i>« Ce que je mets aujourd’hui entre vos mains est une simple lettre
où je voudrais parler à votre raison, partager les inquiétudes et les
indignations que je crois lire en vous»</i></b></span><br />
<br />
<br />
<span style="font-size: large;"><b><i> </i><u>Un autre Maroc, celui d’Abdellatif Laâbi</u></b></span><br />
<b>Publié aux éditions La Différence, «Un autre Maroc»
d’Abdellatif Laâbi livre sans concessions une lecture critique de la
situation politique et socioculturelle au Maroc à travers le temps.
L’objectif est réussi dans une approche pédagogique : pousser à la
réflexion et au questionnement pour se projeter vers l’avenir.<i> </i></b><br />
<br />
<br />
<br />
<b>A quoi reconnaît-on un citoyen à part entière ? A sa dénonciation de la médiocrité politique où un système préétabli noie l’existence de l’être en le réduisant à un sujet ; donc à la force de proposition qui fait l’essence de tout individu. Fidèle au postulat qu’un intellectuel ne peut être citoyen sans un véritable engagement dans la cité, l’écrivain invite ses concitoyens dans un autre Maroc, à les «guider à la lumière de cette pensée d’Antonio Gramsci : opposer au pessimisme de la raison l’optimisme de la volonté». <br /><br />Le pessimisme est un mal nécessaire lorsque chaque jour n’est fait que de volontés déçues. C’est également une force déployée de manière dialectique, comme le considère Karl Marx, pour s’affranchir du négativisme et du ras-le-bol auquel conduit tôt ou tard un cumul de déceptions. Dans Un autre Maroc, il ne s’agit pas de n’importe quelles déceptions. Abdellatif Laâbi parle ici de celles qui partent d’un idéal collectif, d’une ambition fougueuse de par l’énergie et posée de par les valeurs, qui alimente tout élan d’actions citoyennes œuvrant pour un lendemain meilleur, mais qui s’ébranlent dans un système biaisé. Cet engagement considéré par Abdellatif Laâbi comme un devoir d’intellectuel s’apparente justement à une simple fougue pour certains politiques. C’est pourquoi l’élan de citoyenneté qui l’anime est systématiquement étouffé par tous les moyens possibles, tant que la philosophie de Machiavel inculque depuis des siècles une recette miracle aux dirigeants de la cité, pour les visser à jamais dans leurs postes de décision : «La fin justifie les moyens». <br /><br />Abdellatif Laâbi démontre par là comment cet élan dit “fougueux” est récupéré à travers l’Histoire politique du Maroc. Abdellatif Laâbi a habitué ses lecteurs à sa sincérité de propos et assume pleinement son étiquette de marxiste-léniniste. Laquelle lui a valu la prison et la torture lorsqu’il était à la fleur de l’âge, à l’époque de son engagement politique dans les années soixante et soixante-dix à travers la culture, notamment via la revue littéraire Souffles dont il est le co-fondateur, parallèlement à sa sympathie pour le mouvement Ilal Amam. De cette position, Abdellatif Laâbi ne donne de leçons à personne. Il a encore moins la prétention de s’aligner dans le négativisme auquel l’ambiance sociopolitique a toujours été et est encore propice. Dans un tel climat, la fin d’un système politique est toujours la même, bien que les moyens aient discrètement changé. C’est ainsi que l’auteur évoque également la marginalisation de la culture comme étant à l’ordre du jour. <br /><br />Loin de s’inscrire dans une rigidité qui prétend que l’Histoire suit fatalement son cours, Un autre Maroc est d’abord une bouffée d’oxygène pour Abdellatif Laâbi. C’est un essai qu’on a du mal à qualifier de confession puisque M. Laâbi n’a rien à se reprocher. Il s’agit plutôt d’une conversation à cœur ouvert dans l’esprit d’une agora, de tous les souhaits qu’un écrivain engagé lutte pour réaliser, d’un dialogue sincère que l’on peut aussi prendre comme une lettre ouverte en tant que citoyen. En ces mots, Abdellatif Laâbi s’acquitte du rôle d’intellectuel tel qu’il le voit dans la cité, bien que d’autres “intellectuels” tendent à élitiser ce titre. <br /><br />«Un autre Maroc» – un essai de Abdellatif Laâbi Ed. La Différence – Paris 141 pages, 120 DH Ghita Zine. La Vie éco</b><b><i> </i></b><br />
<b><i> </i><a href="http://www.lavieeco.com/news/culture/un-autre-maroc-celui-d-abdellatif-laabi-25299.html">Leer este artículo en La Vie Éco</a></b><br />
<br />
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<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEguCY_o1wTre25EnJs94eIO9qdeC8pzoQdHnikLm0qMUEkPrGiyMJcOlnbNrFvB8Xe1kFlLK86ILYtSRg4ioWZ6WCOFN7Sd5X83J1doZRYnPDzr7zcpABo8WavF5A1N2AIuYJ0rWKXRU-V9/s1600/1354483.jpeg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="212" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEguCY_o1wTre25EnJs94eIO9qdeC8pzoQdHnikLm0qMUEkPrGiyMJcOlnbNrFvB8Xe1kFlLK86ILYtSRg4ioWZ6WCOFN7Sd5X83J1doZRYnPDzr7zcpABo8WavF5A1N2AIuYJ0rWKXRU-V9/s320/1354483.jpeg" width="320" /></a></div>
<i> </i><b> </b><br />
<u><b><span lang="CA" style="font-family: "Times New Roman"; letter-spacing: -.15pt; mso-font-kerning: .5pt;"><span style="mso-spacerun: yes;"><b>OTROS LIBROS QUE RECOMIENDO</b></span></span><i><span lang="CA" style="font-family: "Times New Roman"; letter-spacing: -.15pt; mso-font-kerning: .5pt;"><span style="mso-spacerun: yes;"><b>:</b></span></span></i></b></u><br />
<u><b><i><span lang="CA" style="font-family: "Times New Roman"; letter-spacing: -.15pt; mso-font-kerning: .5pt;"><span style="mso-spacerun: yes;"><b><a href="http://saidelkadaoui.blogspot.com.es/2013/10/libro-recomendado-lo-que-el-dia-debe-la.html">Lo que el día debe a la noche de Yasmina Khadra</a> </b></span></span></i></b></u><br />
<a href="http://saidelkadaoui.blogspot.com.es/2013/06/recomiendo-este-libro-je-dois-tout-ton.html" target="_blank">JE DOIS TOUT À TON OUBLI, de Malika Mokeddem </a><br />
<a href="http://saidelkadaoui.blogspot.com.es/2013/05/recomiendo-este-libro-rue-des-voleurs.html" target="_blank">Calle de los ladrones de Mathias Énard</a><br />
<a href="http://saidelkadaoui.blogspot.com.es/2013/04/recomiendo-critica-de-la-razon-arabe-de.html" target="_blank">Crítica de la razón árabe de Abed Al Yabri</a><br />
<a href="http://saidelkadaoui.blogspot.com.es/2013/03/recominedo-mi-oido-en-su-corazon-de-h.html" target="_blank">Mi oído en su corazón de H. Kureishi</a><br />
<b><i><span lang="CA" style="font-family: "Times New Roman"; letter-spacing: -.15pt; mso-font-kerning: .5pt;"><span style="mso-spacerun: yes;"><b> </b></span></span></i><span lang="CA" style="font-family: "Times New Roman"; letter-spacing: -.15pt; mso-font-kerning: .5pt;"><span style="mso-spacerun: yes;"><b><a href="http://saidelkadaoui.blogspot.com.es/2012/12/recomano-amor-la-carta-de-xavier-rius.html" target="_blank">Amor a la carta, de Xavier Rius</a></b><br />
<a href="http://saidelkadaoui.blogspot.com.es/2012/05/recomiendo-la-civilizacion-del.html">LA CIVILIZACIÓN DEL ESPECTÁCULO, DE VARGAS LLOSA</a><br />
<a href="http://saidelkadaoui.blogspot.com.es/2012/05/recomiendo-este-libro-percival-everett.html">"X" DE PERCIVAL EVERETT</a><br />
<a href="http://saidelkadaoui.blogspot.com.es/2012/05/el-mal-arabe-de-moncef-marzouki.html">EL MAL ÁRABE, DE MONCEF MARZOUKI </a> </span></span><br />
<span lang="CA" style="font-family: "Times New Roman"; letter-spacing: -.15pt; mso-font-kerning: .5pt;"><span style="mso-spacerun: yes;"><a href="http://saidelkadaoui.blogspot.com.es/2012/11/recomiendo-joseph-anton-memorias-de.html">Salman Rushdie, Memorias</a> </span></span></b><br />
<b><span lang="CA" style="font-family: "Times New Roman"; letter-spacing: -.15pt; mso-font-kerning: .5pt;"><span style="mso-spacerun: yes;"><a href="http://saidelkadaoui.blogspot.com.es/2013/02/recomiendo-demonios-intimos-de-xavier.html" target="_blank">Demonios íntimos, de Xavier Rubert de Ventós</a></span></span></b><br />
<b><a href="http://saidelkadaoui.blogspot.com.es/2012/06/libro-recomendado-hacia-una-democracia.html" target="_blank">Hacia una democracia laica, voces de mujeres musulmanas</a></b><br />
<b><a href="http://saidelkadaoui.blogspot.com.es/2013/02/recomano-ara-i-aqui-cartes-2008-2011-de.html" target="_blank">Ara i aquí, P. Auster i J.M. Coetzee</a></b><br />
<b><a href="http://saidelkadaoui.blogspot.com.es/2013/09/libro-recomendado-une-melancolie-arabe.html" target="_blank">Une mélancolie arabe, Abdellah Taïa</a> </b>Saïd El Kadaoui Moussaouihttp://www.blogger.com/profile/08071409368201017445noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7843029940749803674.post-13476293614193371142013-11-25T21:40:00.004+01:002013-11-30T01:08:28.609+01:00IDENTITAT I PERTINENCES. Una visió des de la psicoanàlisi, la literatura i altres disciplines, de la repercussió de la migració en la identitat.<b></b><br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<b><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj4ABan-WPEwHUDjJK0l7HpAii87hr-ypl2pER2qPy0yNy2dGK_x3ebGroj90zH-S7tTqL-axA0DbMGNAUPimHmswHWtoUnR6SW-EO5WG7U2BPPyNL8wy41ze21IAcex3xIbiPJLxKcURgc/s1600/%C3%ADndice.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj4ABan-WPEwHUDjJK0l7HpAii87hr-ypl2pER2qPy0yNy2dGK_x3ebGroj90zH-S7tTqL-axA0DbMGNAUPimHmswHWtoUnR6SW-EO5WG7U2BPPyNL8wy41ze21IAcex3xIbiPJLxKcURgc/s1600/%C3%ADndice.jpg" /></a></b></div>
<br />
<b>A partir de gener donaré aquest curs a l'Associació Catalana de Psicoteràpia Psicoanalítica (ACPP). Si us interessa i podeu, ens veiem
aviat!</b><br />
<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhoMtD54GTgKB_S1Jxvz6EUaO8hbbN6cssRVvozdgvn5iZX28tDe2KoRv4_nXhoogpkqNYQNjOBx-whI30aiaqubMjJMD-_WLFMdj8GTmkdU-5U3JJrumrMO6su1Qih7bN9uBG9x0PcUWbN/s1600/said+curs+2.JPG" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="113" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhoMtD54GTgKB_S1Jxvz6EUaO8hbbN6cssRVvozdgvn5iZX28tDe2KoRv4_nXhoogpkqNYQNjOBx-whI30aiaqubMjJMD-_WLFMdj8GTmkdU-5U3JJrumrMO6su1Qih7bN9uBG9x0PcUWbN/s400/said+curs+2.JPG" width="400" /></a></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
</div>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
</div>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
</div>
<div style="text-align: justify;">
<b><span style="font-size: large;">Programa del seminari:</span></b></div>
<div style="text-align: justify;">
<b><span style="font-size: large;"> </span><br /><u><span style="font-size: large;">"Identitat i pertinences. Una visió des de la psicoanàlisi , la literatura i altres disciplines, de la repercussió de la migració en la identitat."</span></u></b></div>
<div style="text-align: justify;">
<b><span style="font-size: large;"> </span></b><br />
<strong>Docent: Saïd El Kadaouoi Moussaoui.
</strong><br />
<div align="justify" style="text-align: justify;">
<strong>Dates i horari:
4rt dijous de cada mes, 23 de gener, 27 de febrer, 27 de març, 24
d’abril, 2 de maig, 26 de juny, 25 de setembre, 23 d’octubre i 24 de
novembre de 2014, de 19,30 a 21.30 h.</strong></div>
<b>
</b><strong>Preu: associats 126 €. No associats 216 €.</strong><br />
<b>
</b><div align="justify" style="text-align: justify;">
<b><br />Adreçat a
professionals interessats en el treball amb població immigrant i,
especialment, amb els seus fills, l’objectiu d’aquest seminari és
engrandir la nostra visió d’allò que és la identitat per ajudar millor
als nostres pacients, usuaris, a resoldre el conflicte de fidelitats
(entre dos països, entre varies cultures etc.)<br />L’estudi dels nens de
la migració espanyola, portuguesa, italiana i magrebí, per G. Vinsonneau
i C. Camilleri, i altres autors, que van postular el model dinàmic de
la identitat. Integrar tot aquest corpus teòric pot ser molt útil en la
nostra pràctica diària per poder ajudar així als nostres pacients a
ampliar les seves mires respecte a la seva identitat, especialment
l’adolescència, per ser l’etapa on afloren totes les grans preguntes.<br />Es
compaginarà la lectura i els corresponents comentaris d’articles
psicoanalítics amb fragments de novel•les, assajos i films que
reflexionin sobre el tema. Tant el docent com els alumnes tindran
l’ocasió de presentar vinyetes clíniques.</b></div>
<b>
</b><b><br />Descarregueu el programa d'aquest seminari en pdf: </b><br />
<b><a href="http://psicoterapeuta.hl171.dinaserver.com/files/formacion/186_0_Programa_FC11_2013-2014_Identitat-rev..pdf" target="_BLANK">186_0_Programa_FC11_2013-2014_Identitat-rev..pdf</a><br /></b><br />
<b>
</b><b><br /><span style="font-size: medium;">INSCRIPCIONS</span> </b><br />
<b>
</b><b>Us podeu inscriure en els seminaris omplint el formulari d’inscripció que podeu descarregar fent clic aquest enllaç:</b><br />
<b>
</b><div align="center" style="text-align: center;">
<b><a href="http://psicoterapeuta.hl171.dinaserver.com/files/formacion/186_0_Fitxa_inscripcio_Seminaris_FC_2013-2014.dot" target="_BLANK">186_0_Fitxa_inscripcio_Seminaris_FC_2013-2014.dot</a></b></div>
<b>
</b><div align="left" style="text-align: left;">
<b>També la podeu sol·Licitar per e-mail a <a href="mailto:secretaria@psicoterapeuta.org">secretaria@psicoterapeuta.org</a> o bé trucant al 93 212 78 96.</b></div>
<b>
</b><br />
<b>
</b><b>Per validar la inscripció és imprescindible que envieu 1 setmana
abans de l’inici del curs la fitxa d’inscripció i el comprovant de
pagament, preferiblement per correu electrònic a: <a href="mailto:secretaria@psicoterapeuta.org">secretaria@psicoterapeuta.org</a> o bé per fax al 93 417 45 5</b><br />
<b>
</b><br />
<b>
</b><b>La inscripció quedarà validada quan s’hagi rebut a secretaria les
dades de l’alumne juntament amb el comprovant de pagament,
preferiblement una setmana abans de l’inici de cada seminari o bé prèvia
consulta de places encara disponibles. El comprovant de pagament es pot
enviar per correu electrònic a <a href="mailto:secretaria@psicoterapeuta.org">secretaria@psicoterapeuta.org</a>, o per fax al 93 417 45 57, o bé lliurar-lo personalment.</b><br />
<b>
</b><br />
<b>
</b><b>El pagament l’haureu de realitzar, prèvia inscripció, mitjançat
transferència o ingrés bancari, al següent número de compte
(especificant el nom, cognoms i el seminari triat):</b><br />
<b>
</b><div align="center" style="text-align: center;">
<b>Caixa d’Enginyers: 3025 0001 18 1433037613</b></div>
<b><br /><br /><a href="http://www.psicoterapeuta.org/files/formacion/186_0_Fitxa_inscripcio_Seminaris_FC_2013-2014.dot" target="_BLANK">Fitxa d'inscripció, clica</a><br /><a href="http://www.psicoterapeuta.org/files/formacion/186_0_Programa_FC11_2013-2014_Identitat-rev..pdf" target="_BLANK">Programa del seminari</a></b></div>
<b><br /></b><b><a href="http://www.psicoterapeuta.org/mapa.php" target="_blank">Més informació a l'Associació Catalana de Psicologia Psicoanalítica (clica) </a><a href="http://www.psicoterapeuta.org/mapa.php" target="_blank"><br /></a>Vocalia de Formació de l’ACPP - Plaça de la Bonanova, 11, entresòl 2a - 08022 Barcelona</b><br />
<b>Tel. 93 212 78 96 Fax: 93 417 45 57 · a/e: secretaria@psicoterapeuta.org Internet:</b><br />
<b><a href="http://www.psicoterapeuta.org/" target="_blank">www.psicoterapeuta.org</a></b>Saïd El Kadaoui Moussaouihttp://www.blogger.com/profile/08071409368201017445noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7843029940749803674.post-38886312619182100272013-11-14T00:45:00.000+01:002013-11-14T00:45:04.608+01:00"LA IMMIGRACIÓ, PRESENT I FUTUR. CAP ON ANEM?" PARTICIPO AL DEBAT EL 18 DE NOV, JUNTAMENT AMB LA ROSA BARENYS<b><a href="http://www.impulsalacciosocial.org/" target="_blank">El Forum de Debat Social de l'Ateneu Barcelonès i l'associació Impuls a l'Acció Social</a> organitza pel proper dilluns 18 de novembre el debat "La immigració, present i futur. Cap on anem?", en el que intervindré al costat de la Rosa Barenys. </b><br />
<br />
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<br />
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<u><span lang="CA" style="font-size: 14.0pt;"><b>Fòrum de Debat Social a l’Ateneu Barcelonè</b>s</span></u></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<u><span lang="CA" style="font-size: 14.0pt;"><span style="text-decoration: none;"></span></span></u></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<u><span lang="CA" style="font-size: 14.0pt;">c/ de la Canuda, 6 – 08002 Barcelona</span></u></div>
<br /><div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span lang="CA" style="font-size: 14.0pt;">Et convidem a la propera sessió del Fòrum de Debat Social que es
celebrarà el dilluns 18 de novembre de 18h a 20h a la sala Pompeu Fabra de la
segona planta de l’Ateneu.</span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span lang="CA" style="font-size: 14.0pt;">El tema que tractarem en aquesta sessió serà: <b style="mso-bidi-font-weight: normal;">“<u>La immigració: present i futur. Cap a on anem”</u></b> a càrrec de <b style="mso-bidi-font-weight: normal;">Saïd El Kadaoui</b>, psicòleg i escriptor i
<b style="mso-bidi-font-weight: normal;">Rosa Barenys</b>, treballadora social.</span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span lang="CA" style="font-size: 14.0pt;">El Fòrum de Debat Social té com objectiu l’anàlisi dels grans paràmetres
de l’Estat del Benestar, de les polítiques socials i la necessària
actualització i impuls.</span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span lang="CA" style="font-size: 14.0pt;"> </span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span lang="CA" style="font-size: 14.0pt;">Són promotors del Fòrum de Debat Social:</span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span lang="CA" style="font-size: 14.0pt;">Rosa Barenys, Xavi Camino, Carles Campuzano, Antoni Comin, Rosa Domènech,
Esperança Esteve, Joaquim Ferrer, Rosa Maria Ferrer, Rafael Hinojosa, Joaquim
Julià, Àngels Nogué, Pablo Peralta de Andrés, Josep Oriol Pujol, Glòria Rubiol,
Cristina Rimbau, Mariona Rull, Jordi Sabater, Joan Tatjer i Eduard Vinyamata.</span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span lang="CA" style="font-size: 14.0pt;"> Novembre 2013 </span></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhRExCJ_JaI7dWQy1GULMJi0RmNCv_Sf19Oq2jnemCNPznfTfY7_6LeeSy5QPsjueRi8vhv10XidOz18en2a95_8c_Mqfe7sBllDxjUWHJG59PzX0i2_BU0m7GgeDUiWRnJP9jk9uAxSBgc/s1600/foto+nens...jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="213" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhRExCJ_JaI7dWQy1GULMJi0RmNCv_Sf19Oq2jnemCNPznfTfY7_6LeeSy5QPsjueRi8vhv10XidOz18en2a95_8c_Mqfe7sBllDxjUWHJG59PzX0i2_BU0m7GgeDUiWRnJP9jk9uAxSBgc/s320/foto+nens...jpg" width="320" /></a></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjEvFeAUTmopgwM1uMJjv7HTlbUPG1GsV2J_Batkgxj7SDNw-fMXmYgNvizXcv6JxqNcrT-YPVPFVp19f1UYp8tnZ4_6oBCuOxzsHAfmthgg4Y26dwow8YiR9rsvYZ7JmXehogZh41oAHkD/s1600/18+nov+ateneu.png" imageanchor="1"><img border="0" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjEvFeAUTmopgwM1uMJjv7HTlbUPG1GsV2J_Batkgxj7SDNw-fMXmYgNvizXcv6JxqNcrT-YPVPFVp19f1UYp8tnZ4_6oBCuOxzsHAfmthgg4Y26dwow8YiR9rsvYZ7JmXehogZh41oAHkD/s1600/18+nov+ateneu.png" width="282" /></a></div>
<b><a href="https://drive.google.com/file/d/1xIulkJ0yAChyYi4MoBgUrMwCtf9JYmuryvT1G3gZvOPSZOlLGyucmKbOp-0s/edit?usp=sharing" target="_blank">Clica per obrir document de convocatòria</a></b><br />
<br />Saïd El Kadaoui Moussaouihttp://www.blogger.com/profile/08071409368201017445noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7843029940749803674.post-33835273637848924702013-11-04T18:21:00.001+01:002013-11-04T19:22:32.613+01:00REFLEXIONS SOBRE "SER DIFERENT" AL PROGRAMA DE TV3 SUMMA POSITIVA EMÈS AHIR<a href="http://www.tv3.cat/summa-positiva#.UnfXVuyZFHI.blogger">Summa Positiva - Televisió de Catalunya</a><br />
<div style="text-align: justify;">
<b> Ahir el programa <a href="http://www.tv3.cat/summa-positiva" target="_blank">Summa Positiva</a> de TV3 va emetre el reportatge "Ser diferent", que tracta sobre l'acceptació dels qui, per un motiu o altre -origen, aparença física, vestimenta, religió, etc...- se'ls considera diferents a la majoria. Intervinc en els minuts 17, 19, 21, 23 i 29, però us recomano que veieu tot el programa. </b></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjDY2Xgh_sdgSum9qFNohTP-yVVR8mx25n_kETpPXbCSabXfM6in7hyphenhyphenagJnhlVOzNi5aORGEzh0qTxkfcQ99vP3iCmwJNd_mSWrtXJxl7IZqc2HDBXh9GaqVW6QnSnY_7ZDluUYvvfqaW2z/s1600/Said+TV3.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjDY2Xgh_sdgSum9qFNohTP-yVVR8mx25n_kETpPXbCSabXfM6in7hyphenhyphenagJnhlVOzNi5aORGEzh0qTxkfcQ99vP3iCmwJNd_mSWrtXJxl7IZqc2HDBXh9GaqVW6QnSnY_7ZDluUYvvfqaW2z/s400/Said+TV3.JPG" width="400" /></a></div>
<span style="font-size: large;"> <b><a href="http://www.tv3.cat/videos/4736771/Ser-diferent" target="_blank">Clica aquí per veure el vídeo.</a></b></span><br />
<br />
<b>Algunes reflexions que exposo: </b><br />
<div style="text-align: justify;">
<i><b>"El racisme és una ideologia de superioritat. Quan un creu que un altre, pel seu origen, és inferior a ell, s'està autoritzant a maltractar-lo" </b></i><br />
</div>
<div style="text-align: justify;">
<i><b>"Associem la normalitat a la freqüència, però depèn de la ideologia. Si tu tens una ideologia més tancada poques coses són normals. Si tens una ideologia més oberta, tot és normal en fons"</b></i></div>
<br />Saïd El Kadaoui Moussaouihttp://www.blogger.com/profile/08071409368201017445noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-7843029940749803674.post-77734996036159314352013-10-17T16:08:00.000+02:002013-10-17T16:10:51.364+02:00LIBRO RECOMENDADO: "LO QUE EL DÍA DEBE A LA NOCHE" DE YASMINA KHADRA<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiYqPL-9-1_UyTEUASz8QFQNt46NhBr9YjsJ_jU-uc6sdosD7Ize1erWSDf1VMbDB_C4gtEq5UiF5e-oimxDZHiyLaLUPaShr_9c2kUTDrqwDHpf3QsMZQpVuqgYzuiBZc6KTLd8pWbJseY/s1600/lo-que-el-dia-debe-a-la-noche-9788423341726.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiYqPL-9-1_UyTEUASz8QFQNt46NhBr9YjsJ_jU-uc6sdosD7Ize1erWSDf1VMbDB_C4gtEq5UiF5e-oimxDZHiyLaLUPaShr_9c2kUTDrqwDHpf3QsMZQpVuqgYzuiBZc6KTLd8pWbJseY/s400/lo-que-el-dia-debe-a-la-noche-9788423341726.jpg" width="235" /></a></div>
<br />
<div style="text-align: justify;">
<b>Cita: "<i>acababa de descubrir que el árabe, el árabe bello, el árabe digno
y generoso no era ni un antiguo mito ni aquello en lo que el colono lo
había convertido... No tengo suficiente instrucción para explicarte lo
que ocurrió dentro de mi cabeza aquel día, pero aquello cambió mi vida</i>"</b></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<div style="text-align: justify;">
<b><span style="font-size: large;">SINFONÍA ARGELINA</span></b>, <span style="font-size: large;"><b>"QUERÍA QUE ARGELIA TUVIERA UNA GRAN SAGA LITERARIA"</b></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<br />
<b>Entrevista de Ignacio Cembrero al autor para Babelia, El País."Quería que Argelia tuviera su gran saga literaria"</b></div>
<div style="text-align: justify;">
<b><a href="http://elpais.com/diario/2009/09/19/babelia/1253319135_850215.html" target="_blank">Ignacio Cembrero, El País, </a> </b></div>
<div style="text-align: justify;">
<b><a href="http://elpais.com/diario/2009/09/19/babelia/1253319135_850215.html" target="_blank">19 de septimebre de 2009</a> </b></div>
<div style="text-align: justify;">
<b> Durante décadas fue militar de día y novelista escondido. Yasmina
Khadra, seudónimo del gran autor argelino ensalzado por lectores y
crítica, ha creado en <i>Lo que el día debe a la noche</i> una gran epopeya de su país buscando la "reconciliación con la Historia".</b></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b> Quería ofrecer a Argelia un <i>Doctor Zhivago,</i> un <i>Lo que el viento se llevó,</i>
pero no sé si lo he conseguido". "Quería que Argelia tuviera su gran
saga literaria". Yasmina Khadra, de 54 años, no está aún del todo seguro
de que su última novela sea esa gran epopeya histórica con la que soñó,
pero el más célebre de los escritores argelinos, el más traducido de
los novelistas árabes en vida, ha logrado un nuevo éxito en Francia
unánimemente ensalzado por la crítica. <i>Ce que le tour doit à la nuit</i> (editorial Julliard, París<i>)</i>
se colocó entre los más vendidos (125.000 ejemplares) el otoño pasado
en Francia. Obtuvo incluso un par de premios, el que otorga France
Télévisions y el que concede al mejor libro del año la revista literaria
<i>Lire.</i> Este otoño inicia, por fin, su andadura internacional. Con el mismo título, traducido al castellano <i>(Lo que el día debe a la noche),</i> lo publica ahora Destino en España.</b></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Argelia es un país que, 47 años después de su independencia, no se ha
recuperado de la resaca colonial. Su clase política es la más
francófona del Magreb, pero sigue aún polemizando sobre si Francia, la
ex metrópoli, debe pedir disculpas por el pasado colonial y las
exacciones que conllevó. Al sur y al norte del Mediterráneo, las heridas
causadas por los 132 años (1830-1962) de dominación francesa no acaban
de cicatrizar.</b></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>
</b></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Por eso, "este país trágico y sublime ha sido siempre narrado desde
un bando", se lamenta Khadra durante una entrevista en París. "Hemos
pasado del estrabismo reductor de Albert Camus", cuyas principales
novelas transcurren en la Argelia colonial, "al enfoque patriótico de un
Kateb Yacine", portavoz literario del nacionalismo argelino.</b></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b> <i><span style="font-size: large;">"No es
sólo una historia de amor, sino la historia de toda una época, con sus
altibajos, sus luchas enfurecidas y sus rechazos y exclusiones"
<a href="http://www.blogger.com/null" name="sumario_3"></a>
"Baudelaire me enseñó a ser alquimista: sé
extraer el oro del barro". "Ahora soy el orgullo del Ejército argelino.
¡La vida está repleta de paradojas!"</span></i></b></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>
</b></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Khadra se ha esforzado en superar esa dicotomía. "He intentado
ampliar los ángulos, sugerir al lector un viaje iniciático a través de
las alegrías y los sufrimientos de una nación tumultuosa", explica. "No
es sólo una historia de amor, sino la historia de toda una época, con
sus altibajos, sus vidas descarriadas, sus luchas enfurecidas y sus
rechazos y exclusiones". "Tengo la sensación de haber escrito todos mis
otros libros para poder merecer escribir éste".</b></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>
</b></div>
<div style="text-align: justify;">
<b><i>Lo que el día debe a la noche</i> guarda escasa relación con una
historia de amor convencional. El amor imposible entre Younes, un joven
argelino, y Émilie, una francesa, es sólo el colofón de un fresco
histórico que cuenta cómo dos pueblos compartieron y amaron una misma
tierra antes de enfrentarse por ella durante los seis años que duró la
guerra de independencia de Argelia (1956-1962). Causó entre 300.000 y
400.000 muertos, el 90% argelinos.</b></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>
</b></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Construida de manera lineal, la novela arranca en los años treinta
cuando una mano criminal quema la cosecha de Issa, un campesino
argelino. Endeudado hasta las cejas, se ve forzado a vender su diminuta
finca a un colono francés y emigra con su mujer y sus hijos -Younes, el
varón, es el protagonista- a Orán, la gran ciudad del oeste de Argelia.</b></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>
</b></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>A Younes le deslumbran los barrios residenciales, limpios y repletos
de flores, pero no es ahí donde les instala su padre sino en Jenane
Jato, un suburbio nauseabundo sumido "en un caos infinito, erizado de
sórdidas casuchas y de garitos asquerosos". Las desgracias sucesivas que
acontecen a su padre, arruinado y humillado, le obligan a entregar la
custodia de su hijo a Mahi, un hermano farmacéutico, que vive en una de
esas calles elegantes que fascinaron a Younes.</b></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>
</b></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Mahi es un hombre culto, "pacifista y demócrata", casado con una
francesa, Germaine, pero que frecuenta a intelectuales nacionalistas
como Messali Hadj, el padre espiritual de la independencia argelina. A
causa de estas amistades llega a ser brevemente detenido e incluso
torturado por los franceses en una comisaría al poco de estallar la II
Guerra Mundial. Decide entonces mudarse a la cercana Río Salado donde,
rodeados de viñas y olivos, conviven en paz argelinos, franceses y
españoles que practican las tres grandes religiones monoteístas.</b></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>
</b></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Es ahí, en esa pequeña ciudad rebautizada hoy en día El-Malah, donde
crecerá Younes o, mejor dicho, Jonás, el nuevo nombre que le da su
familia adoptiva. Crecerá despreocupado, casi feliz y prácticamente
asimilado por los franceses si no fuera porque alguna que otra puya le
recuerda, de vez en cuando, su origen musulmán. "No pertenecemos al
mismo mundo, señor Younes, y no le basta con el azul de sus ojos", le
espetan en una ocasión.</b></div>
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<b>
</b></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Integrado en una banda de jóvenes franceses, Younes y sus amigos
serán inseparables hasta que surge Émilie, la joven con "intensos ojos
negros" cuya aparición resquebraja al grupo. Younes se enamora locamente
de la chica, pero su madre le prohíbe acercarse a ella. El chaval se
aleja entonces de sus compañeros, se aísla y se deprime. A la desdicha
personal se añade la desgracia de la guerra de independencia.</b></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>
</b></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Con su estallido, el pasado, la identidad musulmana de Younes
sepultada por su educación francesa, rebrota bruscamente. "Tú no puedes
comprender", le reprochará un combatiente nacionalista: "Eres de los
nuestros, pero vives como ellos". Debe elegir entre una "Argelia
argelina que nace con fórceps" y una "Argelia francesa que agoniza",
entre su comunidad y sus amigos. Intentará evitarlo ayudando a unos sin
renegar de los otros. Pertenece a ambos mundos.</b></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>
</b></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>A través de su protagonista, Khadra reivindica esa doble cultura,
árabe-bereber y francesa, que poseen muchos de sus compatriotas
empezando por él mismo. Niega tener una doble identidad, pero sí admite
"disfrutar de una doble cultura, la de Occidente y la de Oriente". "Y
eso me enriquece y me acerca a más seres humanos".</b></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>
</b></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Esa defensa de la biculturalidad indispone, reconoce, "a los
nostálgicos de la Francia colonial y a aquellos empeñados en vengar
Argelia". "Tengo enemigos, pero ésa es la última de mis preocupaciones",
añade. "Siempre trabajé para acercar a los pueblos y apaciguar los
espíritus". "Me gusta la gente y disfruto tratando de hacerla soñar".
"No predico el perdón pero sí, digamos, el acceso a la madurez",
sostiene Khadra. "En el fondo, mi novela es una reconciliación con la
Historia escrita con mayúscula". "No se puede usted imaginar cuánto ha
contribuido a aliviar las memorias, sobre todo la de los <i>pieds-noirs",</i>
esos cientos de miles de franceses nacidos en una tierra, Argelia, que
se vieron obligados a abandonar en 1962 para instalarse en una metrópoli
que desconocían. "Estoy orgulloso de ello", sentencia.</b></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>
</b></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>A la dicotomía franco-argelina se añade otro ingrediente cultural: la
influencia española. Río Salado, la pequeña urbe a la que se traslada
el farmacéutico con su familia, lleva un nombre español. En ese
occidente argelino, a tan sólo 140 kilómetros de la costa de Almería,
había en los años cincuenta decenas de miles de inmigrantes españoles
que trabajaban como mecánicos, fontaneros o camareros.</b></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>
</b></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>"Para muchos, la Argelia colonial es sólo francesa, pero la huella
española sigue aún viva en la región de Orán", asegura Khadra. "A los
vestigios de las sucesivas conquistas y de las desbandadas españolas a
lo largo de cinco siglos se añaden los recuerdos de una convivencia
exitosa entre árabes y españoles". "Hay aún en Orán abuelas que hablan
un español fluido". "Hemos descuidado esa vertiente de la historia". "Me
pareció necesario rememorarla en mi libro".</b></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>
</b></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Y Khadra se embala cuando evoca los lazos culturales: "¿No estuvo
Cervantes cautivo durante cinco años en Argel? ¿No será su experiencia
argelina la que le habrá inspirado, en parte, <i>Don Quijote,</i> la
novela más fabulosa de todos los tiempos? ¿No será ese libro de
caballerías el que despertó en mí esa sensibilidad por las cosas
absurdas de este mundo?". "¡Es inconcebible que creamos que somos ajenos
los unos a los otros!".</b></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>
</b></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Lo que el día debe a la noche marca una ruptura en la obra de Khadra.
Hasta ahora la mayoría de sus novelas describían la radicalización
islamista y violencia terrorista, primero en su país y más tarde en
otros escenarios como Afganistán, Palestina, Irak y Líbano. "En algunos
de esos libros cogía al lector occidental de la mano para llevarle lo
más cerca posible de ese hombre que se suicida con un cinturón de
explosivos en medio de la muchedumbre", recuerda. "Le conduje al origen
del malentendido entre Oriente y Occidente".</b></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>
</b></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Aquellas novelas estaban impregnadas de su experiencia militar.
Yasmina Khadra es, en realidad, el seudónimo femenino de Mohamed
Moulessehoul, que muy a principios de esta década era aún comandante del
Ejército argelino, en el que pasó 36 años de su vida. Nacido en Kenadsa
(Sáhara argelino), ingresó con nueve años en la Escuela Nacional de
Cadetes de la Revolución que formaba a los futuros oficiales.</b></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>
</b></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Su madre era una nómada analfabeta y su padre, un enfermero que se
adhirió en 1956 a la lucha armada contra los franceses, sólo leía
crónicas políticas en la prensa. En su casa no había un solo libro. Aun
así Khadra rechaza que el ambiente familiar fuese un obstáculo a su
vocación de escritor. "En casa se hablaba con tacto", recuerda. "Para
hacerse reproches se recurría a adagios y metáforas evitando así herir
susceptibilidades". "Es ahí donde me topé con el Verbo".</b></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>
</b></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>A la delicadeza del lenguaje familiar se añadía la estirpe. "Conozco
mi árbol genealógico desde finales del siglo XV", asegura. "Entre los
Moulessehoul hubo jeques, grandes poetas, sabios, diplomáticos,
consejeros de sultanes y nómadas eruditos". "Fue el colonialismo el que
desfiguró a mi familia abocándola a la pobreza y al éxodo". En 1955
nació, sin embargo, un escritor.</b></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>
</b></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>El auténtico impedimento a la eclosión literaria fue ese ejército de
corte soviético en el que se crió Khadra. "Su ambiente es el menos
compatible que puede haber con la creación literaria y el pensamiento",
reconoce. "Para más inri, en la tradición argelina el intelectual es un
subversivo, casi un traidor". "Mi labor exasperaba a la jerarquía". "A
mis jefes les sacaba de quicio ver que el periódico hablaba de mí". "Era
considerado como un cuerpo extraño en su seno y hasta suscitaba
rechazo". Aun así no le retiraron la autorización para publicar libros.</b></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>
</b></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>A Khadra no le quedaba más remedio que "vivir la literatura en la más
absoluta intimidad". "Era mi refugio, mi ciudad prohibida cuya puerta
nadie podía franquear", recuerda. "Aprendí a convivir con esa doble
gorra, la de oficial en una unidad de élite entregada a la lucha
antiterrorista y la de escritor por la noche, durante mis ratos de ocio,
mis permisos".</b></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>
</b></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>El empeño en escribir le costó a Khadra su carrera castrense. No pasó
de comandante mientras sus compañeros de promoción de la Academia
Militar de Cherchell seguían ascendiendo. En sus últimos nueve años bajo
el uniforme cambió de destino once veces. Se pudría en cuarteles
remotos. Aquellos vaivenes fueron probablemente una velada sanción.
"Seguir escribiendo fue, más que nunca, un acto de resistencia",
sostiene.</b></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>
</b></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>"No hay mal que por bien no venga", se consuela retrospectivamente.
"Gracias al Ejército conozco todos los rincones de mi país". "Gracias al
Ejército he podido disecar la naturaleza humana y me he codeado con la
violencia, con la guerra". "El Ejército fue mi infancia, mi
adolescencia, mis mejores años". "Baudelaire me enseñó a ser alquimista:
sé extraer el oro del barro". "Del Ejército pude extirpar todo aquello
provechoso para mi vocación de escritor". "Aún hoy en día mis mejores
amigos son militares, algunos incluso generales". "Les quiero con la
misma intensidad que hace 40 años".</b></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>
</b></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Acaso sea por eso que Khadra siempre se negó a criticar a un ejército
acusado, por desertores y grupos de derechos humanos, de cometer todo
tipo de tropelías durante esa guerra civil larvada entre Fuerzas Armadas
e islamistas que vivió Argelia en los noventa. Le costó cerca de
200.000 muertos. Aunque con mucha menos intensidad, el terrorismo sigue
aún azotando al país.</b></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>
</b></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Defiende al Ejército, pero se muestra duro con el régimen que
sustenta. "Los años de terror y asesinatos, los millares de muertos y de
atentados", se lamentaba Khadra en EL PAÍS en 2007, "no han servido
para que nuestros gobernantes recapaciten sobre la realidad". "(...)
sólo piensan en sus negocios, chanchullos y tráficos de influencias".</b></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>
</b></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Khadra colgó el uniforme y, en 2001, se trasladó a México con su
mujer y sus tres hijos antes de instalarse en Francia, primero en Aix en
Provence (sureste) y ahora en París. Ha conservado su seudónimo
compuesto por el segundo y tercer nombre de su esposa, Amal Benaboura.
"Lo hice por comodidad y por fidelidad a una mujer valiente que ha
sufrido a mi lado", explica. "Mi seudónimo es una magnífica historia de
amor, de saber compartir y de paciencia".</b></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>
</b></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Francia ha sido el trampolín de su éxito. Publicado en 36 países,
desde Vietnam a Brasil, y en 33 idiomas, es el escritor árabe vivo más
leído. <i>El atentado,</i> con 400.000 ejemplares vendidos en Francia,
es su novela más famosa. Productoras cinematográficas han comprado los
derechos de tres de sus libros. Más importante aún: "Ahora soy el
orgullo del Ejército argelino". "¡Qué gran paradoja!".</b></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>
</b></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Aun así, Khadra no está del todo satisfecho. Deja caer, a veces, que a
su currículo le falta algún gran premio literario francés como el
Goncourt o el Renaudot. "¡No conozco a muchos galardonados con el
Goncourt que tengan mi audiencia!", ironiza. Se le presenta demasiado,
se queja, como un ex militar intentando así empequeñecer su obra. "París
siempre se empeña en acallar al verdadero talento argelino y fomenta
disidencias y novelas antiargelinas", continúa con su denuncia. "Para
ser alabado basta con insultar los valores de Argelia". "Quiero
demasiado a mi país para traicionarlo por un premio". "¡Que los jurados
se guarden sus galardones mientras yo conserve a mis lectores!". "¡Ellos
son la verdadera consagración del escritor!".</b></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>
</b></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Por amor a un país cuyo régimen censura, Khadra aceptó incluso en
2007 un cargo, el de director del centro cultural argelino en París, que
le ofreció el presidente Abdelaziz Buteflika. La decisión le valió una
ráfaga de críticas. "¿Qué ha pasado para que Moulessehoul descubra de
sopetón las virtudes de un sistema que él mismo tacha de podrido?", se
preguntó la escritora y ex ministra Leila Aslaui. Khadra no grita nunca,
pero cuando se le recuerdan estas afrentas se le endurece el timbre de
su voz: "El cargo no lo desempeño por dinero ni para disfrutar de
privilegios. Sólo quiero ayudar a mi país. Son ustedes, la prensa
occidental, los que intentan hacer creer que un argelino sólo es creíble
si está en contra de su país. No reniego de mis raíces ni de mi patria.
Mi cargo no me impide expresarme con la misma virulencia y lucidez. Le
dije un día a un gran académico francés: 'Si después de haberme leído le
sigo resultado sospechoso es que usted no comprende nada la
literatura".</b></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>
</b></div>
<div class="nota_pie" style="text-align: justify;">
<b><i>Lo que el día debe a la noche.</i> Yasmina Khadra. Traducción de Wenceslao-Carlos Lozano. Destino. Barcelona, 2009. 384 páginas. 19,50 euros. <i>El que el dia deu a la nit.</i> Traducción de Pau Joan Hernàndez. Edicions 62. Barcelona, 2009. 360 páginas. 21 euros. Yasmina Khadra participará en el Hay Festival de Segovia los días 25 y 26 de septiembre de 2009</b></div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<h2 style="text-align: justify;">
Una obra aparte</h2>
<div style="text-align: justify;">
<b> Primero fueron obras escritas casi a escondidas en los cuarteles como <i>Houria,</i>
un compendio de relatos cortos, que salió a la luz en 1984, once años
después de que Yasmina Khadra lo acabara. Las publicaba l'Entreprise
Nationale du Livre, la única editorial de ficción argelina en aquellos
años, y no han sido traducidas. Después, en 1997, Khadra logra dar el
salto a Francia. Ese año La Baleine empieza a publicar su trilogía negra
<i>(Morituri, El otoño de las quimeras</i> y <i>Doble blanco)</i> que en España editan Almuzara, Zoela y Proa <i>(Trilogía de Argel)</i>.
Khadra persigue aún a los terroristas en las montañas de Argelia. El
público desconoce su verdadera identidad. Cuando se desprende del
uniforme, el escritor sale a la luz. Consagra primero dos novelas a la
violencia islamista en su país <i>(Los corderos del Señor,</i> Alianza, y <i>Lo que sueñan los lobos, </i>Alianza y Círculo de Lectores) y en 2003 describe el mismo fenómeno en Afganistán <i>(Las golondrinas de Kabul, </i>Alianza), en Palestina e Israel <i>(El atentado, </i>Alianza) y en Irak <i>(Las sirenas de Bagdad, </i>Alianza y Edicions 62). La más premiada y vendida de todas sus obras ha sido <i>El atentado.</i> Entre medias, Khadra ha publicado dos libros autobiográficos <i>(El escritor,</i> Alianza, y <i>L'imposture des mots)</i> en los que narra su empeño por escribir y su itinerario hasta conseguirlo. <i>Lo que el día debe a la noche</i>
(Destino y Edicions 62) es una obra aparte. No es policiaca, ni
autobiográfica, y está exenta de barbudos dispuestos a degollar a los
infieles. Khadra trabaja ahora sobre otra novela, <i>El Olimpo de los desafortunados,</i> que narra la historia de unos mendigos atrapados entre el mar y un vertedero público.</b></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhdEWWZ7Lg-D_1bOaCd_Rb9NghbYXV5Mvy4v_p4LcQdl963159j0fUR-lkbHVmJ_ff2XEO5oHdNI1xlcTXHzIB4KPZ1oEDDP5F8LBYsA2RnyP_ED5vXaoeYEOMcZAAf8Adc_eiF3Li2cIda/s1600/1253319135_850215_0000000000_sumario_normal.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhdEWWZ7Lg-D_1bOaCd_Rb9NghbYXV5Mvy4v_p4LcQdl963159j0fUR-lkbHVmJ_ff2XEO5oHdNI1xlcTXHzIB4KPZ1oEDDP5F8LBYsA2RnyP_ED5vXaoeYEOMcZAAf8Adc_eiF3Li2cIda/s320/1253319135_850215_0000000000_sumario_normal.jpg" width="235" /></a></div>
<b> </b><br />
<b><span lang="CA" style="font-family: "Times New Roman"; letter-spacing: -.15pt; mso-font-kerning: .5pt;"><span style="mso-spacerun: yes;"><b>OTROS LIBROS QUE RECOMIENDO</b></span></span><i><span lang="CA" style="font-family: "Times New Roman"; letter-spacing: -.15pt; mso-font-kerning: .5pt;"><span style="mso-spacerun: yes;"><b>:</b></span></span></i></b><br />
<a href="http://saidelkadaoui.blogspot.com.es/2013/06/recomiendo-este-libro-je-dois-tout-ton.html" target="_blank">JE DOIS TOUT À TON OUBLI, de Malika Mokeddem </a><br />
<a href="http://saidelkadaoui.blogspot.com.es/2013/05/recomiendo-este-libro-rue-des-voleurs.html" target="_blank">Calle de los ladrones de Mathias Énard</a><br />
<a href="http://saidelkadaoui.blogspot.com.es/2013/04/recomiendo-critica-de-la-razon-arabe-de.html" target="_blank">Crítica de la razón árabe de Abed Al Yabri</a><br />
<a href="http://saidelkadaoui.blogspot.com.es/2013/03/recominedo-mi-oido-en-su-corazon-de-h.html" target="_blank">Mi oído en su corazón de H. Kureishi</a><br />
<b><i><span lang="CA" style="font-family: "Times New Roman"; letter-spacing: -.15pt; mso-font-kerning: .5pt;"><span style="mso-spacerun: yes;"><b> </b></span></span></i><span lang="CA" style="font-family: "Times New Roman"; letter-spacing: -.15pt; mso-font-kerning: .5pt;"><span style="mso-spacerun: yes;"><b><a href="http://saidelkadaoui.blogspot.com.es/2012/12/recomano-amor-la-carta-de-xavier-rius.html" target="_blank">Amor a la carta, de Xavier Rius</a></b><br />
<a href="http://saidelkadaoui.blogspot.com.es/2012/05/recomiendo-la-civilizacion-del.html">LA CIVILIZACIÓN DEL ESPECTÁCULO, DE VARGAS LLOSA</a><br />
<a href="http://saidelkadaoui.blogspot.com.es/2012/05/recomiendo-este-libro-percival-everett.html">"X" DE PERCIVAL EVERETT</a><br />
<a href="http://saidelkadaoui.blogspot.com.es/2012/05/el-mal-arabe-de-moncef-marzouki.html">EL MAL ÁRABE, DE MONCEF MARZOUKI </a> </span></span><br />
<span lang="CA" style="font-family: "Times New Roman"; letter-spacing: -.15pt; mso-font-kerning: .5pt;"><span style="mso-spacerun: yes;"><a href="http://saidelkadaoui.blogspot.com.es/2012/11/recomiendo-joseph-anton-memorias-de.html">Salman Rushdie, Memorias</a> </span></span></b><br />
<b><span lang="CA" style="font-family: "Times New Roman"; letter-spacing: -.15pt; mso-font-kerning: .5pt;"><span style="mso-spacerun: yes;"><a href="http://saidelkadaoui.blogspot.com.es/2013/02/recomiendo-demonios-intimos-de-xavier.html" target="_blank">Demonios íntimos, de Xavier Rubert de Ventós</a></span></span></b><br />
<b><a href="http://saidelkadaoui.blogspot.com.es/2012/06/libro-recomendado-hacia-una-democracia.html" target="_blank">Hacia una democracia laica, voces de mujeres musulmanas</a></b><br />
<b><a href="http://saidelkadaoui.blogspot.com.es/2013/02/recomano-ara-i-aqui-cartes-2008-2011-de.html" target="_blank">Ara i aquí, P. Auster i J.M. Coetzee</a></b><br />
<b><a href="http://saidelkadaoui.blogspot.com.es/2013/09/libro-recomendado-une-melancolie-arabe.html" target="_blank">Une mélancolie arabe, Abdellah Taïa</a> </b>Saïd El Kadaoui Moussaouihttp://www.blogger.com/profile/08071409368201017445noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7843029940749803674.post-50177257766520926732013-09-05T10:18:00.004+02:002013-09-05T10:23:44.760+02:00LIBRO RECOMENDADO: UNE MÉLANCOLIE ARABE. ABDELLAH TAÏA<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhLASr5Qbedd6s1AZOdWAte0Yrs-BTNY5jr0ysDoNRO8N4IbRx69g73fa9oeGS_2nN8rTBx12128syihBlK58k7YUoASYPKKS9VkrRpN0S3fXt3Umr6SCqQqGiFvDoH_cf3um_SkR3-IlyY/s1600/Une-melancolie-arabe.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhLASr5Qbedd6s1AZOdWAte0Yrs-BTNY5jr0ysDoNRO8N4IbRx69g73fa9oeGS_2nN8rTBx12128syihBlK58k7YUoASYPKKS9VkrRpN0S3fXt3Umr6SCqQqGiFvDoH_cf3um_SkR3-IlyY/s400/Une-melancolie-arabe.jpg" width="242" /></a></div>
<br />
<div>
<b>CITA: "<i>Moi au coeur d'un monde arabe qui, au fond,
lui aussi ne croyait plus en rien. Un monde absurde. Un monde-prison où
les mêmes erreurs étaient inlassablement répétées, et c'était toujurs
bien sûr la faute des autres, les Occidentaux. Je n'avais plus
d'indulgence pour ce monde</i>"</b>
</div>
<div>
<b><br /></b></div>
<span style="font-size: small;"><b>Artículo que publiqué en el diario Público tras la presentación de "<a href="http://www.casadellibro.com/libro-una-melancolia-arabe/9788498680577/1253110" target="_blank">Una melancolía árabe</a>" en Barcelona: </b></span><br />
<br />
<span style="font-size: large;"><b> </b></span><span style="font-size: large;">MARRUECOS, "MON AMOUR"
</span><br />
<b></b><br />
<b></b><br />
<div style="text-align: justify;">
<b><i>El día 16 de junio, el escritor marroquí afincado en París Abdellah Taïa
estuvo en Barcelona presentando la traducción al castellano y al
catalán de su libro Une mélancolie arabe. <br /><br />Unos
meses antes, le había mostrado mi admiración y apoyo tras haber leído
una carta abierta dirigida a sus hermanos y, especialmente, a su madre
(la eterna M’Barka, presente en todos sus escritos) publicada en la
revista marroquí Tel quel.<br /><br />Marruecos,
le comenta a su madre, no son los otros, el Gobierno, los religiosos,
los mezquinos, los celosos… Marruecos es él y ella. El cambio empieza
por ti, le comenta más adelante. Y por ti, por mí, por nosotros, pienso
mientras lo leo.<br /><br />Se lamenta del sufrimiento de su familia y, en
un arranque de sinceridad conmovedor, le hace saber que nunca ha
pretendido avergonzarla y que lo único que busca es decir la verdad,
salir de la sombra y existir. Existir siendo lo que es: una persona
inquieta, con proyectos y talento para llevarlos a cabo y no escondiendo
su condición de homosexual.<br /><br />Se lamenta de que mientras el mundo
hace autocrítica, se mueve, recibe a Barack Obama con una inmensa
esperanza, Marruecos siga con la vieja receta del miedo para impedir
cualquier cambio. ¿No merece una verdadera modernidad?, se pregunta, y
critica a los inmovilistas que se apropian de la identidad marroquí e
impiden cualquier pensamiento crítico.<br /><br />A su vez, también le hace
saber a su entronizada M’Barka que no está solo. Algo ha empezado a
moverse. Precisamente de esto habló en su presentación y lo ejemplificó
con el hecho de que sus libros también se venden en Marruecos, viaja con
frecuencia allí y habla de la misma forma que lo hace en cualquier país
europeo: sin embudos. Solamente este hecho, no hubiera sido posible
hace diez años, como reconocía él mismo.<br /><br />Hasta el día de la
presentación sólo había hablado alguna vez con él vía e-mail. Al
encontrármelo en directo, me llevé la sorpresa de comprobar que su
aspecto era más frágil del que había imaginado. Cometí el error de creer
que<br />las personas decididas, en su caso revolucionarias incluso, tenían un aspecto acorde a la fuerza de sus ideas.<br /><br />Un aspecto frágil, un mundo interno según él mismo refiere caótico y, en cambio, una persona con una determinación admirable.<br /><br />Su
decisión de escribir sin seudónimo le ha valido tanta admiración como
desprecio en su querido (y el mío también) Marruecos y un doloroso
distanciamiento con su familia.<br /><br />A mí lo que más me conmueve de
sus libros no es tanto las historias de amor homosexual (que son
historias de amor a secas unas veces, de sexo y lucha otras y de
contradicciones siempre) sino la descripción que siempre hace de ese
mundo mágico, fascinante y también perverso, a veces, que habita en el
Marruecos tradicional. Es difícil no sentirse agradecido con él cuando
se ha conocido ese mundo. Lo describe con tal claridad que uno revive
las sensaciones y la magia con que está cargado este Marruecos tan
contradictorio como inasequible a la razón.<br /><br />Abdellah es
considerado un peligro por toda la retahíla de pseudo-intelectuales,
pseudo-religiosos y pseudo-políticos (de los que hay muchísimos en
Marruecos) precisamente por hablar sin ambages de dos temas molestos: la
homosexualidad, considerada todavía como una enfermedad por buena parte
del país, y el Marruecos profundo.<br /><br />Él sabe que no es mirando a otra parte como se avanza, sino asumiendo todo aquello que somos.<br /><br />Abdellah
lo muestra con la delicadeza y el amor del que no reniega de nada de lo
que es y con la decisión del que quiere cambiar las injusticias. Como
le dice a su madre en su carta, no le gustan los enfrentamientos
inútiles, pero está a favor de las batallas necesarias. Esta, desde
luego, lo es.<br /><br />Marruecos sigue siendo un país muy conservador,
pero también es Abdellah y todos los que como él luchamos (desde el
propio país o desde fuera) por la igualdad de los seres humanos y que
anhelamos un país realmente democrático.<br /><br />Querido Abdellah, nous luttons ensemble! (¡luchamos juntos!)</i>.
</b></div>
<br />
<b><a href="http://ehgamdok2009.blogspot.com.es/2009/07/artikulua-said-el-kadaoui-marruecos-mon.html" target="_blank">http://ehgamdok2009.blogspot.<wbr></wbr>com.es/2009/07/artikulua-said-<wbr></wbr>el-kadaoui-marruecos-mon.html</a></b><br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEioMmVWSSfQfpkr4tAuVRTx3fiuIK8pL3rfQw1MSWRJCfGzXuGcTridoUNJL0wVBW4-sae6PE3TFZzBMPWNCHBfxU-1274vUab4SMTwenIu1EtDUzsl6Q-p-wyubPY3sMqjjtivE5PM4pGn/s1600/%C3%ADndice.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEioMmVWSSfQfpkr4tAuVRTx3fiuIK8pL3rfQw1MSWRJCfGzXuGcTridoUNJL0wVBW4-sae6PE3TFZzBMPWNCHBfxU-1274vUab4SMTwenIu1EtDUzsl6Q-p-wyubPY3sMqjjtivE5PM4pGn/s1600/%C3%ADndice.jpg" /></a></div>
<br />
<div style="text-align: justify;">
<b> </b><b>Abdellah Taïa</b><br />
<br />
<b> </b><br />
<b><span lang="CA" style="font-family: "Times New Roman"; letter-spacing: -.15pt; mso-font-kerning: .5pt;"><span style="mso-spacerun: yes;"><b>OTROS LIBROS QUE RECOMIENDO</b></span></span><i><span lang="CA" style="font-family: "Times New Roman"; letter-spacing: -.15pt; mso-font-kerning: .5pt;"><span style="mso-spacerun: yes;"><b>:</b></span></span></i></b><br />
<a href="http://saidelkadaoui.blogspot.com.es/2013/06/recomiendo-este-libro-je-dois-tout-ton.html" target="_blank">JE DOIS TOUT À TON OUBLI, de Malika Mokeddem </a><br />
<a href="http://saidelkadaoui.blogspot.com.es/2013/05/recomiendo-este-libro-rue-des-voleurs.html" target="_blank">Calle de los ladrones de Mathias Énard</a><br />
<a href="http://saidelkadaoui.blogspot.com.es/2013/04/recomiendo-critica-de-la-razon-arabe-de.html" target="_blank">Crítica de la razón árabe de Abed Al Yabri</a><br />
<a href="http://saidelkadaoui.blogspot.com.es/2013/03/recominedo-mi-oido-en-su-corazon-de-h.html" target="_blank">Mi oído en su corazón de H. Kureishi</a><br />
<b><i><span lang="CA" style="font-family: "Times New Roman"; letter-spacing: -.15pt; mso-font-kerning: .5pt;"><span style="mso-spacerun: yes;"><b> </b></span></span></i><span lang="CA" style="font-family: "Times New Roman"; letter-spacing: -.15pt; mso-font-kerning: .5pt;"><span style="mso-spacerun: yes;"><b><a href="http://saidelkadaoui.blogspot.com.es/2012/12/recomano-amor-la-carta-de-xavier-rius.html" target="_blank">Amor a la carta, de Xavier Rius</a></b><br />
<a href="http://saidelkadaoui.blogspot.com.es/2012/05/recomiendo-la-civilizacion-del.html">LA CIVILIZACIÓN DEL ESPECTÁCULO, DE VARGAS LLOSA</a><br />
<a href="http://saidelkadaoui.blogspot.com.es/2012/05/recomiendo-este-libro-percival-everett.html">"X" DE PERCIVAL EVERETT</a><br />
<a href="http://saidelkadaoui.blogspot.com.es/2012/05/el-mal-arabe-de-moncef-marzouki.html">EL MAL ÁRABE, DE MONCEF MARZOUKI </a> </span></span><br />
<span lang="CA" style="font-family: "Times New Roman"; letter-spacing: -.15pt; mso-font-kerning: .5pt;"><span style="mso-spacerun: yes;"><a href="http://saidelkadaoui.blogspot.com.es/2012/11/recomiendo-joseph-anton-memorias-de.html">Salman Rushdie, Memorias</a> </span></span></b><br />
<b><span lang="CA" style="font-family: "Times New Roman"; letter-spacing: -.15pt; mso-font-kerning: .5pt;"><span style="mso-spacerun: yes;"><a href="http://saidelkadaoui.blogspot.com.es/2013/02/recomiendo-demonios-intimos-de-xavier.html" target="_blank">Demonios íntimos, de Xavier Rubert de Ventós</a></span></span></b><br />
<b><a href="http://saidelkadaoui.blogspot.com.es/2012/06/libro-recomendado-hacia-una-democracia.html" target="_blank">Hacia una democracia laica, voces de mujeres musulmanas</a></b><br />
<b><a href="http://saidelkadaoui.blogspot.com.es/2013/02/recomano-ara-i-aqui-cartes-2008-2011-de.html" target="_blank">Ara i aquí, P. Auster i J.M. Coetzee</a></b></div>
Saïd El Kadaoui Moussaouihttp://www.blogger.com/profile/08071409368201017445noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7843029940749803674.post-66394166644837587342013-08-30T13:03:00.001+02:002013-08-30T13:20:53.692+02:00"LÍMITES Y FRONTERAS" EN EL IV CLUB DE LECTURA MENARA<iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="270" src="//www.youtube.com/embed/14rOVayBsCM" width="480"></iframe>Saïd El Kadaoui Moussaouihttp://www.blogger.com/profile/08071409368201017445noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7843029940749803674.post-5094606238643254382013-08-30T12:57:00.001+02:002013-08-30T13:27:23.126+02:00SOBRE MI EN LA ENCICLOPEDIA DE ESTUDIOS AFROEUROPEOS<b>La <a href="http://www.encyclopediaofafroeuropeanstudies.eu/encyclopedia/said-el-kadaoui-moussaoui/?lang=es" target="_blank">Enciclopedia de Estudios Afroeuropeos </a>publica esta entrada sobre mis libros y mi trayectoria.</b><br />
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<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiP6X64uWFhO6gLHaLyAivg9rzXeiPHDKU4ILNt25z76oQVrY1RDhuECqgHW8-U_f7mAWcHuv0UR75OCFgav-DEj2DePGC5gRUP7nlwLPJNWfjo-nytKp1YLgMlV7k-Ptx9v0CPLxvStorg/s1600/Enciclop+1.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="346" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiP6X64uWFhO6gLHaLyAivg9rzXeiPHDKU4ILNt25z76oQVrY1RDhuECqgHW8-U_f7mAWcHuv0UR75OCFgav-DEj2DePGC5gRUP7nlwLPJNWfjo-nytKp1YLgMlV7k-Ptx9v0CPLxvStorg/s400/Enciclop+1.JPG" width="400" /></a></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhGsABPM1Dyx6nTYnrOjTUu_NTAvr-K77uJYJRhg3R0c2dwIZWCv2gGFBhsZtWvxm4_Zv-a_hzzOrNG-GtBJNVBpQtKN6Pfpxm0BIDBYxPyBM9ncZWy3f3b_jbsCHskYN3vN7091UycYkQu/s1600/Enciclop+2.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="296" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhGsABPM1Dyx6nTYnrOjTUu_NTAvr-K77uJYJRhg3R0c2dwIZWCv2gGFBhsZtWvxm4_Zv-a_hzzOrNG-GtBJNVBpQtKN6Pfpxm0BIDBYxPyBM9ncZWy3f3b_jbsCHskYN3vN7091UycYkQu/s400/Enciclop+2.JPG" width="400" /></a></div>
<a href="http://www.encyclopediaofafroeuropeanstudies.eu/encyclopedia/said-el-kadaoui-moussaoui/?lang=es" target="_blank">Ir a la Enciclopedia de Estudios Afroeuropeos y ver ficha completa o para acceder a otros escritores</a>Saïd El Kadaoui Moussaouihttp://www.blogger.com/profile/08071409368201017445noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7843029940749803674.post-17104648970163988582013-08-16T19:02:00.000+02:002013-08-16T19:02:31.347+02:00ENTREVISTA AL PROGRAMA "RESPIRA" DE BTV<br />
<br />
<b><span style="font-size: large;"><i>Respira</i>, psicologia positiva i unes gotes de filosofia per païr les
adversitats de la vida</span>. <span style="font-size: large;">Aquesta setmana parlarem dels fills de la
immigració. Com s'enfronten ells a l'aventura de créixer en un entorn
humà i cultural tan diferent?</span></b><br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgnvxvP53MqH4KOCIAXsz8x1nDELMZVlg4SUvXen2BBOkxZ_rGfP9gPeqAyvyTjZFmTle67C5VUTG9z_yDf0T8gvOEtiY8MydYAym-O9CQ1yLmuZ8u7ZnTFHGmWuuODJ72p2WPRiEcSvmf7/s1600/Respira.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgnvxvP53MqH4KOCIAXsz8x1nDELMZVlg4SUvXen2BBOkxZ_rGfP9gPeqAyvyTjZFmTle67C5VUTG9z_yDf0T8gvOEtiY8MydYAym-O9CQ1yLmuZ8u7ZnTFHGmWuuODJ72p2WPRiEcSvmf7/s400/Respira.JPG" width="400" /></a></div>
<a href="http://www.btv.cat/alacarta/respira/10350/" target="_blank">CLICA AQUÍ VER VEURE EL VÍDEO, MINUT 7,57 FINS 13,35</a><br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgsVeFJhJ1-X7Ac8QGMUT3eCTDYrWmkh1vrd4r5Ocmm4XNMT2gyuB1l2OewhRDxNWYHtIetMe_HbHcQVEri4HKlWYDgnBY_H6wlidoYxWL7-c2IhPJ3Rn0Q_AYQKWrjfyahtnx9D9wXhHcj/s1600/Resp+2.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="256" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgsVeFJhJ1-X7Ac8QGMUT3eCTDYrWmkh1vrd4r5Ocmm4XNMT2gyuB1l2OewhRDxNWYHtIetMe_HbHcQVEri4HKlWYDgnBY_H6wlidoYxWL7-c2IhPJ3Rn0Q_AYQKWrjfyahtnx9D9wXhHcj/s320/Resp+2.JPG" width="320" /></a></div>
<br />Saïd El Kadaoui Moussaouihttp://www.blogger.com/profile/08071409368201017445noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7843029940749803674.post-23216024775714416722013-07-19T11:13:00.000+02:002013-07-19T11:14:20.578+02:00La limitación o prohibición del burka. UN MOMENTO ADECUADO PARA EL DEBATE. El Periódico Saïd El Kadaoui, psicólogo y escritor<br />
<div style="text-align: justify;">
<b>Cubrir el rostro y el cuerpo de la mujer sin que nada quede al descubierto –excepto los ojos en el caso del nikab y ni tan siquiera eso en el caso del burka– es una aberración que, según algunos intelectuales musulmanes nada tiene que ver con el Islam y, a criterio de otros, es una imposición del wahabismo. Abdel Wahab Medeb afirma que esta corriente del Islam es la interpretación más pobre que jamás haya conocido la historia teológica y doctrinal de esta religión. <br /> Por otra parte, es importante señalar que la discusión en torno al burka no es un debate entre el Islam y Occidente. Es un debate –junto con otros: cubrirse la cabeza con el pañuelo en algunos trabajos, la compatibilidad entre el trabajo y guardar el ayuno durante todo el mes del ramadán, el papel de la religión en la vida pública…– que está en las calles de la mayoría de los países musulmanes. Para aquellos que lean en francés, recomiendo encarecidamente leer de vez en cuando la revista marroquí Tel quel (<a href="http://www.telquel-online.com/content/%E2%80%9Cil-faut-ouvrir-un-d%C3%A9bat-sur-l%E2%80%99homosexualit%C3%A9%E2%80%9D-0" target="_blank">telquel-online.com</a>). </b></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj3-5oauUsU-73Nka56JKRg_9Rl2x5Xh1SOrEzSjBz1CDFQ3CFRFRsX3wSaXSXGNjTHmWxHwsH4Fug3msrkGf8croKBg3DBFax239u7Ujy9deun1GJb69sVoeOR_bt_Z3H_ygcS0xDVdWtt/s1600/PRODUCTOS_Periodico_PUBLISH_20130719_es_PAG032_MEDIA_57208fb5-e6a0-4310-a1c0-57581bf705e2_low.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="281" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj3-5oauUsU-73Nka56JKRg_9Rl2x5Xh1SOrEzSjBz1CDFQ3CFRFRsX3wSaXSXGNjTHmWxHwsH4Fug3msrkGf8croKBg3DBFax239u7Ujy9deun1GJb69sVoeOR_bt_Z3H_ygcS0xDVdWtt/s320/PRODUCTOS_Periodico_PUBLISH_20130719_es_PAG032_MEDIA_57208fb5-e6a0-4310-a1c0-57581bf705e2_low.jpg" width="320" /></a></div>
Foto: El Periódico<br />
<div style="text-align: justify;">
<b> Rafael Jorba, en un reciente artículo publicado en La Vanguardia (Burka, buenismo y estigmatización, 8/06/13), citaba algunas de las conclusiones del informe elaborado por el Consejo de Estado de Francia (25/03/10) encargado por el entonces primer ministro, François Fillon. Me interesa destacar una de ellas: una ley, dice, que prohibiese cubrir el rostro solo podría basarse en razones de orden público y de identificación de personas, y debería tener en cuenta algunas excepciones de salud pública (máscaras), de seguridad (cascos de moto, pasamontañas), manifestaciones culturales (carnaval) y respeto de los lugares de culto y las tradiciones. <br /> La propuesta del conseller Espadaler de llevar al Parlament una moción de regulación de la ocultación del rostro en los espacios públicos para debatir de forma «cuidadosa, sutil y clara» y buscar el máximo de consenso, no me parece mal. Al contrario. Creo que el Parlament es el lugar adecuado para instar al Govern a que legisle en ese sentido. También me parece que el momento no es malo. Es mejor debatirlo de forma serena ahora que esperar a que se convierta en un arma electoralista. </b></div>
<div style="text-align: justify;">
<b><br /> Creo que es importante no cerrar la puerta al debate, no atrincherarse en posiciones dogmáticas y, sobre todo, no darle fuerza a una interpretación pobre (fanática) del Islam y que tanto denigra a la mujer. Si a través de una ley que se basa en razones de orden público y de identificación podemos pararle los pies a los fanáticos, adelante. Aquí, en Catalunya, en Europa y también allí en los países musulmanes, habrá mucha gente que aplaudirá nuestra determinación e inteligencia. </b></div>
<div style="text-align: justify;">
<b><a href="http://www.elperiodico.com/es/noticias/sociedad/momento-adecuado-para-debate-2516087" target="_blank">Leer en El Periódico (pincha aquí)</a></b></div>
<div style="text-align: justify;">
<b><br /></b></div>
Saïd El Kadaoui Moussaouihttp://www.blogger.com/profile/08071409368201017445noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-7843029940749803674.post-84951763933163410932013-06-14T15:57:00.002+02:002013-06-14T18:07:46.721+02:00RECOMIENDO ESTE LIBRO: "JE DOIS TOUT À TON OUBLI" DE MALIKA MOKEDDEM<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg1c9pT7cFh0XcWjaM5pmOA16d9yj4Yxu30egZGybo0_OSj-U-5lqi9VMrkZrl0yZhMQUuzak_lYdOVt7sR-3YtsoAEg8Dab3vbjByXYjQ1pmaEO0eu9_fBRQfiR7lg6x65cUKZFgVht8IK/s1600/41YP9APrBrL._AA278_PIkin4,BottomRight,-55,22_AA300_SH20_OU08_.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg1c9pT7cFh0XcWjaM5pmOA16d9yj4Yxu30egZGybo0_OSj-U-5lqi9VMrkZrl0yZhMQUuzak_lYdOVt7sR-3YtsoAEg8Dab3vbjByXYjQ1pmaEO0eu9_fBRQfiR7lg6x65cUKZFgVht8IK/s1600/41YP9APrBrL._AA278_PIkin4,BottomRight,-55,22_AA300_SH20_OU08_.jpg" /></a></div>
<br />
<b>CITA:<i> "</i> </b><i><b>Comment Selma pourrait-elle, lors de ses promenades au
crépuscule sur la plage du <<Grand Travers>> à Montpellier,
ne pas penser aus naufrages à répétition des candidats à l'immigration?
Quan cette image la submerge, Selma se surprend à observer cette mer
avec défiance. Pourquoi offre-t-elle des perspectives aus uns et
s'ouvre-t-elle en tombeau pour tant d'autres?"<br />
</b></i><br />
<br />
<b>RESEÑA Y CRÍTICA DE CARLES CORTÉS:</b><br />
<br />
<b>Je dois tout à ton oubli, Malika Mokeddem, Paris, Ed. Grasset, 2008</b>
<br />
<div style="text-align: justify;">
<b>Cette dernière lecture de Malika
Mokeddem nous renvoi une autre fois à ses histoires les plus
autobiographiques comme dans ses livres précédents, par exemple, <i>Mes hommes </i>(2005).
À cette occasion l’écrivain explore une situation peut être un peu
douloureuse : le contraste entre les deux sociétés, la française et
l’algérienne, où la protagoniste habite. Selma est la jeune divorcée qui
doit retourner à cause d’un évènement familial et retrouve la voix
conservatrice de sa mère, l’action contraire des traditions. Elle qui
habite en France ne se trouve pas à l’aise dans son propre pays, à
l’intérieur de l’Algérie, dans le même désert que connaît bien
l’écrivaine.</b></div>
<b>
</b>
<div style="text-align: justify;">
<b>Le roman est un excellente révision des
derniers événements historiques de l’Algérie, depuis l’indépendance de
la France jusqu’au triomphe de l’intégrisme dans les années 80. Un
mélange de sensations, en faveur et avec sens critique de son pays et de
ses habitants. On parle aussi de décadence des villes, d’une Oran
reléguée dans le mépris et les immondices avec les façades écaillées et
des immeubles vides.</b></div>
<b>
</b>
<div style="text-align: justify;">
<b>Entre la révision critique de l’histoire
sociale et politique, la vie de Selma, marquée par la volonté de fuir
loin de sa famille et du désert. Partir était l’unique obsession de la
jeune Selma dans son adolescence. Mais il y a surtout une lutte
personelle contre le régime militaire qui ne laisse aucune liberté a la
concrétion amoreuse des algériennes, comme c’est le cas de Selma et son
ami homosexuel Goumi. Un sens critique contre une société qui fait la
considération suivante : « ici, c’est l’obésité qui est le canon de la
beauté et la boulimie le critère de santé » (p. 67). Et une affirmation
que ces derniers temps, après la révolution tunisienne nous avons
écoutée : « L’Algérie ne s’en sortira que par les femmes ! » (p. 85).
C’est le point de vue de la femme, de l’écrivain à l’intérieur de la
protagoniste, la principale apportation de ce roman : la vision de la
crise algérienne et par extension du Maghreb à travers les yeux d’une
femme.</b></div>
<br />
<a href="http://www.carlescortes.cat/ca/2011/04/je-dois-tout-a-ton-oubli/" target="_blank">Leer en Carles Cortés.cat</a><br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg_NkJMSUFbghsQXj1TM0lg9WLk9LE1VeLZrUCtfPvoAKRB3AC0BAEq0GAVOXsYD8RsCHaGGc5XzSgHSBa5KzHCCEm5y_L0q9zcGyvQzdmv_iO9Uu6pjPRPUTkoDOHz2m-8QF4SGiTkmOpA/s1600/Malika.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg_NkJMSUFbghsQXj1TM0lg9WLk9LE1VeLZrUCtfPvoAKRB3AC0BAEq0GAVOXsYD8RsCHaGGc5XzSgHSBa5KzHCCEm5y_L0q9zcGyvQzdmv_iO9Uu6pjPRPUTkoDOHz2m-8QF4SGiTkmOpA/s1600/Malika.jpg" /></a></div>
Malika Mokeddem<br />
<br />
<br />
<b><span lang="CA" style="font-family: "Times New Roman"; letter-spacing: -.15pt; mso-font-kerning: .5pt;"><span style="mso-spacerun: yes;"><b>OTROS LIBROS QUE RECOMIENDO</b></span></span><i><span lang="CA" style="font-family: "Times New Roman"; letter-spacing: -.15pt; mso-font-kerning: .5pt;"><span style="mso-spacerun: yes;"><b>:</b></span></span></i></b><br />
<a href="http://saidelkadaoui.blogspot.com.es/2013/05/recomiendo-este-libro-rue-des-voleurs.html" target="_blank">Calle de los ladrones de Mathias Énard</a><br />
<a href="http://saidelkadaoui.blogspot.com.es/2013/04/recomiendo-critica-de-la-razon-arabe-de.html" target="_blank">Crítica de la razón árabe de Abed Al Yabri</a><br />
<a href="http://saidelkadaoui.blogspot.com.es/2013/03/recominedo-mi-oido-en-su-corazon-de-h.html" target="_blank">Mi oído en su corazón de H. Kureishi</a><br />
<b><i><span lang="CA" style="font-family: "Times New Roman"; letter-spacing: -.15pt; mso-font-kerning: .5pt;"><span style="mso-spacerun: yes;"><b> </b></span></span></i><span lang="CA" style="font-family: "Times New Roman"; letter-spacing: -.15pt; mso-font-kerning: .5pt;"><span style="mso-spacerun: yes;"><b><a href="http://saidelkadaoui.blogspot.com.es/2012/12/recomano-amor-la-carta-de-xavier-rius.html" target="_blank">Amor a la carta, de Xavier Rius</a></b><br />
<a href="http://saidelkadaoui.blogspot.com.es/2012/05/recomiendo-la-civilizacion-del.html">LA CIVILIZACIÓN DEL ESPECTÁCULO, DE VARGAS LLOSA</a><br />
<a href="http://saidelkadaoui.blogspot.com.es/2012/05/recomiendo-este-libro-percival-everett.html">"X" DE PERCIVAL EVERETT</a><br />
<a href="http://saidelkadaoui.blogspot.com.es/2012/05/el-mal-arabe-de-moncef-marzouki.html">EL MAL ÁRABE, DE MONCEF MARZOUKI </a> </span></span><br />
<span lang="CA" style="font-family: "Times New Roman"; letter-spacing: -.15pt; mso-font-kerning: .5pt;"><span style="mso-spacerun: yes;"><a href="http://saidelkadaoui.blogspot.com.es/2012/11/recomiendo-joseph-anton-memorias-de.html">Salman Rushdie, Memorias</a> </span></span></b><br />
<b><span lang="CA" style="font-family: "Times New Roman"; letter-spacing: -.15pt; mso-font-kerning: .5pt;"><span style="mso-spacerun: yes;"><a href="http://saidelkadaoui.blogspot.com.es/2013/02/recomiendo-demonios-intimos-de-xavier.html" target="_blank">Demonios íntimos, de Xavier Rubert de Ventós</a></span></span></b><br />
<b><a href="http://saidelkadaoui.blogspot.com.es/2012/06/libro-recomendado-hacia-una-democracia.html" target="_blank">Hacia una democracia laica, voces de mujeres musulmanas</a></b><br />
<b><a href="http://saidelkadaoui.blogspot.com.es/2013/02/recomano-ara-i-aqui-cartes-2008-2011-de.html" target="_blank">Ara i aquí, P. Auster i J.M. Coetzee</a></b>Saïd El Kadaoui Moussaouihttp://www.blogger.com/profile/08071409368201017445noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7843029940749803674.post-28831133829623350172013-05-25T14:16:00.001+02:002013-05-25T14:22:30.178+02:00POR EL DERECHO A DECIDIR, publico un nuevo artículo en ELMONOPOLÍTICO <br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhuU1GIM2lwh-5B81SkX3P_JBXTepSWxBr7Or-zt9D-11Qi6N2EVo5lo8tWt8mqqdRPapr4419shJo95b0R-ECtCCNEpPsi2A67PavEgsCLGysgNMuyWCinDujLs-69HoEZ1GTsJ00Zq2PP/s1600/Monopol%C3%ADtico+2.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="640" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhuU1GIM2lwh-5B81SkX3P_JBXTepSWxBr7Or-zt9D-11Qi6N2EVo5lo8tWt8mqqdRPapr4419shJo95b0R-ECtCCNEpPsi2A67PavEgsCLGysgNMuyWCinDujLs-69HoEZ1GTsJ00Zq2PP/s640/Monopol%C3%ADtico+2.JPG" width="549" /></a></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
</div>
<br />
<br />
<a href="http://www.elmonopolitico.com/2013/05/24/derecho-a-decidir/" target="_blank">Leer artículo en el Monopolítico</a><br />
<br />
<u><b>Texto completo:</b></u><br />
<div style="text-align: justify;">
<b>A finales de 2003 tuvimos en Catalunya un cambio de Gobierno que nos
ilusionó a muchos. Creo que, aunque hubiera sido militante de
Convergència i Unió<i> (</i>que no es ni mucho menos el caso), habría
celebrado el cambio. Veintitrés años en el Gobierno son muchos, y la
alternancia en el poder es uno –tan sólo uno, per importante– de los
indicadores de la buena salud de la democracia.</b></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>
</b><b>Así que muchos recibimos con ilusión el cambio. Un Gobierno
progresista y catalanista (que, recordémoslo, no siempre equivale a
nacionalista) era posible, y Pasqual Maragall parecía ser el
representante adecuado de estos dos ejes de la política catalana. Y
estaba decidido a solucionar un problema estructural del país. Quería
reformular la relación Catalunya-España y proponía insistentemente una
revisión federalista de la Constitución. En su discurso de investidura
dijo que si España era plural permanecería unida, y si se entestaba en
ser única, tarde o temprano, irremediablemente, se rompería. También
dijo que Catalunya quería una España plural que defendiera y promoviera
como una riqueza irrenunciable todas las lenguas y culturas. Es el
Estado, decía, quien debe defender el catalán. Actuaciones
sospechosamente partidarias de la enseñanza oficial del valenciano como
diferente del catalán van en la dirección contraria de lo que debería
ser el camino de la riqueza y la responsabilidad compartida. (¡Imaginen
qué debe de estar pensando ahora que al valenciano le sumamos también el
Lapao! )</b></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>
</b><b>Esta visión de la España plural la compartía una buena parte de la
Convergència i Unió de Jordi Pujol . La diferencia principal era que
Pasqual Maragall estaba decidido a hacer algo: un nuevo E<i>statut</i> y la reforma de la Constitución eran sus dos principales propuestas.</b></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>
</b><b>Ya sabemos el final de la historia: un Estatut <i>cepillado</i> tras salir del Parlamento catalán y una Constitución intocable (salvo cuando lo dicta Merkel, claro).</b></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>
</b><b>Es decir, en nuestra historia reciente (ya no hace falta ir a hasta
Azaña para encontrar un discurso interesante de un político sobre la
vertebración de España) ha habido un político de nivel que ha intentado
que la relación España-Catalunya no se rija solamente por la inevitable <i>conllevancia</i>
de la que hablaba Ortega y Gasset, sino por, si se me permite, una
cierta alegría de estar juntos. No fue posible y, hay que decirlo bien
claro, no solamente por la visión centralista del Partido Popular, sino
también, y especialmente, porque el PSOE tiene un alma jacobina que se
impone siempre que se abre el debate territorial. Y es una lástima:
Zapatero, que tanto había exaltado las virtudes de la España plural
cuando estaba en la oposición, nada relevante hizo por ella cuando
estuvo en el Gobierno, salvo pactar el redactado final del Estatut con…
Artur Mas (en aquel entonces en la oposición). Con esta acción propinó
una inmerecida humillación al por entonces p<i>resident</i>,<i> </i>que,
insisto, con todos sus defectos, que los tenía, y con toda su debilidad
política, que era evidente (y llegaba a ser incluso estética: no había
forma de verlo a él sólo. Siempre aparecía secundado por el <i>conseller en cap</i> de Esquerra republicana y el <i>conseller de relacions institucionals</i>
de iniciativa per Catalunya, reclamando la cuota de protagonismo para
sus correspondientes partidos), intentó hallar un encaje más cómodo y
fructífero de Catalunya en España.</b></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>
</b><b>No fue posible, y de esas aguas, estos lodos. Por eso no estoy del
todo de acuerdo con el análisis que hace una buena parte de la izquierda
y, por supuesto de la derecha nacionalista española, de que el p<i>residen</i>t
Mas instrumentaliza a los catalanes con la independencia. No es
solamente un paso a la acción, una huida hacia delante; es también un
paso lógico teniendo en cuenta la cerrazón de los dos partidos
mayoritarios españoles. La falta de voluntad para solucionar un problema
de encaje que existe. Y si lo recordamos bien, entre el <i>president</i> Maragall y el <i>president</i> Mas, hubo otro <i>president</i>, Montilla, que ya avisó del riesgo de desafección. Y la desafección tiene estas cosas.</b></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>
</b><b>La negación del conflicto no puede ser la solución. Es más, ya está
suficientemente demostrado que contribuye a agravar el problema.</b></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>
Visto todo esto no me extraña en absoluto que buena parte de los
partidarios del federalismo (entre ellos, un servidor) esté de acuerdo
con el pacto nacional por el derecho a decidir y por la realización de
la consulta. Es lo mínimo que se puede exigir. Y, atención, ya hay
federalistas (véase las tesis del diputado de Iniciativa Jaume Bosch)
que piensan que para llegar al federalismo primero hay que conseguir la
independencia.</b></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Saïd El Kadaoui </b></div>
Saïd El Kadaoui Moussaouihttp://www.blogger.com/profile/08071409368201017445noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7843029940749803674.post-45017229516594593892013-05-19T19:52:00.000+02:002013-05-19T19:57:26.107+02:00RECOMIENDO ESTE LIBRO: RUE DES VOLEURS, DE MATHIAS ÉNARD<b>CITA: "<i>il lui restait la force des pauvres et des révolutionnaires, il
disait un jour Lakhdar, un jour je pourrai vivre décemment en Tunisie,
plus besoin de Milan, de Paris ou de Barcelone, un jour tu verras, et
moi qui n'avais pourtant jamais réellement voulu quitter Tanger, qui
n'avais jamais vraiment partagé ces rêves d'émigration je lui répondais
qu'on serait toujours mieux bien planqués dans le Raval, dans notre
palais des ladres, à regarder le monde s'effondrer,() et ça l'a fait
rigoler</i>"</b><br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhU42JzsGAKzOOVNO3mWpdMQ07gbgKMMaius93rCpXS70HdqFLA0ufln08lFgEWteGyNvwHZLfHjun7XMBxmX1QmWMH7eq7pZsGvF17ecLnNith2SlZo2xtmDhB_4QOlnWCgL2oWsQnrlB9/s1600/rue-des-voleurs-mathias-enard.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhU42JzsGAKzOOVNO3mWpdMQ07gbgKMMaius93rCpXS70HdqFLA0ufln08lFgEWteGyNvwHZLfHjun7XMBxmX1QmWMH7eq7pZsGvF17ecLnNith2SlZo2xtmDhB_4QOlnWCgL2oWsQnrlB9/s400/rue-des-voleurs-mathias-enard.jpg" width="245" /></a></div>
<br />
<h1 class="t1">
El viaje de Lajdar a la calle Robadors</h1>
<h2 class="p1">
<span style="font-size: small;">Mathias Énard narra la epopeya de un marroquí simpapeles que vive la revuelta de los indignados en la plaza Catalunya</span></h2>
<a href="http://www.lavanguardia.com/local/barcelona/20130314/54369281782/viaje-lajdar-calle-robadors.html" target="_blank">Xavi Ayen, La Vanguardia, 14/3/2013 (pincha aquí para leer en La Vanguardia)</a><br />
La prensa francesa se ha ocupado atentamente de la <b>calle Robadors</b> de <b>Barcelona</b>,
desde septiembre del año pasado. La revista Paris Match, los
informativos de televisión, diarios como Le Monde o Le Figaro, y hasta
revistas como Le Magazine Littéraire han dedicado amplio espacio a esta
estrecha vía que comunica las calles Hospital y Sant Pau.<br />
<br />
¿Qué le sucede a esta callejuela para ser objeto de tanto mimo mediático? Pues que en ella se ambienta la última <b>novela</b> del francés<b> Mathias Énard</b> (Niort, 1972), <i><b>Calle de los Ladrones</b></i> (Mondadori/Columna), que narra cómo un joven marroquí, <b>Lajdar</b>,
es expulsado de la casa paterna en Tánger -tras haberse solazado
ilícitamente con su prima- e inicia una errancia por varios lugares y
ocupaciones, que finalizará en Barcelona en la época en que la plaza
Catalunya estaba llena de indignadas tiendas de campaña.<br />
<br />
Énard es -digámoslo ya- uno de los novelistas europeos más interesantes, e incluso importantes, de la actualidad. En <i>La perfección del tiro</i> (2003) se metió en la piel de un francotirador; en <i>Remontando el Orinoco</i> (2005) buceó en un triángulo amoroso; <i>Zona</i> (2008) era un relato épico y mediterráneo en una sola frase de más de 400 páginas, sin puntos, y en <i>Habladles de batallas, de reyes y elefantes</i>
(2010) nos trasladaba al viaje que hizo Miguel Ángel a Constantinopla a
principios del siglo XVI. Son registros muy diferentes, pues él ve cada
obra "como un paso que me permite avanzar hacia la gran novela que
escribiré algún día". Énard, que habla árabe y persa -entre otros muchos
idiomas-, señalaba, ayer por la mañana, bajo la lluvia, y ante la
curiosa mirada de una decena de prostitutas con cara de sueño, los
lugares clave en su ficción: "¿Ven? Este es el piso donde vive el
protagonista; fue mi estudio durante dos años". El libro se estructura
en tres partes: Tánger, el limbo y Barcelona. "El viaje es un motor para
la ficción, todo empieza con una patada en el culo y eso le da energía,
hace rodar al personaje como una canica hasta Barcelona".<br />
<br />
<i>Calle de los Ladrones</i>
es una novela de iniciación, pero "mezclada con otros géneros, como la
novela negra, la novela social, la de viajes y la de aventuras". El
joven Lajdar observa con estupor el mito de su Tánger natal, ciudad
capaz de atraer a turistas de todo el mundo, con un aura sensual y
literaria a la que los nativos permanecen ajenos. Una operación análoga a
la España de ensueño con que fantasean los emigrantes.<br />
<br />
El lector
percibirá que, contra lo que podría creerse, la realidad de un joven
marroquí no es tan lejana a la de un joven barcelonés. De hecho, se
establece una sutil conexión entre las<b> primaveras árabes</b> y el <b>15-M</b>,
en la que reciben todos: el poder económico, el islamismo radical, el
gobierno del PP, el de CiU y hasta los sindicatos, con "sus huelgas del
siglo XX, aún no hemos encontrado las formas para luchar contra el
capitalismo en el siglo XXI".<br />
<br />
Énard aborda el terrorismo
islámico, la cooptación en las mezquitas y el oscuro tránsito que va "de
trabajar en una fundación religiosa a participar en la preparación de
un atentado". Junto a los elementos de actualidad que van apareciendo
-los barcos con su tripulación varados en el mar por falta de pago-,
sobrevuela la sombra de Ibn Battuta, como un contrapunto a la epopeya de
Lajram.<br />
<br />
La Barcelona de Énard bulle de descontento y a la vez
luce un intenso encanto. Su gran símbolo es la torre Agbar -ya no Colón o
las torres de Calatrava o Foster- y los turistas son vistos como una
bendición para el protagonista o sus amigos, "pues son una fuente de
ingresos increíble".<br />
<br />
En la calle Robadors, cuando Mathias Énard
se cala la gorra y se va, resuenan ecos de Jean Genet, Pierre de
Mandiargues, Juan Goytisolo, Vázquez Montalbán y todos los escritores
que intentaron penetrar en sus secretos. Ahora, en el 2013, Énard la ha
convertido en su peculiar callejón de los milagros.<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhKJBmfPd9DgeM0vKsopDVpbcEXHAIUnBnaIoC55COmdDCmCkdwdH9NHuSuav6vGqjTriTh2zlQyQ34HhATt4j5bIgQH80YNfGKcwustwDrQl_-hJ6icjWdIvDBCH9ELQBUngFcinT1oX4u/s1600/Mathias-Enard-en-la-calle-Roba_54369256694_51351706917_600_226.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="120" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhKJBmfPd9DgeM0vKsopDVpbcEXHAIUnBnaIoC55COmdDCmCkdwdH9NHuSuav6vGqjTriTh2zlQyQ34HhATt4j5bIgQH80YNfGKcwustwDrQl_-hJ6icjWdIvDBCH9ELQBUngFcinT1oX4u/s320/Mathias-Enard-en-la-calle-Roba_54369256694_51351706917_600_226.jpg" width="320" /></a></div>
<br />
<b><span lang="CA" style="font-family: "Times New Roman"; letter-spacing: -.15pt; mso-font-kerning: .5pt;"><span style="mso-spacerun: yes;"><b>OTROS LIBROS QUE RECOMIENDO</b></span></span><i><span lang="CA" style="font-family: "Times New Roman"; letter-spacing: -.15pt; mso-font-kerning: .5pt;"><span style="mso-spacerun: yes;"><b>:</b></span></span></i></b><br />
<a href="http://saidelkadaoui.blogspot.com.es/2013/04/recomiendo-la-idea-de-la-justicia-de.html" target="_blank">La idea de la justicia, de Amartya Sen</a><br />
<a href="http://saidelkadaoui.blogspot.com.es/2013/04/recomiendo-critica-de-la-razon-arabe-de.html" target="_blank">Crítica de la razón árabe de Abed Al Yabri</a><br />
<a href="http://saidelkadaoui.blogspot.com.es/2013/03/recominedo-mi-oido-en-su-corazon-de-h.html" target="_blank">Mi oído en su corazón de H. Kureishi</a><br />
<b><i><span lang="CA" style="font-family: "Times New Roman"; letter-spacing: -.15pt; mso-font-kerning: .5pt;"><span style="mso-spacerun: yes;"><b> </b></span></span></i><span lang="CA" style="font-family: "Times New Roman"; letter-spacing: -.15pt; mso-font-kerning: .5pt;"><span style="mso-spacerun: yes;"><b><a href="http://saidelkadaoui.blogspot.com.es/2012/12/recomano-amor-la-carta-de-xavier-rius.html" target="_blank">Amor a la carta, de Xavier Rius</a></b><br />
<a href="http://saidelkadaoui.blogspot.com.es/2012/05/recomiendo-la-civilizacion-del.html">LA CIVILIZACIÓN DEL ESPECTÁCULO, DE VARGAS LLOSA</a><br />
<a href="http://saidelkadaoui.blogspot.com.es/2012/05/recomiendo-este-libro-percival-everett.html">"X" DE PERCIVAL EVERETT</a><br />
<a href="http://saidelkadaoui.blogspot.com.es/2012/05/el-mal-arabe-de-moncef-marzouki.html">EL MAL ÁRABE, DE MONCEF MARZOUKI </a> </span></span><br />
<span lang="CA" style="font-family: "Times New Roman"; letter-spacing: -.15pt; mso-font-kerning: .5pt;"><span style="mso-spacerun: yes;"><a href="http://saidelkadaoui.blogspot.com.es/2012/11/recomiendo-joseph-anton-memorias-de.html">Salman Rushdie, Memorias</a> </span></span></b><br />
<b><span lang="CA" style="font-family: "Times New Roman"; letter-spacing: -.15pt; mso-font-kerning: .5pt;"><span style="mso-spacerun: yes;"><a href="http://saidelkadaoui.blogspot.com.es/2013/02/recomiendo-demonios-intimos-de-xavier.html" target="_blank">Demonios íntimos, de Xavier Rubert de Ventós</a></span></span></b><br />
<b><a href="http://saidelkadaoui.blogspot.com.es/2012/06/libro-recomendado-hacia-una-democracia.html" target="_blank">Hacia una democracia laica, voces de mujeres musulmanas</a></b><br />
<b><a href="http://saidelkadaoui.blogspot.com.es/2013/02/recomano-ara-i-aqui-cartes-2008-2011-de.html" target="_blank">Ara i aquí, P. Auster i J.M. Coetzee</a></b>Saïd El Kadaoui Moussaouihttp://www.blogger.com/profile/08071409368201017445noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7843029940749803674.post-62352787784928624062013-05-14T08:59:00.000+02:002013-05-14T08:59:02.522+02:00NI FIESTA, NI SIESTA, artículo en El MonoPolítico<br />
<b>Hoy estreno colaboración con el digital <a href="http://www.elmonopolitico.com/2013/05/13/ni-fiesta-ni-siesta/" target="_blank">"El MonoPolítico". Espero que os guste</a> </b> <br />
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEigzNigV70CqZzc7p0HeyGAJU4FrWAUXDZacnNUSgokpKY_MfeMrThCJZNu7U2A_COKdJLEJEIoQ-E5HlWJvKi2xQe0zk18zsnRCUHSFfc9yKmcB6tN1tPOPQNOVHUVlCPtJvMQoD-DmS93/s1600/cabeceraHD.png.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="81" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEigzNigV70CqZzc7p0HeyGAJU4FrWAUXDZacnNUSgokpKY_MfeMrThCJZNu7U2A_COKdJLEJEIoQ-E5HlWJvKi2xQe0zk18zsnRCUHSFfc9yKmcB6tN1tPOPQNOVHUVlCPtJvMQoD-DmS93/s320/cabeceraHD.png.jpg" width="320" /></a><br />
<br />
<b><span style="font-size: large;">NI FIESTA, NI SIESTA</span>, Saïd el Kadaoui, 13 de mayo de 2013</b><br />
<br />
<div style="text-align: justify;">
L<b>eo en El Periódico de Catalunya que el
fenómeno de la emigración a Alemania ha llegado al ámbito universitario.
Parece ser que la facultad de Psicología de la Universidad de Barcelona
y la de la Universidad de Goethe de Frankfurt am Main están realizando
una investigación con el objetivo de conocer las características de las
personas que tienen pensado trasladarse a Alemania. Y me digo que, sean
como sean estas personas -seguramente buena parte de ellas serán
fuertes, emprendedoras, algunas con una muy buena formación y otras con
una muy buena predisposición al trabajo, otras con una cosa y la otra-,
todas ellas experimentarán de una manera u otra los avatares
psicológicos que implica toda migración. Ante un cambio de estas
características, toda nuestra personalidad necesita reorganizarse,
digerir los cambios, las distancia, la añoranza, la ilusión por lo
nuevo, el choque entre las expectativas con las que uno parte y la
realidad del día a día, la regresión psicológica que se vive al querer
amoldarse a un entorno que no nos es conocido, y un largo etcétera.</b></div>
<b>
</b><div style="text-align: justify;">
<b> Esta crisis que está empujando –
expulsando más bien- fuera del país a muchos españoles también ha
favorecido la consolidación del estereotipo español vago en Alemania. Ya
se sabe, España es el país de la fiesta y de la siesta. Mucho me temo
que ésta es la lente con la que una parte de la sociedad alemana mirará a
estos nuevos emigrantes. La relación asimétrica del ciudadano
proveniente de un país pobre y la del ciudadano que lo recibe puede ser
muy dolorosa. No es un tema menor este. La persona que se va
-especialmente sus hijos: aquellos que ya nacerán en el nuevo país o los
que partan con sus padres a edades muy tempranas- se siente
frecuentemente obligada a explicar (explicarse también) su origen.
Algunos lidiarán e intentarán demostrar que España es mucho más que
fiesta y siesta y otros se identificarán con el estereotipo y alabarán
las bondades de la holgazanería de la vida del sur, la alegría
mediterránea que lo inunda todo a pesar de no tenerlo todo como
“nosotros”. Nosotros/ellos. Inmigrantes/autóctonos. Inclusión/exclusión.
De aquí a unos años será interesante estudiar el proceso de
aculturación -el proceso por el cual las personas se hacen a la(s)
cultura(s) del nuevo país- y sus correspondientes repercusiones
psicológicas.</b></div>
<b>
</b><div style="text-align: justify;">
<b> De momento, lo que sí se puede decir sin ninguna duda es que es muy triste ser ciudadano de un país que te echa.</b></div>
<b>
P.D: Mientras paseaba por la calle
cavilando sobre la posibilidad de escribir este artículo presencio una
discusión: un hombre, negro, se cruza a toda prisa con otro, blanco, en
la calle y sus hombros se rozan con una cierta violencia. El primer
hombre hace una señal con la mano como pidiendo disculpas, pero no se
detiene. El hombre embestido le grita: “¡Será que no había más espacio
para pasar! ¡Aprende a mirar por dónde vas o te regresas a tu país!”.
En mi fuero me digo que ojalá los nuevos emigrantes no sufran este tipo
de experiencias que tanto pueden minar el estado de ánimo y que
dificultan tanto el sentimiento de pertenencia al nuevo país</b>. Saïd El Kadaoui Moussaouihttp://www.blogger.com/profile/08071409368201017445noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7843029940749803674.post-72755859018698748112013-05-03T01:22:00.000+02:002013-05-03T01:24:54.980+02:00BOSTON, LOS PELIGROS DE LAS CRISIS DE IDENTIDAD, publico este artículo en El País<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj2F_EvzfZhWqbdzHFmBNqPsrw1bohioDz_6RiyleFeG866HWbCFeSMhMbFVs6gex19YmJ3mkDW3p-LB-voyClyN6AxEhuLOaI-h0ZR2WWCOACYUPP8lBQmAUhE6TQsnev8LTDWgQwYuqiP/s1600/Said+El+Pa%C3%ADs.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj2F_EvzfZhWqbdzHFmBNqPsrw1bohioDz_6RiyleFeG866HWbCFeSMhMbFVs6gex19YmJ3mkDW3p-LB-voyClyN6AxEhuLOaI-h0ZR2WWCOACYUPP8lBQmAUhE6TQsnev8LTDWgQwYuqiP/s400/Said+El+Pa%C3%ADs.JPG" width="400" /></a></div>
<h2>
Una auténtica integración es el mejor antídoto contra el odio y, por tanto, contra la violencia</h2>
<h2>
<a href="http://elpais.com/elpais/2013/04/26/opinion/1366993949_963460.html" target="_blank">Saïd El Kadaoui Moussaoui, El País 3 de mayo de 2013</a></h2>
<h2>
</h2>
<div class="nota_pie">
<b>¿Hacia dónde me dirigiré, dividido hasta las venas?<br />
Yo, que he maldecido<br />
Al oficial ebrio del dominio británico, ¿cómo elijo<br />
Entre esta África y la lengua inglesa que amo?<br />
¿Traicionaré a ambas, o les devolveré lo que dan?<br />
¿Cómo presenciar semejante matanza y quedarme impasible?<br />
¿Cómo alejarme de África y vivir?</b></div>
<b>
</b><b>Me encontré con este poema del poeta caribeño Derek Walcott, <i>A far cry from Africa</i>, citado en el libro de Amartya Sen, <i>Identidad y violencia,</i>
hace unos años y me pareció una forma muy bella de describir su propia
identidad. Walcott, decía después Amartya Sen, no puede simplemente
“descubrir” cuál es su verdadera identidad, tiene que decidir qué debe
hacer, y cómo —y en qué medida— para dar espacio en su vida a las
diferentes lealtades. La importancia básica de las influencias dispares,
añadía el autor de este magnífico ensayo, —historia, cultura, lengua,
política, profesión, familia, camaradería, etc.— debe reconocerse en
forma adecuada, y éstas no pueden ahogarse en una celebración resuelta
sólo de una comunidad.</b><br />
<b>
</b><b>Por su parte, Tzvetan Todorov en su ensayo <i>La peur des barbares</i>
dice que, en nuestra época, las identidades colectivas se transforman
cada vez más rápido y, con frecuencia, los grupos adoptan una actitud
defensiva, reivindicando ferozmente su identidad de origen.</b><br />
<b>
</b><b>Cada individuo, añade, alberga diferentes identidades. Y las
clasifica en tres grandes tipos: las identidades culturales, ya de por
sí múltiples; la identidad cívica, o la pertenencia a un país; y la
identidad como adhesión a un proyecto común, a un conjunto de valores
con vocación universal.</b><br />
<h2>
<span style="font-size: small;"> <span style="font-size: large;"><i>Tsarnaev llevaba tiempo distanciándose de su realidad estadounidense y refugiándose en sus raíces chechenas</i></span></span></h2>
<b>He releído a estos dos autores tras saber que el atentado de Boston
ha sido perpetrado por los hermanos Tamerlan y Dzhokhar Tsarnaev, de
origen checheno y residentes en Estados Unidos desde hacía once años, y
tras leer también el artículo que publicó en este mismo rotativo
Fernando Reinares, titulado: <i>¿Integrados pero Yihadistas?</i>
(19/04/13). En él, el autor plantea una hipótesis que no me parece nada
descabellada. Una hipótesis plausible, dice, es que el mayor de los
hermanos sufriera una acusada crisis de identidad, tras 11 años en
Estados Unidos, cuyo efecto habría sido la adopción de una visión
radicalizada del credo islámico y la transformación de sus afinidades
nacionalistas en valores yihadistas. El menor, añade, que lo admiraba
profundamente, habría sucumbido a su influjo.</b><br />
<b>
</b><b>Al parecer, Tamerlan, el mayor llevaba un tiempo lamentándose de no
entender a los americanos. Se autoexcluía pues cuando hablaba de ellos y
se distanciaba de una pertenencia que también es la suya, ciudadano
estadounidense, y presumiblemente se refugió en su supuesta identidad
Chechena —reducida ésta a una identidad religiosa fanatizada— que le
permitía odiar a este otro —a estos otros— a los que decía no entender.</b><br />
<b>
</b><b>En los dos ensayos citados anteriormente se dice que la condición
para que la violencia emerja es la reducción de la identidad múltiple a
la identidad única.</b><br />
<b>
</b><b>Hace ya algún tiempo, cuando empecé a interesarme por los conflictos
de identidad que presentaban algunos de los hijos de los inmigrantes en
la adolescencia, di con un ensayo, <i>Les enfants entre deux cultures,</i>
recopilación de artículos de eminentes psicólogos y psiquiatras que
disertaban sobre los conflictos psíquicos que presentaban algunos hijos
de los magrebís, españoles, italianos y portugueses que emigraron en su
momento a Suiza, Francia y Canadá. En uno de estos artículos, W.
Bettschart distinguía dos mecanismos psíquicos, aparentemente
antagónicos, que utilizaban, inconscientemente, algunos de estos niños y
adolescentes para proteger una parte de su identidad. La
Hiperadaptación, por una parte, consistía en un sometimiento total a las
exigencias de asimilación del entorno y en la renuncia a una parte
importante de su identidad. Y el Cierre en sí mismo (o la Afirmación de
sí, de la que hablaban otros autores franceses) por la otra, como
reacción de desconfianza hacia este entorno que ellos sentían como
peligroso y amenazante. La manera que encontraban de proteger su
coherencia interna era cerrándose a la intrusión de este mundo externo.</b><br />
<h2>
<span style="font-size: small;"> <span style="font-size: large;"><i>Si las diferentes lealtades no coexisten, uno puede sentirse legitimado para ejercer la extrema violencia</i></span></span></h2>
<h2>
<span style="font-size: small;"> <b><span style="font-weight: normal;"><b><span style="font-size: small;">C</span>uando la persona se afianza en uno de estos extremos más allá de la
adolescencia, el problema está servido. Las diferentes lealtades no
coexisten y la elección siempre es problemática. La identidad única se
impone y el odio al otro está servido</b>. </span></b></span><b></b><span style="font-size: small;"><b> </b></span></h2>
<h2>
<span style="font-size: small;"><b>Yo también me planteo, igual que hacía Fernando Reinares en su
artículo, si el odio que ha llevado a los dos hermanos a perpetrar este
atentado, a sentirse legitimados para ejercer la extrema violencia,
tendrá que ver con este conflicto de lealtades. Con una profunda crisis
de identidad.</b></span></h2>
<b>
</b><b>En otro de sus libros, <i>La idea de la justicia,</i> Amartya Sen
dice que el efecto de la demagogia sectaria puede ser superado tan sólo a
través de la promoción de valores incluyentes que atraviesen las
divisiones sociales. El reconocimiento de las múltiples identidades de
cada persona, entre las cuales la identidad religiosa es una más,
resulta crucial a este respecto. La función de la democracia en la
prevención de la violencia comunitaria, añade, depende de la habilidad
de los procesos políticos incluyentes e interactivos para meter en
cintura el fanatismo venenoso del pensamiento cultural divisionista.</b><br />
<b>
</b><b>Confiar en la democracia, entonces, es la mejor opción para combatir
este tipo de fanatismo separatista. No sucumbir al odio y no
estereotipar, recordar siempre que las comunidades son diversas, igual
que las culturas, me parece básico para no dejarse llevar por los
instintos revanchistas. De justicia es reconocer que, esta vez, parece
que así se está haciendo.</b><br />
<br />
<div class="nota_pie">
<span style="font-size: small;"><b>Saïd El Kadaoui Moussaoui</b> es psicólogo y escritor.</span><span style="font-size: large;"> </span></div>
<h2>
<span style="font-size: small;"></span></h2>
Saïd El Kadaoui Moussaouihttp://www.blogger.com/profile/08071409368201017445noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7843029940749803674.post-76077581306444840252013-04-25T02:05:00.000+02:002013-04-25T02:05:14.737+02:00RECOMIENDO "LA IDEA DE LA JUSTICIA" DE AMARTYA SEN<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjvulwPLmPKm4MrsIGW6eVVLBUarVG2IHj0kP7swtHBLzG5RVCaUdbEkLkuAHDzHYboR-DFDuiq_Xvlg3lvJDYidAJIsOC2sRYSsoKFl-Nwp6wbOphnYEOr4zux2Apz9qFfrqG6GgGkYzTY/s1600/Ideajusticia.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjvulwPLmPKm4MrsIGW6eVVLBUarVG2IHj0kP7swtHBLzG5RVCaUdbEkLkuAHDzHYboR-DFDuiq_Xvlg3lvJDYidAJIsOC2sRYSsoKFl-Nwp6wbOphnYEOr4zux2Apz9qFfrqG6GgGkYzTY/s400/Ideajusticia.jpg" width="250" /></a></div>
<b>CITAS:</b><br />
<b><span lang="ES">"<i>Me opongo a la
plausibilidad de ver las emociones, la psicología o los instintos, como fuentes
independientes de evaluación, sin el aporte del razonamiento. Pero los impulsos
y las actitudes mentales conservan su importancia, y tenemos buenas razones
para incluirlo en nuestra evaluación de la justicia y la injusticia en el mundo"</i></span></b><br />
<i><b><br /></b></i>
<i><b><span lang="ES" style="font-family: "Calibri","sans-serif"; font-size: 11pt; line-height: 115%;">"La
función de la democracia en la prevención de la violencia comunitaria depende
de la habilidad de los procesos políticos incluyentes e interactivos para meter
en cintura el fanatismo venenoso del pensamiento cultural divisionista"</span></b></i><br />
<i><b>
</b></i><b>Amartya Sen, Premio Nobel de Economía</b><br /><br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEivz_aKlS0aoJaFo_idlPq7Dg87PcxNb5S2Z9xXjC8lCfyuFgtjnYoxw5weS3UcssTdOnuqII_4Nv2dJVAq3eN13giC5rebwnqg6lh_pGTxxUlK1a5BeIRCKA1ibCl4VuhXsuwUCRUZ_vNr/s1600/1270253547_850215_0000000000_sumario_normal.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEivz_aKlS0aoJaFo_idlPq7Dg87PcxNb5S2Z9xXjC8lCfyuFgtjnYoxw5weS3UcssTdOnuqII_4Nv2dJVAq3eN13giC5rebwnqg6lh_pGTxxUlK1a5BeIRCKA1ibCl4VuhXsuwUCRUZ_vNr/s320/1270253547_850215_0000000000_sumario_normal.jpg" width="235" /></a></div>
<h1 id="titulo_noticia">
'Puedo ser un académico pero también un agitador'</h1>
<h1 id="titulo_noticia">
<span style="font-size: small;">Considerado el humanista de la economía, el autor bengalí, premio
Nobel en 1998 por sus trabajos sobre la defensa de la redistribución de
la riqueza, aborda la teorïa de la justicia en su nuevo libro. "Para
reducir la pobreza hace falta el Estado"</span></h1>
<h1 id="titulo_noticia">
<span style="font-size: small;"><a href="http://elpais.com/diario/2010/04/03/babelia/1270253547_850215.html" target="_blank">Sandro Pozzi, El País, <span style="font-size: small;">3</span> de abril de 2010</a> </span></h1>
Hay quien le llama la Madre Teresa en el mundo de la economía.
Amartya Sen (Bengalí, 3 de noviembre de 1933) es un Nobel original. No
es de esos economistas a los que la Academia Sueca premia por complejas
teorías o sofisticados modelos matemáticos para explicar lo que pasa en
Wall Street. Es de los pocos laureados (1998) por su trabajo sobre la
justicia social y la defensa de la redistribución de la riqueza, para
hacer del mundo un lugar mejor para todos sus habitantes.<br />
Sen ha orientado su trabajo a entender y combatir la pobreza, las
desigualdades sociales. Rompió con la barrera que separa la alta teoría
económica del mundo real. Y eso le convierte en uno de los académicos
más respetados y reconocidos en el espectro intelectual. Fue su
investigación sobre la economía del bienestar lo que le mereció el
premio más reconocido del mundo. El año pasado fue investido doctor
honoris causa por la Universidad Complutense.<br />
<br />
La sociedad ideal, admite, no existe. Pero sí puede darse con
soluciones para hacer frente a las injusticias. Es el hilo conductor de
su último libro, en el que analiza siglos de pensamiento sobre <em>La idea de la justicia</em>. Ese es su título. Amartya, el humanista de la economía, recibió a <em>Babelia</em>
en su despacho en la Universidad de Harvard, en Boston. La entrevista
se queda corta ante una mente tan brillante y ágil, que no pierde el
ritmo de la actualidad.<br />
<strong>PREGUNTA. ¿Considera su libro como una síntesis de sus más de cinco décadas de trabajo?</strong><br />
RESPUESTA. No enteramente. Es cierto que contiene muchas de las cosas
que he intentado hacer en el campo de la filosofía y de los asuntos
públicos. Los quince trabajos que he hecho sobre la materia están
utilizados de alguna manera, como también los que he realizado en
economía y otras áreas. Pero algunas de las cosas que presento son
nuevas, están escritas en los últimos cinco años. Las he ido
evolucionando en mi mente y sólo cuando las tenía claras, y alcancé un
equilibrio en mi pensamiento, me lancé.<br />
Intenté poner varias cosas juntas: mi crítica al utilitarismo, mi
rechazo a la visión estándar de la racionalidad, mi trabajo en
capacidades y libertades, mi trabajo sobre la no búsqueda del estado de
perfección como la mejor manera de afrontar problemas prácticos.
Emergieron antes, pero encontré la forma de que encajaran.<br />
Hasta cierto punto, no he tenido que revisar mucho mis puntos de
vista. Pero sí hay algunos ajustes. Había ciertas influencias ahí
detrás, inspiraciones, y hasta ahora no había reconocido lo sólidas y
relevantes que eran para mi propio trabajo.<br />
<strong>P. ¿Por qué una idea de justicia?</strong><br />
R. Independientemente de que se traduzca en una, dos o tres teorías,
es importante desarrollarla por tres razones. La primera, en cualquier
análisis social hay que plantearse la cuestión de la justicia para
evaluar si una sociedad va bien o no, para entender lo que pasa en ella.
Mi teoría de justicia se preocupa más por lo que pasa en el mundo real,
no en cómo sería en un mundo perfectamente justo.<br />
Segundo, para poder asesorar a los Gobiernos en materia de políticas
públicas. Y también desde el punto de vista de la agitación política.
Puedo ser un académico, pero también soy un agitador. Ya cuando era
estudiante, participé en protestas por los sueldos de los profesores. Y
recientemente, con mis discursos y participación en campañas sobre el
derecho a la comida.<br />
Y tercero, el comportamiento humano es muy dependiente de la
percepción que se tiene de la justicia a la hora de entender lo que se
debe hacer. Es algo sobre lo que he insistido durante mucho tiempo y no
se tiene siempre en cuenta. Es una parte importante para entender y
explicar determinados comportamientos, y también para predecirlos.<br />
<strong>P. Hay quien pueda interpretarlo como una ruptura con la tradición seguida en Occidente al analizar lo justo.</strong><br />
R. Es cierto que no pretendo que la teoría de la justicia sea sólo
sobre instituciones justas. Las instituciones son también muy realistas.
Mi visión no es antiinstitucional. Pero al final, todo es sobre cómo va
la vida de la gente. Las instituciones afectan a nuestras vidas, claro,
pero también nuestro comportamiento y cómo nos vemos los unos a los
otros.<br />
<strong>P. ¿No le da la impresión de que los líderes están más preocupados por dar con un modelo de sociedad justa?</strong><br />
R. Lo están. Y por eso, están haciendo algo que es muy importante
incluso si la justicia no depende exclusivamente de las instituciones.
Las instituciones deben reformarse de una manera apropiada. Sin embargo,
puede darse el caso de que se tengan muy buenas instituciones y que no
funcionen lo bien que se espera.<br />
<strong>P. ¿Piensa en Naciones Unidas?</strong><br />
R. Creo que es más criticada de lo que se merece, especialmente en
Estados Unidos. Pero claramente puede ser más efectiva, sin duda. Creo
que como institución no ha desarrollado todo su potencial.<br />
<strong>P. La justicia se relaciona con figuras como Indira Gandhi o Martin Luther King. ¿Buscaban la perfecta o la reparable?</strong><br />
R. Es una cuestión muy profunda. Creo que trataban de centrarse en
reducir la injusticia existente. Luther King no trataba de hacer América
perfectamente justa con los cambios por los que luchaba. Ni siquiera
creo que Abraham Lincoln pensara que aboliendo la esclavitud haría una
América perfectamente justa. Pero sí pensaban los dos que reducirían la
injusticia de una manera que la gente podía entender y ver por qué se
hacía. Gandhi, quizás, sí utilizara en su retórica la visión perfecta de
la justicia. Pero incluso en su caso, su razonamiento era sobre cambios
posibles.<br />
<strong>P. ¿No cree que ahora hay demasiada retórica vacía, aunque esté bien intencionada?</strong><br />
R. Si se quiere movilizar a la gente, la visión de la sociedad
perfecta es importante. Libertad, igualdad y fraternidad. Es un buen
eslogan de la Revolución Francesa, muy efectivo. La retórica es
importante y hay que hacerla bien. Pero también hay que decir que
cualquier cosa puede convertirse en víctima de la retórica. Eso es algo
que debe tomarse muy en serio, porque los resultados pueden ser
contraproducentes y apartarnos de lo que realmente tratamos de hacer. La
retórica del mundo perfecto puede convertirse en una barrera al
progreso, volver contra el cambio.<br />
<strong>P. Hablando de eslóganes, ¿existe la guerra justa?</strong><br />
R. No me gusta nada ese término. Haciendo esa pregunta, acabamos
debatiendo algo sin sentido. Ninguna guerra es justa, ni se puede
justificar. Podemos preguntarnos si, dadas las circunstancias, la
alternativa puede ser peor que no pasar a la acción. En Afganistán están
sucediendo muchas injusticias. Se está haciendo a costa de civiles
inocentes. Pero la alternativa no es menos injusta: niños sin educación,
una esperanza de vida de 30 años, enfermedades y una enorme miseria. Se
podría decir que es la opción menos injusta a no hacer nada. Lo mismo
podría decirse de la Segunda Guerra Mundial. El hecho de que una guerra
se justifique no significa que sea justa.<br />
<strong>P. Le da gran importancia al discurso público, como elemento central de la idea de justicia.</strong><br />
R. Lo es. El diagnóstico de lo que es injusto, de cómo debe reducirse
la injusticia, depende del razonamiento público. Es necesario para
comunicarnos entre nosotros, para aprender los unos de los otros y para
clarificar nuestras mentes. Para mí es muy difícil escribir un libro si
antes no he debatido mis ideas con los estudiantes. En parte, porque
recibo muy buenos comentarios y porque al intentar explicarles las
ideas, éstas se hacen más transparentes. La articulación clarifica e
ilumina.<br />
<strong>P. El debate es esencial para una sociedad libre. ¿Pero esa libertad conlleva responsabilidades?</strong><br />
R. Nadie asume responsabilidad de sus discursos. El caso de la
reforma sanitaria en Estados Unidos es un ejemplo. Se han dicho
verdaderas mentiras desde el ala más conservadora. Pero los que debían
responder a ellas, los demócratas, también fallaron al explicar. Es por
eso por lo que creo que el debate público debe hacer a la gente
responsable, al exponer las mentiras. Hay algo en el sistema
institucional de Estados Unidos que incentiva a adoptar posiciones
extremas y a distorsionar la verdad.<br />
<strong>P. Hay gran confusión sobre la naturaleza y funcionamiento del capitalismo. ¿Qué tipo de intervención es necesaria?</strong><br />
R. Hubo un tiempo en el que la gente estaba realmente convencida de
que cualquier intervención en el mercado era un error. Se dice que el
capitalismo tuvo su periodo más exitoso tras la Segunda Guerra Mundial.
No es del todo correcto. Cuando la contienda acabó, en los años
cincuenta, sesenta y setenta, no sólo la economía de mercado ganó vigor,
también el Estado de bienestar. Después la retórica dominante fue que
el mercado era un diablo. Lo que se necesita es una complementariedad
entre el Estado y el mercado, es decir, se acepta que debe existir una
regulación decente y que el Estado debe jugar un papel suplementario en
educación, sanidad y a la hora de proveer una red de protección social.<br />
<strong>P. ¿No cree simplista justificar la crisis por el egoísmo?</strong><br />
R. Unas veces se dice que la economía de mercado es muy buena, y
luego que es terrible. Lo mismo pasa con el concepto de interés propio.
Hubo gente en los años setenta, ochenta y noventa que citó una y otra
vez diez líneas de Adam Smith para justificar que contribuiría a crear
un mundo decente y magnífico. Al final ha resultado ser que no. Pero
Smith también dijo que para reducir la pobreza hace falta del Estado.
Pienso lo mismo.<br />
<strong>P. Es decir, ¿se exageró el concepto de mano invisible de Smith?</strong><br />
R. Puede parecer sorprendente que diga esto (dice entre risas), pero nadie ha sido peor entendido que Adam Smith.<br />
<strong>P. El exceso de confianza también está detrás de la crisis.</strong><br />
R. Cierto. El exceso de confianza y, añadiría, que el hecho de no ser
lo suficientemente crítico pueden generar una crisis. Se necesita una
confianza razonable para que pueda funcionar el mercado. Porque cuando
esta se pierde, se derrumba. No se trata de tener confianza en nosotros,
si no entre nosotros. La confianza mutua es clave.<br />
<strong>P. ¿Cree que el Nobel de Economía está alejado de la realidad, de problemas como la desigualdad o la pobreza?</strong><br />
R. Siempre habrá gente que comparta la elección, y otros que no. Es un reconocimiento al trabajo hecho durante la vida.<br />
<a href="http://elpais.com/diario/2010/04/03/babelia/1270253547_850215.html" target="_blank">Leer entrevista en El País</a><br />
<br />
<b><span lang="CA" style="font-family: "Times New Roman"; letter-spacing: -.15pt; mso-font-kerning: .5pt;"><span style="mso-spacerun: yes;"><b>OTROS LIBROS QUE RECOMIENDO</b></span></span><i><span lang="CA" style="font-family: "Times New Roman"; letter-spacing: -.15pt; mso-font-kerning: .5pt;"><span style="mso-spacerun: yes;"><b>:</b></span></span></i></b><br />
<a href="http://saidelkadaoui.blogspot.com.es/2013/04/recomiendo-critica-de-la-razon-arabe-de.html" target="_blank">Crítica de la razón árabe de Abed Al Yabri</a><br />
<a href="http://saidelkadaoui.blogspot.com.es/2013/03/recominedo-mi-oido-en-su-corazon-de-h.html" target="_blank">Mi oído en su corazón de H. Kureishi</a><br />
<b><i><span lang="CA" style="font-family: "Times New Roman"; letter-spacing: -.15pt; mso-font-kerning: .5pt;"><span style="mso-spacerun: yes;"><b> </b></span></span></i><span lang="CA" style="font-family: "Times New Roman"; letter-spacing: -.15pt; mso-font-kerning: .5pt;"><span style="mso-spacerun: yes;"><b><a href="http://saidelkadaoui.blogspot.com.es/2012/12/recomano-amor-la-carta-de-xavier-rius.html" target="_blank">Amor a la carta, de Xavier Rius</a></b><br />
<a href="http://saidelkadaoui.blogspot.com.es/2012/05/recomiendo-la-civilizacion-del.html">LA CIVILIZACIÓN DEL ESPECTÁCULO, DE VARGAS LLOSA</a><br />
<a href="http://saidelkadaoui.blogspot.com.es/2012/05/recomiendo-este-libro-percival-everett.html">"X" DE PERCIVAL EVERETT</a><br />
<a href="http://saidelkadaoui.blogspot.com.es/2012/05/el-mal-arabe-de-moncef-marzouki.html">EL MAL ÁRABE, DE MONCEF MARZOUKI </a> </span></span><br />
<span lang="CA" style="font-family: "Times New Roman"; letter-spacing: -.15pt; mso-font-kerning: .5pt;"><span style="mso-spacerun: yes;"><a href="http://saidelkadaoui.blogspot.com.es/2012/11/recomiendo-joseph-anton-memorias-de.html">Salman Rushdie, Memorias</a> </span></span></b><br />
<b><span lang="CA" style="font-family: "Times New Roman"; letter-spacing: -.15pt; mso-font-kerning: .5pt;"><span style="mso-spacerun: yes;"><a href="http://saidelkadaoui.blogspot.com.es/2013/02/recomiendo-demonios-intimos-de-xavier.html" target="_blank">Demonios íntimos, de Xavier Rubert de Ventós</a></span></span></b><br />
<b><a href="http://saidelkadaoui.blogspot.com.es/2012/06/libro-recomendado-hacia-una-democracia.html" target="_blank">Hacia una democracia laica, voces de mujeres musulmanas</a></b><br />
<b><a href="http://saidelkadaoui.blogspot.com.es/2013/02/recomano-ara-i-aqui-cartes-2008-2011-de.html" target="_blank">Ara i aquí, P. Auster i J.M. Coetzee</a></b><br />
<br />Saïd El Kadaoui Moussaouihttp://www.blogger.com/profile/08071409368201017445noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7843029940749803674.post-5329158620696438962013-04-17T17:40:00.000+02:002013-04-17T17:40:10.175+02:00ACTE ST JORDI, EL DIA 25, DE L'ASSOCIACIÓ CAT. DE PSICOTERÀPIA PSICOANALÍTICA. Llegiré fragments de Hanif KureishiEl 25 d'abril l'Associació Catalana de Psicoteràpia Psicoanàlitica (ACPP) celebra la diada del llibre de Sant Jordi amb diferents lectures. Jo llegiré fragments d'un dels meus referents, Hanif Kureishi, del seu llibre "Mi oído en su corazón". Lluïsa Etxebarría llegirà poemes, i hi haurà una exposició de pintures de la Raquel Vidal.<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
Plaça Bonanova, 11, entresòl. A les 21 hores.<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg1hQ10DxxY6m4lmcPiMUNeODongSJ6jpQhJyKnyJ4YMemrgkrsbKnu2amK82YsV-p3jtRE4iEunY9iZkFDpiQ8QTn0hTgg3C1kPMeuTHVZucghCHxMG5cESMU_Q3waGI7sgbUbU7aNw8hy/s1600/image002.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="271" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg1hQ10DxxY6m4lmcPiMUNeODongSJ6jpQhJyKnyJ4YMemrgkrsbKnu2amK82YsV-p3jtRE4iEunY9iZkFDpiQ8QTn0hTgg3C1kPMeuTHVZucghCHxMG5cESMU_Q3waGI7sgbUbU7aNw8hy/s400/image002.jpg" width="400" /></a></div>
<br />Saïd El Kadaoui Moussaouihttp://www.blogger.com/profile/08071409368201017445noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7843029940749803674.post-32685730167413841692013-04-16T19:49:00.001+02:002013-04-16T21:08:14.166+02:00RECOMIENDO: CRÍTICA DE LA RAZÓN ÁRABE, DE ABED AL-YABRI<br />
<b>Cita: "<i>La tradición tal como la vivieron nuestros antepasados y tal como
se conservó en los libros no puede responder a nuestras preocupaciones
presentes. Sólo podemos dialogar, queramos on no, con los elementos que
perviven de nuestra tradición. Nos referimos a lo que todavía es apto
para responder a nuestras preocupaciones actuales, a lo que es
susceptible de desarrollarse y enriquecerse de tal modo que pueda
acompañarnos en el porvenir... Eso es, para nosotros, la autenticidad"</i></b><br />
<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEio2aZKAkEYN-ZT2sPsnliVywitwSCUL5R2k-uAg7nqHFD8XaCuNA5sFW839ODXu0VvF4EGkEeDaYbPDir3DauTmdJ_PRGu3j7VLsbgClYermluA9S4weGURP8LGawCG0iA4wDs0kDcm61H/s1600/9788474265583.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><br /></a></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<img border="0" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEio2aZKAkEYN-ZT2sPsnliVywitwSCUL5R2k-uAg7nqHFD8XaCuNA5sFW839ODXu0VvF4EGkEeDaYbPDir3DauTmdJ_PRGu3j7VLsbgClYermluA9S4weGURP8LGawCG0iA4wDs0kDcm61H/s400/9788474265583.jpg" width="237" /></div>
<br />
<h1 id="titulo_noticia">
La posibilidad de una Ilustración árabe</h1>
<h1 id="titulo_noticia">
<span style="font-size: small;"> <a href="http://elpais.com/diario/2010/05/29/babelia/1275091965_850215.html" target="_blank">Celia Amoros, El País, 22 de mayo de 2010 (leer en El País)</a></span></h1>
<h1 id="titulo_noticia">
<span style="font-size: small;"> <i><span style="font-size: large;">El pensador marroquí Mohamed Abed Yabri establece las bases para la construcción de una modernidad genuinamente árabe</span></i></span></h1>
<h1 id="titulo_noticia">
<span style="font-size: small;">Sophie Bessis, autora de <i>Occidente y los Otros. Historia de una supremacía,</i>
afirma que los intelectuales críticos de los países musulmanes "tienen
grandes dificultades para hacerse oír". Razón de más para que les
hagamos de caja de resonancia. Y especialmente cuando nos han dejado,
como Mohamed Abed Yabri, fallecido en Rabat a los setenta y cinco años
el día 3 de mayo. Escribió varios libros importantes, de los que están
traducidos al castellano parte de su <i>Crítica de la razón árabe</i> y <i>El legado filosófico árabe.</i>
Crítico con el pensamiento analógico (pensar sistemáticamente el futuro
en función del pasado) característico de los fundamentalistas, nuestro
filósofo propone desecharlo si es que queremos conectar con "la
modernidad planetaria". Pero entiende, contra la corriente del llamado
"liberalismo árabe", que esa conexión no es posible prescindiendo en
bloque del propio legado tradicional cual viajeros sin equipajes.
Debemos partir "del espíritu crítico producido por nuestra propia
cultura árabe" en cualquiera de los tramos en que éste se produzca: no
hay que remontarse al pasado primordial. Y lo identifica en el fenómeno
del averroísmo en Al Andalus. Lleva a cabo de este modo una "invención
de la tradición", como lo diría Hobsbawm, orientada por los intereses de
nuestro presente. Pues la separación metódica y consciente que
Averroes, el Comentador de Aristóteles en la Córdoba del siglo XII,
lleva a cabo entre la religión y la filosofía nos da la clave para
plantearnos en el presente la cuestión del laicismo. Entiende Averroes
que el ámbito de la filosofía tiene su propia racionalidad inmanente que
consiste en la aplicación sistemática del principio de causalidad, en
la estela de Aristóteles. Por su parte, en la esfera religiosa hay que
remitirse para su inteligibilidad "a la intención del legislador" que no
es sino la de "incitar a la virtud". La instancia religiosa, pues, deja
de operar como referente totalitario de sentido. Se produce de este
modo "el desencantamiento del mundo" en el que consiste la modernidad de
acuerdo con el diagnóstico de Max Weber: la separación de distintas
racionalidades inmanentes a los diferentes ámbitos que se han emancipado
del referente común que los articulaba. Tenemos así, en la propia
experiencia histórica árabe, lo que podríamos llamar la plantilla para
construir una modernidad genuinamente árabe, para fundamentar, como lo
expresaba Mohamed Abed Yabri, "nuestra modernidad en nuestra
autenticidad y nuestra autenticidad en nuestra modernidad".</span></h1>
<h1 id="titulo_noticia">
<span style="font-size: small;"><span style="font-size: small;">C</span>elia Amoros. <a href="http://elpais.com/diario/2010/05/29/babelia/1275091965_850215.html" target="_blank">Publicado en El País</a></span></h1>
<br />
<b><span lang="CA" style="font-family: "Times New Roman"; letter-spacing: -.15pt; mso-font-kerning: .5pt;"><span style="mso-spacerun: yes;"><b>OTROS LIBROS QUE RECOMIENDO</b></span></span><i><span lang="CA" style="font-family: "Times New Roman"; letter-spacing: -.15pt; mso-font-kerning: .5pt;"><span style="mso-spacerun: yes;"><b>:</b></span></span></i></b><br />
<a href="http://saidelkadaoui.blogspot.com.es/2013/03/recominedo-mi-oido-en-su-corazon-de-h.html" target="_blank">Mi oído en su corazón de H. Kureishi</a><br />
<b><i><span lang="CA" style="font-family: "Times New Roman"; letter-spacing: -.15pt; mso-font-kerning: .5pt;"><span style="mso-spacerun: yes;"><b> </b></span></span></i><span lang="CA" style="font-family: "Times New Roman"; letter-spacing: -.15pt; mso-font-kerning: .5pt;"><span style="mso-spacerun: yes;"><b><a href="http://saidelkadaoui.blogspot.com.es/2012/12/recomano-amor-la-carta-de-xavier-rius.html" target="_blank">Amor a la carta, de Xavier Rius</a></b><br />
<a href="http://saidelkadaoui.blogspot.com.es/2012/05/recomiendo-la-civilizacion-del.html">LA CIVILIZACIÓN DEL ESPECTÁCULO, DE VARGAS LLOSA</a><br />
<a href="http://saidelkadaoui.blogspot.com.es/2012/05/recomiendo-este-libro-percival-everett.html">"X" DE PERCIVAL EVERETT</a><br />
<a href="http://saidelkadaoui.blogspot.com.es/2012/05/el-mal-arabe-de-moncef-marzouki.html">EL MAL ÁRABE, DE MONCEF MARZOUKI </a> </span></span><br />
<span lang="CA" style="font-family: "Times New Roman"; letter-spacing: -.15pt; mso-font-kerning: .5pt;"><span style="mso-spacerun: yes;"><a href="http://saidelkadaoui.blogspot.com.es/2012/11/recomiendo-joseph-anton-memorias-de.html">Salman Rushdie, Memorias</a> </span></span></b><br />
<b><span lang="CA" style="font-family: "Times New Roman"; letter-spacing: -.15pt; mso-font-kerning: .5pt;"><span style="mso-spacerun: yes;"><a href="http://saidelkadaoui.blogspot.com.es/2013/02/recomiendo-demonios-intimos-de-xavier.html" target="_blank">Demonios íntimos, de Xavier Rubert de Ventós</a></span></span></b><br />
<b><a href="http://saidelkadaoui.blogspot.com.es/2012/06/libro-recomendado-hacia-una-democracia.html" target="_blank">Hacia una democracia laica, voces de mujeres musulmanas</a></b><br />
<b><a href="http://saidelkadaoui.blogspot.com.es/2013/02/recomano-ara-i-aqui-cartes-2008-2011-de.html" target="_blank">Ara i aquí, P. Auster i J.M. Coetzee</a></b>Saïd El Kadaoui Moussaouihttp://www.blogger.com/profile/08071409368201017445noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7843029940749803674.post-58003078138413100942013-04-07T01:53:00.000+02:002013-04-07T01:53:07.323+02:00LA POLÍTICA DE LA NEGACIÓN, de Jesús Ferrero en El País<a href="http://elpais.com/elpais/2013/03/11/opinion/1363013144_805091.html" target="_blank">Jesús Ferrero, 6 de abril de 2013</a><br />
<h2>
El poder no reprime el sexo y el placer, sino que es el gran
incitador y frente a él los asexuales y los anoréxicos representan un
movimiento místico que retrotrae a la remota edad de los anacoretas</h2>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjsPBWjrcSUyT6_NqZpe6Vjq_D_7XxoP0w_wpYuDznanzVNg0p3UN_REX1lTKg2jbpyRvysug-_ercY1lEQP6ljfETnC90YsWqGzb0818RyeFYM2KeT_6AxxCuoOiD0EhOg2Wq_6IdlSrs3/s1600/1363013144_805091_1365175423_noticia_normal.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjsPBWjrcSUyT6_NqZpe6Vjq_D_7XxoP0w_wpYuDznanzVNg0p3UN_REX1lTKg2jbpyRvysug-_ercY1lEQP6ljfETnC90YsWqGzb0818RyeFYM2KeT_6AxxCuoOiD0EhOg2Wq_6IdlSrs3/s400/1363013144_805091_1365175423_noticia_normal.jpg" width="255" /></a></div>
<h2>
</h2>
Todavía a finales de los años setenta del siglo pasado los maestros de
la escuela de París permanecían cerrilmente empeñados en enjuiciar el
poder como una fuente de represión del sexo y el placer y no como una
fuente de incitación al sexo y a todos los placeres, perversos o no. Yo
abandoné la escuela de París por eso: no estaba de acuerdo en esa visión
del poder. Como estudiante de historia y antropología, tenía claro que
habían existido formas de poder que en lugar de reprimir los placeres,
sexuales o no, incitaban a ellos, y me parecía que en el Occidente
moderno estaba ocurriendo lo mismo. Cuando Foucault cambió de enfoque y
empezó a aceptar que el poder lejos de prohibir el desahogo pulsional lo
estimulaba, para mí ya era demasiado tarde y me había olvidado de la
universidad y de sus claustros, que por no protegerte ni siquiera te
protegían del asesinato, como había demostrado el desdichado Althusser y
su aún más desdichada víctima: su mujer.
<br />
Bien es cierto que todavía muchos ingenuos siguen viendo el poder
como el eterno represor del sexo y los demás placeres, quizá porque no
piensan en el poder romano.<br />
Para ver hasta qué punto el poder en Roma incitó a toda clase de
placeres, mórbidos o no, basta con recordar las fiestas de inauguración
del Coliseo, con miles y miles de animales sacrificados, cientos de
ejecuciones, cientos de representaciones más o menos mitológicas con
escenas de bestialismo y zoofilia… Fue la gran bacanal del sexo, la
muerte y la sangre, en la que pudieron solazarse los trescientos mil
parados que en aquel momento tenía Roma.<br />
Desde los años setenta (en realidad ya antes, si bien no de forma tan
insistente) el poder en Occidente ha asumido el papel que tenía en
Roma: el de gran incitador, y en modo alguno el de gran represor. Uno de
los asuntos más insoportables de la posmodernidad es que todavía
existen predicadores que pretenden liberarnos de problemas de los que
quizá siempre hemos estados liberados. A este respecto recuerdo lo que
me decía mi madre, una mujer de posguerra que se casó embarazada. “¿De
modo que piensas que ahora folláis más que antes?”, me preguntaba, y
añadía: “¡Que ingenuidad! La humanidad siempre se las ha arreglado para
cumplir con su deber fundamental”. Mi madre cree que siempre se ha
follado más o menos igual, es una certeza que nunca la ha abandonado, y
esa sabiduría tan desmitificadora ha sido muy importante en mi vida, y
todos mis acercamientos a la historia y a la antropología han estado
presididos por esa verdad heredada de la mujer que me trajo al mundo, y
que me ha librado de muchos espejismos acerca de la sexualidad.<br />
<i><b><span style="font-size: large;">Vivimos sumergidos en un universo lleno de mensajes incitadores sobre el comer y el follar</span></b></i><br />
<br />
El poder como incitador y no como represor desarma a los que aún se
llenan la boca con conceptos como represión, liberación, derrocamiento
de tabúes y necedades por el estilo. Todavía no hace mucho anunciaban en
un telediario una obra de teatro en la que, según decía la
presentadora, “se ensalzaba un sexo sin tabúes”. Se refería al sexo
anal. Vaya memez, ¡como si ahora estuviera prohibida la sodomía y fuese
necesario educar a ese respecto al personal!<br />
Vivimos sumergidos en un universo lleno de mensajes incitadores sobre
el comer y el follar, el follar y el comer. ¿Cuántos programas
gastronómicos hay en la televisión? ¿Y cuántos que tocan de una u otra
manera el sexo, sin contar que a partir de una determinada hora todos
los canales se vuelven pornográficos, incluidos algunos de inspiración
católica?<br />
Ocurre sin embargo que cuando los sistemas se empecinan en repetir
siempre los mismos mensajes incitadores, generan asfixia en el cuerpo
social, y empiezan a surgir rebeliones y místicas de la negatividad. Los
anacoretas del siglo III después de Jesucristo huían al desierto porque
rechazaban políticamente la disipación tan publicitada por el sistema
romano. Era una opción mística, pero a su manera era también una opción
política que consistía en abandonar la polis y todas las incitaciones
del poder. San Agustín, que fue de joven amante de los espectáculos
circenses y sangrientos, sabía algo de eso.<br />
Creo que es desde ese ángulo desde donde debemos ver el movimiento de
los anoréxicos, por un lado, y por otro el movimiento de los nuevos
apáticos y negadores del sexo, que se está extendiendo en Japón de forma
inquietante pero en modo alguno sorprendente.<br />
En un mundo gobernado por la gula y el placer de comer y defecar,
como si fuésemos un tubo más que un organismo, el anoréxico se sitúa
como el místico de la privación más radical que cabe imaginar, una
privación que ya fue adoptada por los anacoretas del pasado. Ellos eran
también claramente negadores de la gula y sentían las mismas sensaciones
que los místicos de la privación de ahora: los anoréxicos.<br />
<br />
Más allá de que pretendan imitar a las modelos, como creen los
habituados al simplismo, los anoréxicos son místicos que rechazan comer,
algo tan fundamental como respirar, enfrentándose crudamente a sus
padres, que les dieron la vida y los alimentaron. Pero en realidad no
hacen nada que no hicieran anacoretas como san Antonio, el de las
visiones, el alucinado. Y los místicos de ahora que se privan de comer
ya saben también que no alimentarse es exponerse a toda suerte de
alucinaciones, algunas muy pavorosas y de una intensidad muy superior a
las propiciadas por las drogas.<br />
¿Es la respuesta a tanto exceso gastronómico, a tanto gordo, a tanta
grasa, a tanta publicidad, a tanta incitación sistemática? ¿Es también
buscar la muerte? Seguramente sí, pero todo nuestro sistema está
impregnado de muerte y desesperación.<br />
<b><i><span style="font-size: large;">Una mística reciente de la privación es la de los negadores del sexo, que en Japón es ya casi una epidemia</span></i></b><br />
<br />
Otra mística de la privación, más reciente, es la de los negadores
del sexo. Puede que el 5% de la población mundial sea asexuada, como
decía en un excelente artículo Rita Abundancia, pero es que en Japón,
curiosamente el país más pornográfico y pederasta de la tierra, la
asexualidad se está propagando como una epidemia, sobre todo entre los
adolescentes. Ocurre además que en muchos casos el desdén por el sexo se
conjuga con el desdén por la comida (en un país como Japón con una
gastronomía tan cultivada), y se limitan a alimentarse de cereales con
leche. Resulta muy sintomática esta tendencia, surgida en el seno de la
cultura más cibernética del mundo, en la que todos los individuos viven
enganchados a los hilos del sistema, como elementos de una misma máquina
bien engrasada y digitalizada, y donde las rebeliones han brillado por
su ausencia.<br />
Son nuevos movimientos de anacoretas, que surgen de nuestras
sociedades como surgieron en los primeros siglos del cristianismo y por
razones muy parecidas. Son nuevas disciplinas de la privación en el
interior de sistemas que nos incitan a no privarnos de nada. Toda una
mística y toda una política tan explícitas como reales, lo queramos
aceptar o no. La humanidad se las arregla para cumplir con sus deberes
gastronómicos y sexuales, cierto, pero también para oponerse a ellos
cuando se cansa y cuando quiere plantar cara a las órdenes sistemáticas
por hartazgo, por asco, por fatiga y desidia. Viendo lo que está pasando
uno entiende mejor el mensaje de Sartre: “Estamos condenados a ser
libres”, y cuando nos obligan a comer y a follar por sistema, de pronto
decidimos no hacerlo, en parte porque no conocemos un infierno más
tétrico que la sensación de esclavitud. Los caminos de la rebelión son
tan inextricables como los del Innombrable, dirían los dos hombres que
esperaban a Godot.<br />
Jamás caeré en la asexualidad y en la anorexia, ni aconsejo caer en
ellas, pero entiendo por qué en nuestro tiempo surgen movimientos que
nos retrotraen a la remota edad de los anacoretas.<br />
<div class="nota_pie">
<strong>Jesús Ferrero</strong> es escritor.</div>
<div class="nota_pie">
<a href="http://elpais.com/elpais/2013/03/11/opinion/1363013144_805091.html" target="_blank">Leer en El País</a> </div>
Saïd El Kadaoui Moussaouihttp://www.blogger.com/profile/08071409368201017445noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7843029940749803674.post-69100287506091057092013-04-05T20:59:00.000+02:002013-04-05T21:01:03.768+02:00DIVAN. LES COMPLEXES DES MAROCAINS, Telquel <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg85qzkp5u_RQD2rChR5F_YSt2rMo1DRfFQdv_fiITwe1LS1CeyvvC9RPYylxCPMVXWXQwOpmaSgU3UrI0G2lKlrWIbNUIFTnSpBKsmF75tsw4VpTPDCf3b1zka_8cSW0KdwUxTcf-5Wg55/s1600/anxiete-deprime-suicide-les-symptomes-du.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="179" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg85qzkp5u_RQD2rChR5F_YSt2rMo1DRfFQdv_fiITwe1LS1CeyvvC9RPYylxCPMVXWXQwOpmaSgU3UrI0G2lKlrWIbNUIFTnSpBKsmF75tsw4VpTPDCf3b1zka_8cSW0KdwUxTcf-5Wg55/s320/anxiete-deprime-suicide-les-symptomes-du.jpg" width="320" /></a></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>A l’occasion de la publication
de son dernier ouvrage, Un psy dans la cité, le psychanalyste Jalil
Bennani décortique, pour TelQuel, les états d’âme de nos concitoyens. </b></div>
<div style="text-align: justify;">
<ul>
<li class="date">25 Mar 2013 </li>
<li class="auteur">Par : <span>Propos recueillis par Ayla Mrabet</span></li>
</ul>
</div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Le spectre de la tradition </b></div>
<div style="text-align: justify;">
“Les
traditions appartiennent d’abord à l’histoire individuelle et
collective. Aujourd’hui, elles ne sont plus ce qu’elles étaient. A la
pointe de leur remise en question, il y a les jeunes. Ils appartiennent à
la nouvelle génération, qui ne se reconnaît plus dans les valeurs qu’on
voudrait continuer à perpétuer. C’est que les traditions peuvent
véhiculer un certain nombre de normes, d’interdits et de tabous. La
restriction à la liberté de parole, avec le concept de ‘hchouma’ qui en
fait partie, consiste à ne pas dire ce qu’on pense devant quelqu’un
faisant figure d’autorité, en signe de respect. La valeur positive de la
“hchouma” est devenue négative. Aujourd’hui, c’est celui qui n’est pas
dans la “hchouma”, qui a osé s’exprimer, qui est porté aux nues, parce
que capable d’exprimer ses désirs et ses attentes”.</div>
<div style="text-align: justify;">
“On
a souvent parlé de schizophrénie du Marocain. Je préfère parler de
pluralité identitaire. Pourquoi vouloir séparer les traditions et la
modernité, lorsqu’on pourrait simplement prendre en compte les éléments
de la tradition qui doivent changer ? La tradition peut se réinventer et
s’inscrire dans l’actualité et les valeurs universelles. Nos
spécificités culturelles n’empêchent pas notre intégration au monde
moderne. Au lieu de voir cette pluralité des identités comme un
déchirement, on peut la considérer comme une richesse. Les mutations
sociales ne peuvent se produire dans la crispation. Le “mal d’identité”,
lui, peut être défini comme une sorte de nostalgie. En perte de
repères, se rattacher à un souvenir d’identité peut représenter une
sécurité. Mais l’identité n’est pas figée. Elle est mouvante et fluctue
au gré des époques. S’y accrocher de façon déterminée ne peut être que
signe d’enfermement”.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Ces obscurs objets du désir </b></div>
<div style="text-align: justify;">
“Notre
psychisme est bisexué. Dans l’inconscient de chacun réside une part
masculine et une part féminine. Cette bisexualité nous renvoie au fait
que l’identité sexuelle n’est pas uniquement déterminée par notre
anatomie. C’est le désir qui structure notre identité sexuelle. Nos
désirs font partie de notre structure humaine et façonnent nos pratiques
sexuelles. Les réprimer ne les supprime pas. Reconnaître, pour un
homme, sa part féminine, ne renvoie pas automatiquement à une forme
d’homosexualité. Mais une grande affirmation de sa virilité, à
l’encontre des femmes généralement, est souvent la traduction d’une peur
de cette féminité refoulée”.</div>
<div style="text-align: justify;">
“Les
désirs appartiennent à des époques, des cultures et des sociétés.
Certaines d’entre elles ont libéré le rapport sexuel là où d’autres
l’ont réprimé. Dans l’islam même, il y a le courant des jouissances et
celui des interdits. C’est ce dernier qui domine, à notre époque. Mais
rien n’est figé. Ainsi, à l’intérieur même d’une spécialité comme la
psychiatrie, ce sont parfois les pressions sociales qui abolissent
certaines classifications et catégories dites scientifiques. Par
exemple, l’homosexualité, qui était rangée dans les perversions aux
Etats-Unis, y est désormais considérée comme une forme de sexualité”. </div>
<div style="text-align: justify;">
“Les
frustrations existent chez tout être humain. Le désir est concomitant
aux notions d’interdit et de manque. On cherche toujours les objets de
ses premières amours, à travers une ressemblance, un trait ou une
consonance. Mais des frustrations trop importantes peuvent engendrer des
troubles, des névroses et des perversions. Empruntant des déviations du
désir, le pervers peut prendre une personne comme objet du désir, dont
il se sert, et non comme un sujet, un partenaire”.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Ma langue, mon drame</b></div>
<div style="text-align: justify;">
“La
darija est la langue première dans laquelle l’enfant grandit, celle
dans laquelle il structure ses premières phrases. Le débat autour de
l’usage de la darija et de l’arabe classique représente une situation de
diglossie, à savoir la présence de deux variantes à l’intérieur de la
même langue. Même si elle n’est pas reconnue officiellement, la darija
est inévitable. On la retrouve dans nos échanges quotidiens, dans la
publicité, sur les réseaux sociaux, et même sur le divan. Souvent,
utiliser une langue de maîtrise, telle que le français, permet de mettre
de la distance par rapport à la langue des affects. Le jeu entre
plusieurs langues n’est pas un handicap, mais une source de richesses”.</div>
<div style="text-align: justify;">
“La
question de la langue écrite soulève fatalement la question du pouvoir.
On voudrait faire passer la langue vernaculaire pour une sous-langue,
et l’opposer à celle que l’on écrit, qui serait noble, parce qu’étant la
langue du Coran. Mais la langue, comme l’identité, est liée à la
parole. La sacralisation de l’arabe est un débat qui a été créé pour
paralyser la langue. Pourtant on ne se prive pas d’introduire dans
l’arabe classique des mots techniques venus d’autres langues”.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Hogra, de père en fils</b></div>
<div style="text-align: justify;">
“La
hogra est une humiliation associée à la peur, à la censure. Pendant des
générations, le fait d’avoir accepté des situations de soumission et de
servitude a contribué à leur perpétuation inconsciente. Pour le
psychanalyste, cette notion de transmission inconsciente est
fondamentale. Nous pouvons transmettre une humiliation, une peur ou une
censure à notre insu. Souvent, il n’y a pas de différence entre la
censure et l’autocensure, puisque la première a imprégné, des
générations durant, les facteurs pédagogiques et psychologiques qui
fabriquent la seconde”.</div>
<div style="text-align: justify;">
“Cette
transmission inconsciente peut expliquer que certains jeunes soient plus
répressifs, traditionalistes et conservateurs que leurs parents.
Quelque chose dans l’inconscient parental s’est transmis inconsciemment
par le processus d’identification à travers les générations. Ce qui a
été refoulé chez les parents devient alors exacerbé chez la progéniture.
Cette transmission, par le vecteur du langage, est le fait d’individus
qui sont eux-mêmes pris dans le collectif, et donc dans la société”.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Garder la foi</b></div>
<div style="text-align: justify;">
“Le
champ religieux est caractéristique de la contradiction entre la
réalité et l’éducation. Lorsque l’on donne un enseignement religieux
dogmatique, qui ne prend pas en compte les différences sociétales
d’époque et occulte les différentes interprétations, il est impossible,
même avec toute la bonne volonté du monde, d’appliquer les préceptes
enseignés dans la réalité. C’est là tout le problème de l’éducation
religieuse enseignée au msid et à l’école. Est-ce que l’établissement
scolaire joue son rôle en termes de compréhension, de critique et
d’intelligence ? Je ne le pense pas. Les aspirations des gens, ce qu’ils
vivent et pensent, se retrouvent en décalage total avec ce qu’on leur a
inculqué”.</div>
<div style="text-align: justify;">
“La sacralité ne fait pas
partie de la pensée rationnelle. Elle est, dans les religions
monothéistes, la croyance en l’au-delà, le fait pour l’être humain
d’aspirer à l’éternité, dépassant l’énigme irrésolue de la mort.
Toujours est-il que la science n’évacue pas la spiritualité. Dans
l’islam maghrébin, le champ religieux est imprégné de maraboutisme et de
magie. Ces rites-là ne sont pas à situer dans une contradiction avec le
passage vers le thérapeute scientifique. C’est une coupure, et non une
opposition. Au lieu de rapporter ses souffrances à des causes sacrées et
cosmiques, on interroge ce qui vient de soi, de l’individu. Une
personne peut à la fois mettre sa spiritualité dans la consultation d’un
marabout et attendre les résultats des progrès de la science”.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Parution. Un psy dans la ville</b></div>
Après
Le corps suspect, La psychanalyse au pays des saints, Le temps des ados
ou encore Traces et paroles avec le regretté Mohamed Kacimi, Jalil
Bennani revient avec Un psy dans la cité. Publié aux éditions La Croisée
des Chemins, l’ouvrage est une série d’entretiens accordés par le
psychiatre au poète et enseignant-inspecteur Ahmed El Amraoui. Destiné à
répondre “à une demande, une attente”, l’ouvrage s’attelle à
décloisonner les disciplines, en donnant à certaines problématiques
sociétales soulevées par l’actualité un éclairage psychanalytique.
Parole et bilinguisme, religions et spiritualités, enseignement et
éducation, liens et ruptures familiaux, crises et défis de la jeunesse…
autant de thèmes abordés par le psychanalyste de manière exhaustive,
intéressante et accessibleSaïd El Kadaoui Moussaouihttp://www.blogger.com/profile/08071409368201017445noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7843029940749803674.post-74653862194324507882013-03-31T12:21:00.000+02:002013-04-03T18:41:22.630+02:00RUSHDIE, LA IDENTIDAD Y LA LIBERTAD, publico este artículo en El Periódico<b>EL DEBATE SOBRE EL ISLAM</b><br />
<b>Saïd El Kadaoui</b><br />
El Periódico, 31 de marzo de 2013<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEga0GnW88SL5ByrqGTCdTpfORvV4EK4gnoVZ8tXhJiprhG52RZ0JTcMSJYQ4iSaaula0iz4M-gxw9Jdl5gUQ_u-qnznJigMIgnYC70Bi4OPF3Vpohyphenhyphen7Z6ziS9i2BM_mGWdVmg2SGw-PPTv4/s1600/img-private.php.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEga0GnW88SL5ByrqGTCdTpfORvV4EK4gnoVZ8tXhJiprhG52RZ0JTcMSJYQ4iSaaula0iz4M-gxw9Jdl5gUQ_u-qnznJigMIgnYC70Bi4OPF3Vpohyphenhyphen7Z6ziS9i2BM_mGWdVmg2SGw-PPTv4/s320/img-private.php.jpg" width="239" /></a></div>
<br />
<br />
<b>El libro Joseph Anton , de Salman Rushdie, estáescrito por alguien que ha reflexionado mucho sobre la identidad de los europeos venidos de otros lugares, sobre el islam, la libertad y el fanatismo (sufrido en propia carne tras la fatua del ayatolá Jomeini ). Y está lleno de ideas. <br /> --Cualquier emigrante, por muy afortunada que haya sido su migración, no se libra, según Rushdie , de un problema central: el de la autenticidad. La identidad del emigrado, dice, inevitablemente se convierte en algo heterogéneo. La identidad se compone tanto de los orígenes como del viaje. // Esta es una idea central si no queremos enjaular a las personas en la pertenencia a un origen lejano. La identidad de las personas se va nutriendo de la experiencia vital. Dejemos, pues, de señalar a la gente como inmigrante sempiterna. Y a su vez, los directamente afectados por esta experiencia de migración deben de entender que lo más sensato es ensanchar la identidad y no reducirla, amputarla o encerrarse en un origen que, con frecuencia, parece más mitológico que real. </b><br />
<b> --El relativismo cultural es la muerte del pensamiento crítico, es dar apoyo al derecho de los sacerdotes tiránicos a tiranizar, de los padres despóticos a mutilar a sus hijos, de los fanáticos a odiar a los homosexuales y los judíos, porque hacerlo forma parte de su cultura . El fanatismo, los prejuicios y la violencia o la amenaza de violencia no son valores humanos. // Zafémonos, pues, tanto de los puritanos de un bando, que tratan de imponer su ideología adueñándose de toda la cultura y la religión de tantísima gente, como de los orientalistas del otro que, igual que antaño hacían algunos ingleses con el sur de Europa y lo que llamaban latinidad, sostienen que los musulmanes están genéticamente incapacitados para la democracia. «La necesidad de libertad –dice Rushdie– , como la inevitabilidad de la muerte, es universal. Puede que no sea preexistente, siendo como es consecuencia de nuestra humanidad esencial, pero no es negociable». <br /> --Si se quiere derrotar al terrorismo, el mundo islámico debe subirse al tren de los principios seculares en los que se basa el mundo moderno. Los jóvenes de Túnez, Egipto, Libia, Siria y todas partes intentan transformar sus sociedades con arreglo precisamente a esos principios. Desean empleo y libertad, no religión. // Yo diría que lo que estamos viendo hoy en esos países confirma en parte la afirmación de Rushdie . En todo caso, lo que demuestra, entre otrascosas, es que el conflicto, la tensión entre Estado laico y moderno y teocracia existe. Y no se trata de que unos estén occidentalizados y los otros, auténticos, no. No incurramos en el error. Se trata de que el mundo árabo-musulmán (y amazig) no es una entidad homogénea, como no lo es ninguna sociedad. <br /> Termino con otra constatación del autor: en estos tiempos se arrastra a los hombres y las mujeres hacia una definición cada vez más estrecha de sí mismos, y cuanto más estrecha es la identidad mayor es la probabilidad de conflicto. Joseph Anton, desde luego, es una contribución encomiable al ensanchamiento de las identidades y, por consiguiente, de la libertad. <br /> Psicólogo y escritor </b><br />
<br />
<br />
<br />
<b> AQUÍ TENEIS EL ARTÍCULO AMPLIADO:</b><br />
<b> Saïd El Kadaoui Moussaoui. Psicólogo y escritor.<br />En este artículo me propongo hablarles de un libro, Joseph Anton, de Salman Rushdie mordiéndome la lengua, conteniendo mis dedos más bien, para no sucumbir a la tentación de hacer una crítica literaria, que, sin duda, sería muy elogiosa.<br />Lo que me propongo hacer aquí es señalar que este libro está escrito por alguien que ha reflexionado mucho sobre la identidad de los europeos venidos de otros lugares, sobre el Islam, la libertad y el fanatismo (sufrido en propia carne tras la fetua del Ayatollah Homeini).<br />Algunas de las muchas ideas que he subrayado en el libro y que me parecen muy relevantes, ilustrativas y que enmarcan muy bien el núcleo de la cuestión del que aquí pretendo hablar, son las siguientes:<br />*Al sumergirse en la vida inglesa, dice Rushdie, le dejaron claro lo que él denomina pecado de extranjería. Hasta ese momento, añade, nunca se había sentido un Otro respecto a nadie. Y la lección que extrajo de ello es tan contundente como pragmática. Había gente a la que nunca le caería bien, gente para la cual él era tan de otro mundo como los hombrecillos verdes de las películas. ¡Y no tenía sentido intentar hacerles cambiar de idea!<br />¡Chapeau! Bien pensado esto es así no solamente para los inmigrantes. Siempre habrá gente que no entenderá nuestra forma de ser, de pensar, gente para la cual siempre seremos unos extraños. Mirar hacia otra parte, a veces, ayuda a no empantanarse en el victimismo. Hay gente que sí nos entiende. Punto.<br />*Cualquier emigrante, por muy afortunada que haya sido su migración, no se libra, según él, de un problema central: el de la autenticidad. La identidad del emigrado, dice, inevitablemente se convierte en algo heterogéneo. La identidad se compone tanto de los orígenes como del viaje.<br />Esta es una idea central si no queremos enjaular a las personas en la pertenencia a un origen lejano. La identidad de las personas se va nutriendo de la experiencia vital. Dejemos pues de señalar a la gente como inmigrante sempiterna. Y a su vez, los directamente afectados por esta experiencia de migración, deben de entender que lo más sensato es ensanchar la identidad y no reducirla, amputarla o encerrarse en este origen que, con frecuencia, parece más mitológico que real.<br />*El relativismo cultural es la muerte del pensamiento crítico, es dar apoyo al derecho de los sacerdotes tiránicos a tiranizar, de los padres despóticos a mutilar a sus hijos, de los fanáticos a odiar a los homosexuales y los judíos, porque hacerlo forma parte de su “cultura”. El fanatismo, los prejuicios y la violencia o la amenaza de violencia no son “valores humanos”.<br />Zafémonos pues tanto de los puritanos de un bando, que tratan de imponer su ideología, adueñándose de toda la cultura y la religión de tantísima gente, como de los orientalistas del otro que, igual que antaño hacían algunos ingleses con el sud de Europa y con lo que ellos denominaban la latinidad, sostienen que los musulmanes están genéticamente<br />incapacitados para la democracia. “La necesidad de libertad, dice Rushdie, como la inevitabilidad de la muerte, es universal. Puede que no sea preexistente, siendo como es consecuencia de nuestra humanidad esencial, pero no es negociable”.<br />Vierte una crítica, a mi parecer, justa contra la posición dubitativa, iatrogénica, si utilizamos el argot médico, pasiva y naíf de una parte de la izquierda política inglesa – extensible a mi juicio a la izquierda europea- que se resumiría muy bien en una esta afirmación suya: “el mayor peligro de la creciente amenaza era que los buenos hombres cometían el suicidio intelectual y lo llamaban paz. Los buenos hombres se rendían al miedo y lo llamaban respeto”. Nada de agachar la cabeza pues delante de los fanáticos. Otra cosa es a mi juicio lo que hace una parte de la derecha, la más recalcitrante, que, utilizando el argot freudiano, por una cuestión de narcisismo de las pequeñas diferencias, ve el fanatismo del Otro (en este caso el musulmán) mientras niega el propio o lo minimiza.<br />*Si se quiere derrotar al terrorismo el mundo islámico debe subirse al tren de los principios seculares en los que se basa el mundo moderno. Los jóvenes del mundo árabe, en Túnez, Egipto, Libia, siria, y en todas partes, intentan transformar sus sociedades con arreglo precisamente a esos principios. Desean empleo y libertad, no religión.<br />Yo diría que lo que estamos viendo hoy en Túnez, Egipto, Libia y Siria, por citar los ejemplos más candentes, confirma en parte la afirmación de Salman Rushdie. En todo caso lo que demuestra, entre otras cosas, es que el conflicto, la tensión entre estado laico y moderno y teocracia existe. Y no se trata de que unos sean occidentalizados y los otros auténticos, no. No incurramos en el error. Se trata de que el mundo árabo-muslulmán (y amazig) no es una entidad homogénea como no lo es ninguna sociedad.<br />Termino el artículo con una otra constatación del autor: en estos tiempos se arrastra a los hombres y las mujeres hacia una definición cada vez más estrecha de sí mismos y cuanto más estrechas la identidades, mayor la probabilidad de conflicto.<br />Su libro, desde luego, es una contribución encomiable a favor del ensanchamiento de las identidades y, por consiguiente, de la libertad.</b><br />
Saïd El Kadaoui Moussaouihttp://www.blogger.com/profile/08071409368201017445noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7843029940749803674.post-65046814199094511902013-03-28T11:07:00.000+01:002013-03-28T11:08:08.270+01:00RECOMIENDO "PASEOS CON MI MADRE" DE JAVIER PÉREZ ANDÚJAR<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjM6b9WxCZWSwBRbkhMMQOg9muef_k6BHW2uY8meU7fa635xgNgueYmVoubFleSwsVJSfvxgN-YHpVD6D-_BlJC5xf8UVbul_5ZoA1u-DzyxvBCNdo4DMrrxhEbvPh8AAG0SCWm0M-tZmQu/s1600/paseos-con-mi-madre2-680x1024.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjM6b9WxCZWSwBRbkhMMQOg9muef_k6BHW2uY8meU7fa635xgNgueYmVoubFleSwsVJSfvxgN-YHpVD6D-_BlJC5xf8UVbul_5ZoA1u-DzyxvBCNdo4DMrrxhEbvPh8AAG0SCWm0M-tZmQu/s400/paseos-con-mi-madre2-680x1024.jpg" width="265" /> </a></div>
<br />
<b>CITA: "Tiene más raíces el que se abre a cualquier sitio, que quien<br />
tiene que conformarse con la Feria de Abril o con las fiestas de su<br />
calle".</b><br />
<br />
<b>RECUPERO ESTE <a href="http://www.elperiodico.com/es/noticias/opinion/identidad-clan-frente-ciudadania-1329869" target="_blank">ARTÍCULO QUE ESCRIBÍ HACE QUINCE MESES</a> SOBRE LA TEMÁTICA DEL LIBRO Y SU ACTUALIDAD:</b><br />
<b><br /></b>
<b>Los conflictos de convivencia</b><br />
<b><u><span style="font-size: large;">Identidad de clan frente a ciudadanía</span></u></b><br />
<div class="noticia_completa">
<h3>
La exclusión social de la población foránea llegada a los barrios alimenta su encierro en sí misma</h3>
<div class="opcionestop">
<span class="fecha">El Periódico, martes, 17 de enero del 2012</span></div>
</div>
<br />
<b>El asesinato de <b>Ibrahima Dyey,</b> un senegalés de 31 años originario
de Saint Louis, en el barrio del Besòs a manos de un hombre de etnia
gitana me cogió leyendo un libro que recomiendo vivamente: <i>Paseos con mi madre,</i> del escritor <b>Javier Pérez Andújar</b>. Una preciosa reflexión sobre el paso del tiempo y la identidad marcada por la <i>periferia</i>. Y un gran homenaje a Sant Adrià de Besòs.</b><br />
<div style="text-align: justify;">
<b> Al día siguiente leí en los diarios las declaraciones del alcalde de Barcelona, Xavier Trias, que
desvinculaba el crimen de la violencia racista, pero señalaba que se
había producido en un lugar conflictivo (el barrio del Besòs), Y las del
<i>conseller</i> de Interior, Felip Puig, que a pesar de
insistir en que se trataba de un hecho aislado quiso añadir que se
trataba de un grave error negar que la diversidad genera conflictos, lo
que, a su juicio, se ha hecho a través de una visión que calificó de
«buenista». Luego seguí leyendo el libro de Pérez Andújar y me
encontré con una afirmación ocurrente que subrayé: «Para ser
multicultural basta con ser pobre, porque cada pobre lo es a su manera».
Y unas páginas más adelante, en un tono que siempre combina la
aflicción, la ironía y la reivindicación, nos permite hacer de <i>flaneurs</i>
con él (de hecho, lo maravilloso del libro es que el lector pasea por
la vida del autor; mejor, del personaje) y nos habla de la gente que ve.
Y en un momento dado se detiene en los pensionistas. «La democracia
-dice- la fueron conquistando estos hombres y mujeres calle por calle,
árbol por árbol. Conseguir un colegio público en un barrio que no lo
tenía, la construcción de un ambulatorio donde no llegaban los médicos;
dejar una plaza sin edificar para que los niños jueguen. (...) Quienes
llegan detrás creen que eso lo pone la naturaleza, como las hierbas y
los saltamontes. Pero lo pone la política, y las cosas hay que
conquistarlas permanentemente. Lo primero que ha quitado el Gobierno de
Convergència al recobrar el poder ha sido eso: bocas de metro,
guarderías, maestros y hospitales públicos».</b></div>
<b> </b><br />
<div style="text-align: justify;">
<b> Este artículo no
hablará de la responsabilidad individual que, naturalmente, se encuentra
en todo acto perpetrado por una persona. De lo que me interesa hablar
es de la democracia de la que habla Pérez Andújar y de cómo la exclusión puede generar conflictos graves.</b></div>
<b> </b><br />
<div style="text-align: justify;">
<b> Al <i>conseller</i> Puig
no se le escapará el hecho de que en Can Barça la diversidad puede que
genere algún conflicto, pero nada que ver con las alegrías que depara. Y
que la diversidad de la zona alta de Barcelona, que existe, no genera
hechos noticiables. Es decir, que, si entiendo bien al <i>conseller</i>, y copiando a Pérez Andújar,
para ser diverso solamente hace falta ser pobre. Estamos hablando,
pues, no de diversidad sino de pobreza, marginación y exclusión. Si es
así, estoy de acuerdo con el <i>conseller</i>.</b></div>
<b> </b><br />
<div style="text-align: justify;">
<b> Y si hablamos de esto, es necesario que en estos barrios se fomente la ciudadanía activa, la de la democracia real de Pérez Andújar.
Que tanto los que ya estaban hace mucho tiempo (como mucha de la
población gitana que allí vive) como los más nuevos (como es el caso de
los senegaleses, chinos, marroquís, etcétera) luchen por conseguir
mejorar su entorno.</b></div>
<b> </b><br />
<div style="text-align: justify;">
<b> La cruda realidad es que no será el poder
(que, como un péndulo, se va moviendo entre la beneficencia y el olvido
más absoluto) el que arregle nada. Deberá ser la propia gente de los
barrios. Los pensionistas tendrán que dar el relevo a una gente joven
multicolor que se volverá a encontrar con las mismas dificultades -o si
me permiten decir todo lo que pienso, con muchas más- que ellos.</b></div>
<b> </b><br />
<div style="text-align: justify;">
<b> Algunos
expertos hablan de una negativización de la propia identidad de las
minorías cuando no se permite su inclusión social. Un hecho que, entre
otros muchos factores, se debe a la identificación con la imagen
denigrada que tiene de ellas la sociedad y que da lugar al reforzamiento
de la identidad étnica. Y cuando en estas mismas condiciones de
exclusión vive gente de diferentes procedencias, lo que puede pasar es
un cierre aún mayor y el reforzamiento de la identidad de clan (similar a
la <i>identidad prisión</i> de la que hablaban algunos autores
franceses, concepto que, por cierto, acuñaron para describir la realidad
de una parte de los inmigrantes españoles, entre otros). Justamente lo
que hay que intentar evitar.</b></div>
<b> </b><br />
<div style="text-align: justify;">
<b> Los jóvenes que allí viven tienen
dos grandes caminos a seguir: el de la lucha por la democracia o el del
encierro en un solo grupo de pertenencia. Es decir, el de la ciudadanía o
la identidad de clan.</b></div>
<b> </b><b> Y ya que no vivimos, como hace unos años,
una época de vacas gordas y somos conscientes de que estamos en épocas
de cerrar servicios y de derogar leyes que comprometían inversiones en
los barrios, sí podemos exigir algo más de complejidad en el discurso.
Especialmente, en el de los políticos. La diversidad genera conflictos,
sí, como casi todas las cosas importantes en la vida; los barrios
conflictivos existen y los delitos son responsabilidad de la persona que
los comete, efectivamente. Tan verdad es eso, sin embargo, como que
necesitamos (el poder necesita) construir la figura del <i>otro</i> en la que verter nuestra propia miseria. Y, casualmente, este <i>otro</i> suele vivir en barrios periféricos como el Besòs.</b> <b><br /></b> <b><i>Said El Kadaoui, psicólogo y escritor</i></b><br />
<b><i> </i><a href="http://www.elperiodico.com/es/noticias/opinion/identidad-clan-frente-ciudadania-1329869" target="_blank">Leer en El Periódico</a></b><br />
<br />
<b> </b><b><span lang="CA" style="font-family: "Times New Roman"; letter-spacing: -.15pt; mso-font-kerning: .5pt;"><span style="mso-spacerun: yes;"><b>OTROS LIBROS QUE RECOMIENDO</b></span></span><i><span lang="CA" style="font-family: "Times New Roman"; letter-spacing: -.15pt; mso-font-kerning: .5pt;"><span style="mso-spacerun: yes;"><b>:</b></span></span></i></b><br />
<b><i><span lang="CA" style="font-family: "Times New Roman"; letter-spacing: -.15pt; mso-font-kerning: .5pt;"><span style="mso-spacerun: yes;"></span></span></i><span lang="CA" style="font-family: "Times New Roman"; letter-spacing: -.15pt; mso-font-kerning: .5pt;"><span style="mso-spacerun: yes;"><b><a href="http://saidelkadaoui.blogspot.com.es/2012/12/recomano-amor-la-carta-de-xavier-rius.html" target="_blank">Amor a la carta, de Xavier Rius</a></b><br />
<a href="http://saidelkadaoui.blogspot.com.es/2012/05/recomiendo-la-civilizacion-del.html">LA CIVILIZACIÓN DEL ESPECTÁCULO, DE VARGAS LLOSA</a><br />
<a href="http://saidelkadaoui.blogspot.com.es/2012/05/recomiendo-este-libro-percival-everett.html">"X" DE PERCIVAL EVERETT</a><br />
<a href="http://saidelkadaoui.blogspot.com.es/2012/05/el-mal-arabe-de-moncef-marzouki.html">EL MAL ÁRABE, DE MONCEF MARZOUKI </a> </span></span><br />
<span lang="CA" style="font-family: "Times New Roman"; letter-spacing: -.15pt; mso-font-kerning: .5pt;"><span style="mso-spacerun: yes;"><a href="http://saidelkadaoui.blogspot.com.es/2012/11/recomiendo-joseph-anton-memorias-de.html">Salman Rushdie, Memorias</a> </span></span></b><br />
<b><span lang="CA" style="font-family: "Times New Roman"; letter-spacing: -.15pt; mso-font-kerning: .5pt;"><span style="mso-spacerun: yes;"><a href="http://saidelkadaoui.blogspot.com.es/2013/02/recomiendo-demonios-intimos-de-xavier.html" target="_blank">Demonios íntimos, de Xavier Rubert de Ventós</a></span></span></b><br />
<b><a href="http://saidelkadaoui.blogspot.com.es/2012/06/libro-recomendado-hacia-una-democracia.html" target="_blank">Hacia una democracia laica, voces de mujeres musulmanas</a></b><br />
<b><a href="http://saidelkadaoui.blogspot.com.es/2013/02/recomano-ara-i-aqui-cartes-2008-2011-de.html" target="_blank">Ara i aquí, P. Auster i J.M. Coetzee</a> </b><br />
<br />
<b><a href="http://saidelkadaoui.blogspot.com.es/2013/03/recominedo-mi-oido-en-su-corazon-de-h.html" target="_blank">Mi oído en su corazón, de H. Kureishi </a> </b>Saïd El Kadaoui Moussaouihttp://www.blogger.com/profile/08071409368201017445noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7843029940749803674.post-57349316266473898302013-03-25T01:21:00.000+01:002013-03-25T01:21:00.881+01:00ARTÍCULO SOBRE TÁNGER Y LAS MUTACIONES SUFRIDAS. EL ISLAMISMO PENETRA EN MARRUECOS<div class="hgroup">
<h1 id="titulo_noticia">
<span style="font-size: x-small;"><span style="font-size: small;">Recomiendo este artículo de</span> </span><span style="font-size: small;"><a href="http://elpais.com/elpais/2013/03/22/opinion/1363984363_521583.html" target="_blank">Houda Louassini, publicado en El País</a></span></h1>
<h1 id="titulo_noticia">
¿Réquiem por Tánger?</h1>
<h1 id="titulo_noticia">
<span style="font-size: small;">24 de marzo<span style="font-size: small;"> de 2013</span> </span></h1>
<h1 id="titulo_noticia">
<span style="font-size: small;">Esta ciudad refugio, abierta y cosmopolita, está sucumbiendo a la ola islamista</span></h1>
<div id="subtitulo_noticia">
</div>
</div>
<div class="enlaces">
</div>
<span style="font-size: large;">"<i><b>Los movimientos islamistas son cada vez más fuertes. Se organizan en asociaciones de beneficencia lideradas por personajes adinerados o subvencionadas por miembros más discretos, algunos de los cuales acumularon fortunas multimillonarias con el contrabando de drogas u otras actividades ilícitas. Los partidos islámicos están muy presentes<br />
en la sociedad civil y mueven los hilos de asociaciones muy activas.<br />
Sus reuniones pueden contar con miles de asistentes. Tienen los medios y la logística, y el pretexto es celebrar actos caritativos. Tras proyectar diapositivas de operaciones a niños necesitados gracias a sus donativos, predican y suman seguidores"</b></i></span><br />
<span style="font-size: large;"><b> </b><span style="font-size: small;"><b> </b></span></span><br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjdsbqJ8aZFMglnwRVaAxJpV8x3lAjYPumSbdTkPhfsBLLlN_uZHJWz1KMb7_4ddV4hWLigWdDhdrcc-4xZ9D4hHWVTUOXp_KWgxpLPutxdzzkGabUz1zCXAKeMC95LzafPTdPRIF67qvy5/s1600/tangier_film_005.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="262" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjdsbqJ8aZFMglnwRVaAxJpV8x3lAjYPumSbdTkPhfsBLLlN_uZHJWz1KMb7_4ddV4hWLigWdDhdrcc-4xZ9D4hHWVTUOXp_KWgxpLPutxdzzkGabUz1zCXAKeMC95LzafPTdPRIF67qvy5/s400/tangier_film_005.jpg" width="400" /></a></div>
<br />
<br />
<span style="font-size: large;"><span style="font-size: small;"><b> </b></span></span><b><em>"Tánger es realmente el pulso del mundo,<br />
como un sueño que se extiende del pasado al futuro,<br />
una frontera entre el sueño y la realidad,<br />
que cuestiona la realidad de uno como la del otro.<br />
Aquí nadie es lo que aparece”.<br />
(William Burroughs, 1954)</em></b><br />
<b><em> </em>
</b><br />
<b>Cada vez que me acuerdo de mi ciudad natal veo su luz tenaz. Aparece
envuelta en esplendor, gracias al indulto que se concede a las
reminiscencias de la niñez cuando la edad adulta nos sacia de
decepciones. Tánger no es una ciudad cualquiera; su impronta trasciende
la nostalgia de un pasado ingenuamente glorioso y se traduce en un
arraigado sentimiento de pertenencia a un lugar único.</b><br />
<b>
</b><b> Gente colorida y variopinta, tangerinos de distintas confesiones y
orígenes, transitaban por sus calles blancas. Les unía la elección o el
destino de compartir esta tierra de mezclas, ancestral puerto abierto a
los viajeros. Cualquier desterrado encontraba en Tánger su refugio.</b><br />
<b>
</b><b>Otra particularidad era su estatus lingüístico; se hablaba y
entremezclaba el árabe, haquitía —el dialecto judeoespañol—, español,
francés, inglés e italiano. Los tangerinos cambiaban de idioma según su
interlocutor. “En Tánger, políglota era aquel que dominaba del quinto
idioma en adelante”, decía Carlos Nezry.</b><br />
<br />
<b> Mi propósito es hablar del pasado para llamar la atención sobre el
declive acelerado de una ciudad emblemática. Nuestra sociedad
multicultural, abierta y cosmopolita está en vías de extinción. La ola
islamista en Tánger se propaga con una celeridad alarmante.</b><br />
<b>
</b><b> Desde hace unos años, volver a Tánger siempre es una alegría y una
congoja; alegría por volver a casa y congoja por no reconocer los
espacios de la infancia y constatar una mutación social enmarañada. En
un reciente viaje, sentí la animosidad del otro desde que pisé el suelo.
El taxista que me llevó a casa desde el aeropuerto insultó, a lo largo
del recorrido, a todas las mujeres que no llevaban el <em>hiyab.</em> Creí oportuno recordarle el <em>hadiz</em> del profeta que recomienda a “los buenos musulmanes” bajar la mirada ante una mujer.</b><br />
<b>
</b><b> Afrontar la calle es uno de los momentos más duros. Una se siente
asediada por las miradas de los hombres que profieren insultos cada vez
más vehementes sin que nadie se inmute por esa humillación a las mujeres
sin <em>hiyab.</em> A esta persecución se suman las miradas de las señoras con <em>hiyab.</em>
Es la mirada insolente de quién se cree en posesión de la verdad, de
quien tiene la certeza de formar parte de los elegidos de Alá. A cada
vuelta, veo más mujeres completamente tapadas, vestidas con la <em>abaya:</em> un largo manto negro y un velo que les cubre la cara.</b><br />
<b> </b><br />
<b> Hasta la alegría de ver a mi familia se ha resentido, porque el fenómeno ha penetrado en ella. Mis primas ahora llevan el <em>hiyab,</em>
cada vez más pronto: a los 18 o menos. Sus madres fueron de la
generación de los setenta. Aquellos fabulosos años de apertura, cuando
los vientos de la libertad también soplaron sobre Marruecos gracias a
las revueltas estudiantiles del 68 y a los movimientos de liberación de
la mujer. Mis tías gritaban entonces, ataviadas con sus minúsculas
faldas estampadas con flores de vivos colores: “No a la guerra y sí al
amor”. Las fotos y los álbumes familiares son testimonio de aquella
época. Por desgracia, mis tías también se dejaron arrastrar por la ola
regresiva y represiva y se convirtieron a este islam oscuro y resentido.
Un muro se ha instalado entre nosotras; ya no es posible ninguna
comunicación con ellas.</b><br />
<b>
</b><b> Repetían los optimistas de mi país que el radicalismo islámico nunca
triunfaría en la sociedad marroquí. Pues se equivocaron. El salafismo se
ha infiltrado en las entrañas de la sociedad gracias a los predicadores
wahabíes de las cadenas televisivas de los países del Golfo que
invadieron los hogares; y también gracias a la labor subterránea, desde
hace décadas, de los imames instruidos en Arabia Saudí. Esos
predicadores, auténticos papagayos de sus bienhechores (como algunos
saudíes que construyen mezquitas en Tánger para hacerse perdonar sus
excesos nocturnos en sus palacetes de las afueras) han consolidado la
doctrina salafista entre los jóvenes y menos jóvenes.</b><br />
<b>
Los movimientos islamistas son cada vez más fuertes. Se organizan en
asociaciones de beneficencia lideradas por personajes adinerados o
subvencionadas por miembros más discretos, algunos de los cuales
acumularon fortunas multimillonarias con el contrabando de drogas u
otras actividades ilícitas. Los partidos islámicos están muy presentes
en la sociedad civil y mueven los hilos de asociaciones muy activas. Sus
reuniones pueden contar con miles de asistentes. Tienen los medios y la
logística, y el pretexto es celebrar actos caritativos. Tras proyectar
diapositivas de operaciones a niños necesitados gracias a sus donativos,
predican y suman seguidores.</b><br />
<br />
<b> Tánger se ha transformado en una ciudad de inmigración y de éxodos
rurales. Prolifera una clase social modesta que trabaja en las fábricas y
reside en suburbios y barrios insalubres. El islamismo ha encontrado
pasto favorable a sus predicaciones en el seno de esta población,
sensible a una voz que llama la atención sobre la corrupción del aparato
gubernamental y político, que denuncia la injusticia social y las
grandes desigualdades en la sociedad marroquí. Los musulmanes que no
están de acuerdo con los radicales no tienen voz y la censura que impone
ese islam tenebroso, el de ellos, ha conseguido acallar a los
opositores. ¿Hasta cuándo vamos a dejarnos aterrorizar por esos
apóstoles del oscurantismo?</b>
<br />
<b> En su revelación, el profeta fue un innovador indiscutible de su
tiempo; consiguió, por ejemplo, cambiar la situación legal de la mujer
otorgándole unos derechos revolucionarios para el contexto sociocultural
de la Arabia de entonces. Catorce siglos después, los islamistas
continúan pensando que es un estatuto válido para la sociedad actual. Ni
siquiera el profeta en sus peores pesadillas hubiera imaginado que el
futuro de la sociedad musulmana iba a seguir encadenado a tales
preceptos. El islam tiene su época y su lugar, dijo el profeta. Y el
Corán insta a los creyentes a reflexionar, debatir y razonar.
Desgraciadamente es una actividad poco fomentada y practicada.</b><br />
<b>
</b><b>Tampoco es cuestión de seguirles el juego, es decir, argumentar
contra sus falacias acudiendo a los textos sagrados. Los que en
Marruecos creen en la libertad religiosa, en la laicidad y en la
dignidad humana deberían dejar de sentirse atemorizados e intimidados
por la virulencia de los fascistas de nuestros tiempos. No se está haciendo lo suficiente para contrarrestar esa avalancha.</b><br />
<b>
</b><b> En cuanto a la izquierda, está representada por una élite francófona,
que se niega a ver la realidad; los intelectuales brillan por su
ausencia en los debates sociales. Sin embargo, en los últimos dos años,
un cierto despertar ha sacudido las fuerzas de izquierda gracias al
Movimiento del 20 de Febrero, abanderado por una juventud activa y
cercana al pueblo.</b><br />
<b>
</b><b> Tampoco quiero ser injusta. Reconozco los esfuerzos para devolver a
Tánger algo de su esplendor urbanístico. Constato que los monumentos se
pueden restaurar y se pueden volver a plantar los jardines. Ojalá algún
día se puedan restaurar las mentalidades para que germinen las semillas
de convicciones más serenas y pacifistas. Y que la personalidad
tangerina, cuyo lema era “vivir y dejar vivir”, pueda reverdecer.</b><br />
<b>
</b><div class="nota_pie">
<strong>Houda Louassini es traductora.</strong></div>
<br />
<span style="font-size: large;"><span style="font-size: small;"><b> <a href="http://elpais.com/elpais/2013/03/22/opinion/1363984363_521583.html" target="_blank">Leer en El País</a></b></span></span><br />
<span style="font-size: large;"><i><b><br /></b></i></span>Saïd El Kadaoui Moussaouihttp://www.blogger.com/profile/08071409368201017445noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7843029940749803674.post-65771313348571634432013-03-23T22:29:00.000+01:002013-03-23T22:30:33.991+01:00UN ARTÍCULO MUY INTERESANTE: "PRIMERO APRENDE Y SOLO DESPUÉS ENSEÑA"(Recomiendo este artículo publicado en El País)<br />
<br />
<span style="font-size: large;"><b>Enrique Moradiellos, <span style="font-size: small;"><a href="http://elpais.com/elpais/2013/03/19/opinion/1363725498_641538.html" target="_blank">El País, 22 de marzo de 2013</a></span></b></span><br />
<br />
<div style="text-align: justify;">
E<b>l informe de los inspectores educativos de la Comunidad de Madrid
sobre el desastroso nivel de conocimientos culturales positivos de los
licenciados en Magisterio ha sacado a la luz un “secreto” bien conocido
en las aulas universitarias españolas en general y en las de las
Facultades de Formación del Profesorado en particular. Y los que hemos
tenido contacto con ese problema de manera directa y fehaciente podemos
dar fe de ello por experiencia propia.</b></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>
</b></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Lo más preocupante de algunas reacciones al informe por parte de los
afectados es la negativa a contemplar el núcleo del problema: que la
formación universitaria recibida ha descuidado gravemente los
fundamentos disciplinares (el conocimiento derivado del cultivo de las
disciplinas científico-humanísticas: historia, matemáticas, literatura,
biología…) en beneficio del saber formal y procedimental de las
“ciencias de la educación” (teorías psicopedagógicas, doctrinas
didácticas, praxologías docentes…). Tal es el caso de la reacción de la
alumna mencionada en el artículo de este mismo diario <i>(Un fallo docente desde la base,</i>
14 de marzo de 2013) que desconocía la ubicación de los ríos Ebro,
Duero y Guadalquivir: “A mí no me tendrían que preguntar los ríos de
España, es mucho más importante que evalúen mi capacidad para
enseñárselos a un niño ciego”.</b></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>
Se trata de una respuesta asombrosa e inquietante por su patente
desafío a toda lógica intelectual humana (¿cómo enseñar algo a un alumno
ciego si no se sabe hacerlo a uno vidente?) y también al principio
básico de la pedagogía más clásica y ya casi bimilenaria: <i>Primum discere, deinde docere</i>
(primero aprende y solo después enseña). Un principio, por cierto,
remarcado una y otra vez por los mejores pedagogos y psicólogos de la
educación que han abordado el problema. Así, por ejemplo, se expresaba
Richard S. Peters, famoso director del Institute of Education de la
Universidad de Londres, allá por 1977: “Si hay algo que debe
considerarse como una preparación específica para la enseñanza, la
prioridad debe darse al conocimiento exhaustivo de algo que enseñar. Un
profesor, en la medida en que está vinculado a la enseñanza y no ya a la
terapia, la socialización o el asesoramiento sobre oficios y carreras,
debe dominar algo que pueda enseñar a otros”. Y así corrobora ese aserto
algunos años después una figura como Margret Buchmann desde una
institución homónima de la Universidad de Michigan: “Conocer algo nos
permite proceder a enseñarlo; y conocer un contenido disciplinar en
profundidad significa estar mentalmente organizado y bien preparado para
enseñarlo de manera general. El conocimiento de contenidos
disciplinares es una precondición lógica para la actividad de la
enseñanza; sin él, las actividades de enseñanza, como por ejemplo hacer
preguntas o planificar lecciones, están colgadas en el aire”</b></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: large;"><i>Hannah Arendt advirtió de que la pedagogía se emancipó de la materia que se va a transmitir</i></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgpl5DG1QwsrQsXA86jHmUHg4lUNr0MFpKTP417xAgU3av7QgEMbpg_ReAKTsCt_GEg20SftwhmPQBW3-F55U7eORBUHgWZdzrSN1A_86ja8oVgcj6OrQL6YIrh1IOrfo1ZwZxPi1LotUcZ/s1600/1363725498_641538_1363882621_noticia_normal.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgpl5DG1QwsrQsXA86jHmUHg4lUNr0MFpKTP417xAgU3av7QgEMbpg_ReAKTsCt_GEg20SftwhmPQBW3-F55U7eORBUHgWZdzrSN1A_86ja8oVgcj6OrQL6YIrh1IOrfo1ZwZxPi1LotUcZ/s320/1363725498_641538_1363882621_noticia_normal.jpg" width="207" /></a></div>
<br />
<div style="text-align: justify;">
<b> ¿Cómo hemos llegado a esta ridícula, pero grave, situación? Dejando
aparte conocidas razones sociográficas derivadas de la conformación de
un gremio profesional con aspiración al control unívoco de una materia
definida como “ciencia de la educación”, la clave probablemente está en
la difusión de unas filosofías y antropologías psicopedagógicas de
perfiles muy pragmatistas y formalistas que han llegado a ser
hegemónicas en el campo de la pedagogía y la didáctica (y en los planes
de estudio del magisterio español, de paso). Ya en los años sesenta del
siglo XX, cuando esta deriva comenzaba a extenderse por Estados Unidos,
Hannah Arendt lanzó una llamada de alerta con su habitual perspicacia:
“Bajo la influencia de la psicología moderna y de los dogmas del
pragmatismo, la pedagogía se desarrolló, en general, como una ciencia de
la enseñanza, de tal manera que llegó a emanciparse por completo de la
materia concreta que se va a transmitir”. Una década después, era el
pedagogo canadiense Lucien Morin el que advertía contra los desvaríos de
unos “charlatanes de la nueva pedagogía” que querían hacer <i>tabula rasa</i>
de todas las experiencias docentes previas en aras de una modernidad
mal entendida. Sus palabras son particularmente actuales a la vista del
caso madrileño: “Todos afirman que gracias a las ciencias de la
educación serán más respetadas las exigencias intelectuales y, sin
embargo, lo que está ocurriendo en todas partes es exactamente lo
contrario”.</b></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>
</b></div>
<div style="text-align: justify;">
<b> Ciertamente, no cabe duda de que las perspectivas psicopedagógicas
mencionadas adolecen de sustancialismo formalista metafísico (“se puede
enseñar de todo a todos al margen de los contenidos enseñables”),
carecen de fundamento racional lógico (el mantra de “aprender a
aprender” no dice nada: aprender a aprender solo quiere decir
“aprender”) y resultan dañinas pragmáticamente en el plano docente (¿qué
ganamos con llamar “segmento de ocio” al recreo, “permanencia de ciclo”
a la repetición de curso o “diseño curricular básico” a la elaboración
del programa de estudios?).</b></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>
</b></div>
<div style="text-align: justify;">
<b> En esos planteamientos late el presupuesto falso de que en la
enseñanza y el aprendizaje, como actividades humanas regladas para la
transmisión y adquisición de conocimientos positivos y habilidades
pragmáticas, cabe diferenciar y analizar como distintos y autónomos a la
forma y a la materia, al continente y al contenido, al pretendido
proceso efectivo fijo y regular (la razón que sobrevuela) y a sus
supuestos componentes ocasionales y aleatorios (la empiria que es
estructurada). Solo desde este punto de mira la pedagogía y la didáctica
serían así verdaderas “ciencias” soberanamente autónomas que mostrarían
y desvelarían el proceso formal, racional y continente de la
“educación, la enseñanza y el aprendizaje”, con independencia de lo que
pudiera ser la materia prima, el contenido disciplinar, el campo
empírico y semántico referencial, de esas actividades.</b></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-size: large;"><i>Un maestro debe rebatir y mantener a raya la verborrea pretenciosa de la ciencia educativa</i></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b> Pero esa es una pretensión falaz y su resultado un desastre cultural
sin paliativos en el horizonte. ¿Por qué? Porque, en sentido estricto
histórico, no es posible aprender a enseñar, como tampoco a pensar, sin
que esos verbos transitivos tengan un complemento predicativo inherente e
inexcusable que defina y aclare su sentido: ¿Enseñar qué? ¿Pensar en
qué? ¿Cabe pensar en un joven que piense sin que añadamos sobre qué está
pensando: el próximo examen a preparar, su futuro profesional, la
situación familiar, la angustia de la soledad, la dicha de ser amado, el
presentimiento de la mortalidad, la compleja entidad del pensamiento
reflexivo? ¿Acaso puede ser lo mismo enseñar a leer a un niño, que a
operar con elementos químicos a un bachiller, que a conducir un coche a
un joven, que a traducir textos del latín a un neófito interesado pero
adulto, que a identificar las estructuras estelares a través de un
telescopio de nueva gran potencia a un astrónomo en formación
posdoctoral? Y por eso mismo, con independencia del interés,
aplicabilidad y eficacia potencial (indudable, a nuestro juicio) de los
saberes pedagógicos y didácticos, el acto educativo y la labor de
enseñar y de aprender siempre será una materia informada (es decir: la
única posible, puesto que la materia informe es incognoscible o es la
nada absoluta o la estéril totalidad indiferenciada) y siempre un
continente contendrá algún contenido (porque de lo contrario no sería
tal, aunque dicho contenido fuera en su límite como un conjunto vacío,
un sistema de partes ausentes o simplemente un valor cero).</b></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>
</b></div>
<div style="text-align: justify;">
<b> En resumidas cuentas, todo maestro y profesor y todo alumno y
estudiante que aspire a ser maestro-profesor (siempre de algo: desde la
especialidad de formación para pedagogo y educador infantil a la de
instructor de vuelo aeronáutico o experto latinista; no hay profesor “de
todo y para todo” ni educación “en todo y de todo”) debe conocer los
fundamentos básicos de sus disciplinas y algunos más específicos del
saber acumulado por las investigaciones pedagógicas y las experiencias
didácticas. Pero también debe desconfiar, rebatir, ponerse en guardia y
mantener a raya la verborrea pretenciosa y vacua de una supuesta ciencia
holística de la educación formal, inmaterial e incontaminada de
contenidos efectivos conceptuales y empíricos. Y es preciso y urgente
que esta evidencia penetre en las aulas de las Facultades de Formación
del Profesorado. Por mera razón de supervivencia propia y autoestima
profesional.</b></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="nota_pie" style="text-align: justify;">
<b>Enrique Moradiellos</b> es catedrático de Historia Contemporánea de la Universidad de Extremadura.</div>
<div class="nota_pie" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<a href="http://elpais.com/elpais/2013/03/19/opinion/1363725498_641538.html" target="_blank">Leer en El País</a> </div>
Saïd El Kadaoui Moussaouihttp://www.blogger.com/profile/08071409368201017445noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7843029940749803674.post-33839822252786029152013-03-12T19:34:00.000+01:002013-03-12T19:36:50.002+01:00DE LA INMIGRACIÓN A LA CIUDADANÍA, mi último artículo en el Diario.es<div class="mce-body mce">
<div class="mce" style="text-align: right;">
<a _mce_href="http://www.eldiario.es/catalunyaplural/immigracio-ciutadania_6_110298976.html" class="mce" href="http://www.eldiario.es/catalunyaplural/immigracio-ciutadania_6_110298976.html"> <i class="mce"> Llegir versió en català</i></a><br />
<i class="mce"> </i></div>
<div class="mce">
12 de marzo de 2013<br />
<b> El pasado sábado se celebró la primera convención que abría el proceso
de primarias que celebrará el PSC de Barcelona el año 2015 para escoger
a su alcadable. A mí me invitaron a participar como ponente para
aportar ideas sobre el discurso que debe favorecer la cohesión social. <i class="mce"> Cómo pasar de la inmigración a la ciudadanía</i>, éste era el título de la mesa donde participaban también otros ponentes.</b></div>
<div class="mce">
<b> </b></div>
<div class="mce">
<b> Comenté que, en mi opinión, son tres los discursos que se pueden hacer sobre la inmigración:</b> </div>
<div class="mce">
<b class="mce"> </b><b class="mce"> 1. El asimilaconista.</b><b>
La persona que viene de otro lugar se encuentra una sociedad ya hecha,
como insertada en un molde rígido, y lo que tiene que hacer es
adaptarse y no pretender cambiar nada. Tiene que ser la persona la que
cambie para formar parte de ella.</b> </div>
<div class="mce">
<b class="mce"> </b><b class="mce"> 2. El utilitarista-expulsivo.</b><b>
En los momentos de bonanza, cuando se necesita mano de obra, se abren
las puertas, ya sea para ir a buscar la contratación en su origen o
bien haciendo la vista gorda ante la cantidad ingente de personas que
cruzan la frontera. Ahora bien, en momentos de crisis como los que
estamos viviendo, estas personas se ven obligadas volver a su país de
origen.</b> </div>
<div class="mce">
<b> Estos dos grandes discursos
lo que hacen es amputarle a la realidad una parte de su complejidad. La
esconden bajo una concepción nacionalista de la sociedad (los
auténticos y los forasteros) o bajo posicionamientos claramente
xenófobos. Por lo tanto, son discursos que nunca se ajustarán a la
realidad de una sociedad cambiante ni a la subjetividad de las personas.</b> </div>
<div class="mce">
<b class="mce"> 3. El inclusivo-integrador.</b><b>
Es aquel discurso que acepta que la condición de inmigrante no es un
estatus permanente y que facilita su inclusión como verdaderos
ciudadanos.</b> </div>
<div class="mce">
<b> Algunas de las ideas (y
los autores) que a mí me han ayudado a entender tanto el contenido
como los límites de este último discurso son las siguientes:</b> </div>
<div class="mce">
<b>
Kwame Anthony Appiah afirma, y yo lo comparto, que la dignidad humana
y la libertad individual son innegociables. Todas aquellas ideas o
ideología que no admita estos límites no tienen cabida, a mi entender,
en este discurso. Por lo tanto, el relativismo cultural no cabría. Nos
han de regir los valores universales.</b> </div>
<div class="mce">
<b>
Edward Said y su concepto de orientalismo. No nos podemos conformar
con una teorización del otro llena de prejuicios eurocéntricos,
construidos a lo largo del tiempo, y que no se ajusta a su realidad
compleja. Esta visión reduccionista, ingenua -en el mejor de los
casos-, perversa -en el peor-, es una humillación constante a una de
las culturas de muchos de los ciudadanos que ya son europeos.</b> </div>
<div class="mce">
<b>
Jorge Steiner hablaba de otro orientalismo que yo también encuentro
interesante. Tendría que ver con la fascinación por el otro. Querer
imitarlo. Despreciar, por ejemplo, la racionalidad occidental e ir a
buscar la espiritualidad de la India, sin darse cuenta de que esta es
una visión maniquea del mundo.</b> </div>
<div class="mce">
<b>
Edgar Morin y su concepción del 'pensamiento complejo'. No podemos, como
dice él, reducir a la persona a una mínima parte de sí misma.
Necesitamos un pensamiento que aborde la complejidad para entender la
complejidad del mundo.</b> </div>
<div class="mce">
<b> Y ligado a
esto último, encuentro muy interesante la concepción de la identidad del
Amin Maalouf. Nuestra identidad está en permanente construcción. Es
como un rompecabezas hecho de muchas piezas y que, a su vez, puede ir
incorporando otras nuevas. Esta idea dinámica de la identidad es muy
útil especialmente para los hijos de las personas que en su momento
emprendieron el proyecto migratorio. Se corresponde más con su realidad.
Una de las peores cosas con las que debe luchar la persona es con la
identidad prescrita por los demás. Y nuestra concepción mayoritaria de
la identidad es una muy ligada al origen.</b> </div>
<div class="mce">
<b>
Y, finalmente, comenté que una de las mejores maneras para
desarticular el discurso xenófobo es, en mi opinión, que las mismas
personas originarias de otros países y que hoy día son militantes o
simpatizante de un partido político, se encarguen de combatirlo
denunciándolo pero mostrándose muy críticos también con algunas
actitudes defensoras de su propia comunidad que, por otra parte, es tan
compleja y heterodoxa como la misma sociedad. Nadie, pues, puede
erigirse en su representante absoluto.</b></div>
<div class="mce">
<b><a href="http://www.eldiario.es/catalunyaplural/inmigracion-ciudadania_6_110298978.html" target="_blank">Leer en El Diario.es-Catalunya Plural</a> </b></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjNlbwTmEvpMbPkJphPfcm5h1pagU2e_HtOne_nflQy6CZUZVMCAOFrhyphenhyphens-0EAxYLpRgQ7Z0Dp4qjrD3WpNN4qaT0leKzkzEzmzmk-VAhqtfJYlMZ20vUW6qdbhOf1AwOgKc8drBHfTr79K/s1600/208436_10200932205487802_1278320626_n.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="300" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjNlbwTmEvpMbPkJphPfcm5h1pagU2e_HtOne_nflQy6CZUZVMCAOFrhyphenhyphens-0EAxYLpRgQ7Z0Dp4qjrD3WpNN4qaT0leKzkzEzmzmk-VAhqtfJYlMZ20vUW6qdbhOf1AwOgKc8drBHfTr79K/s400/208436_10200932205487802_1278320626_n.jpg" width="400" /></a></div>
<div class="mce">
Imagen de mi intervención</div>
<div class="mce">
<br /></div>
</div>
Saïd El Kadaoui Moussaouihttp://www.blogger.com/profile/08071409368201017445noreply@blogger.com1